Une petite bande dessinée

J’ai fait une époustouflante BD. Elle était originellement destinée au dernier numéro de 42. M’y étant pris quelque peu à l’arrache, elle n’a pu y être incluse.

Ça parle de Famille de France, association bien connue, qui lutte contre les vilaines choses choquantes des jeux vidéos, alors qu’ils n’y connaissent rien. De mon côté, je ne connais rien à Famille de France et ne suis donc pas en mesure de contrer leurs arguments de manière structurée. Mais comme je suis un jean-foutre du monde réel, j’ai le droit.

L’héroïne de la BD représente le stéréotype d’une membrette de cette association. Je me suis inspiré des dessins humoristiques qu’en avait fait Joystick, à l’époque où ce journal se fritait avec eux. Cette dame a une étrange ressemblance avec Olive Oil, la copine de Popeye. Je sais pas pourquoi. Et de toutes façons je n’ai plus ces vieux Joystick, je les empruntais à la bibliothèque.

Le message sous-jacent a la forme d’un serpent qui se mord la queue. Mais vous trouverez ça tout seul.

Il y a de la violence, des jeux de mots particulièrement honteux (saurez-vous les déceler tous?) et des onomatopées bien débiles. J’adore les onomatopées débiles. Y’en avait plein dans mes BD de gamins. Et j’avais vraiment envie de les retrouver dans le monde réel. Ça m’aurait tellement rassuré. Alors je les disais tout haut, je faisais des (je suppose que je ne devrais pas vous raconter ça) bruitages tout le temps: « Zioup! Boing! Peng! Ow! Er…Er… » Les gens me disaient d’arrêter mes enfantillages et se foutaient de ma gueule. J’étais supposé me sentir coupable de faire ces sons, alors que moi je savais bien qu’ils existaient quelque part.

Aujourd’hui, ici, je hurle toutes les onomatopées que je veux et j’en suis heureux et fier. Plus personne ne peut rien contre moi. C’est ma vengeance inutile et puérile, mais qu’est-ce que je me sens bien. Tous ces gens dont je viens de parler, ils sont peut-être tous morts.

Ah c’est embêtant, je viens de vous raconter beaucoup trop de choses. Du coup, ça ne donne plus du tout l’impression de « oh, j’ai créé une petite BD sur un coin de table, je vous la jette en pâture, tel un pourboire de grand-bourgeois, car voyez-vous, je suis tellement rapide et doué pour faire ce genre de petites choses que je les balargue par boîtes de 14. » En réalité, ça m’a pris du temps pour la faire, même si y’a que trois pages. Je suis très lent à dessiner. Alors ces dessins, ils ont de la valeur, un point c’est tout.

N’est pas blogueur BD qui veut. Et ça tombe bien, je veux pas. Pour moi, c’est plus facile de faire du texte et d’y ajouter des images désolantes, piquées un peu partout, que de faire des dessins from scratch. Mais pour cette fois, en voilà toujours un peu.

Click on the images to enlargir your penis, puis, clique a second fois with le curseur en loupe pour megalargir your peanuts.

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Et pour finir sur une note sexy, voici des vrais dessins, réalisés d’une main de maître par un certain Giovanni. Oui ce sont des caricatures. On a bien le droit de dessiner ses fantasmes.

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Voir le premier commentaire de cet article pour un lien vers d’autres dessins de Giogio.

Être un blogueur à la mode

Dans son auto-commentaire de sa note du 26 novembre 2009, le professeur Boulet nous explique que « faire un article pour dire qu’on n’a pas d’idée d’article » est la consécration du métier de blogueur. C’est fort possible. (http:// www. bouletcorp.com/blog/2009/11/26/la-muse-ment-et-lamant-peine/)

Mesdames et messieurs, j’ai le regret de vous annoncer que je ne peux encore prétendre à être consécraté dans ce métier. En effet, j’ai plein plein d’idées d’articles, mais pas le temps de les faire. Tout cela avance tellement lentement…

Et pourquoi manque-je de temps à ce point? Parce que, malgré tout, il se trouve des gens ici pour me consécrater à quelque chose. Chers petits cloportes qui me sont iso-espèce vivantes, j’ai le plaisir de vous annoncer que

Je suis maintenant employé par le magazine 42, en tant que rédacteur permanent.

Mon salaire est de 0,015 internet par ligne de texte. Cotillons, fêtes, youpi, barrettes de coke et os à moelle. Excusez le manque d’expression de mon enthousiasme, ce n’est qu’une petite fatigue passagère, due aux derniers jours/nuits à fabriquer des choses pour le dernier numéro.

Vous pouvez le télécharger par ici et le lire à la lueur chatoyante d’un feu de cheminée, en compagnie d’une amie [imaginaire]. (http:// 42lemag.fr/archive_n10.php)

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Mes contributions dans ce dixième numéro sont les suivantes:

  • Un article proposant une confirmation du créationnisme, par le biais de la programmation orientée agent. page 46.
  • Une chouette petite image de pub pour l’entreprise Exercia. page 13.

Il y avait une autre petite chose, mais j’en parlerai plus tard.

Et sinon vous avez aussi le droit de lire le reste, fait par des gens spécifiquement singuliers. Comme ça vous vous rendrez compte par vous-mêmes que c’est moi le meilleur, globalement, dans le monde.

Tout ça pour dire qu’une partie de ma production de conneries va maintenant être ventilée (corporate talking spotted) vers ce magazine. Jusqu’à maintenant j’avais plus ou moins réussi à faire péter un article tous les 15 jours. Le rythme va certainement se décrémenter à un par mois. Ne tombez pas dans les pommes de déception. Chaque fois qu’un nouveau 42 paraîtra, je vous balancerai un mini-article, récapitulant, comme je viens de le faire, mes contributions.

Ainsi, il vous suffira de suivre mon blog, comme à votre habitude et vous serez sûr de ne manquer aucune des rognures d’ongles artistiques que j’offre à l’humanité.

– Euh… Réchèr, t’as conscience que quand tu dis « comme à votre habitude », tu t’adresses à absolument personne?

– Ta gueule la petite voix dans ma tête. Je sais très bien comment te calmer. Paf!

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Et continuez de réviser votre trigonométrie dans l’espace! Vous pensiez quand-même pas que j’avais oublié, bande de sales gosses! Y’aura interro surprise.