Virtual Virginie
Ouais mais c’est ça que je voulais dire moi. Voilà c’est ce truc là. Ça veut dire quoi violet ? Est-ce que c’est comme l’été qui est aussi un endroit, et un personnage ? Sébastien le crétin qui se cachait derrière un mur de la cour, et après la maîtresse le cherchait…
Il avait une boucle d’oreille le gosse. À 7 ans. Là je me suis dis : « toi, quand tu seras grand, tu feras du tuning ». Et c’est pas gentil, parce que c’est juger les gens. Et faux plat (juger les gens).
Être seul, c’est le début de quelque chose. La lucidité se tient dans mon froc, comme dirait Thiéfaine. Les couleurs ! LES COULEURS ! Vous devriez pas avoir tout ce sexe.
On n’a pas besoin des riches, m’avait dit un jour super-syndicaliste. C’est pas tout à fait stupide. Mais le progrès quand même c’est cool. On ne réussit pas sa vie. C’est la vie qui vous réussit.
Quand on programme en mode graphique et qu’on crée un objet définissant un rectangle (genre pygame.Rect), ça fait un truc comme ça dans l’ordinateur :
Et c’est tout mignon.
Hier, au boulot, je n’ai PAS perdu une occasion de me taire. En effet, je ne me suis PAS permis de faire des remarques moqueuses et désobligeantes sur cette phrase que j’ai trouvée dans une spec : « Des fonctions sont spécialisées pour un type de module alors que d’autres sont applicables à tous les types de module ».
Join the
army
they said !
Donc le numéro 19 du magazine 42 est paru (http:// 42lemag.fr/archive_n19.php).
C’est un gros numéro parce qu’on a mis 2 mois à le sortir. Et le thème, c’est l’armée.
Vous y trouverez plein de choses, de moi et d’autres !
Page 2 : Le texte du « Chef oui chef »
L’image n’est pas de moi, mais le texte, si. Certes, c’est un peu facile de repomper la scène mythique de Full Metal Jacket. Mais bon, il fallait que cela fut fait, rapport au thème. Et puis ma chute est chouette.
Je l’ai rédigé dans ma tête pendant que je participais à une manif contre la réforme des retraites. J’avais rien d’autre à faire que marcher, alors j’ai laissé mon cerveau tourner. J’apprenais le texte au fur et à mesure que je l’imaginais. C’est rigolo comme façon de faire. Je crois que Soljenitsyne a fait pareil pour son livre « l’archipel du goulag ».
Disgression : les manifs, ça a échoué, mais c’est pas de ma faute. L’important, quand il se passe un truc pas bien, c’est que ce soit pas de ma faute. Parce que j’en ai marre qu’on m’accuse et qu’on tente de me faire culpabiliser.
Page 13 : les trois fausses pub
Free
C’est une idée de Polo, en référence à l’action rebelle de cette entreprise, lorsque le gentil Hadopi leur avait demandé les adresses IP des vilains pirates. Ils ont envoyé ces adresses au format papier. Ouarf ouarf. Réelle volonté de sauver le monde des idées aristotélicien, ou simple coup de pub pour se faire mousser ? Je ne sais pas. Mais c’est fun.
Cetelem
Ils n’ont que ce qu’ils méritent. Avoir un homme-buisson en mascotte, c’est du pur what-the-fuck, qui provoque donc du pur foutage de gueule. En plus, le crédit revolving, c’est le mal absolu. C’est ce que me disait mon pote Bernard Des Clous, le banquier repenti en hippie.
Arthur et les Minimois
Eux aussi n’ont que ce qu’ils méritent. Sérieusement, ce jeu de mot débile que j’ai fait, il est gros comme une maison. Je refuse de croire que personne n’y ait pas déjà pensé. Malgré cela, Luc Besson et ses potes ont quand même tenu à garder ce ridicule nom de créature. Ça m’énerve, parce que j’ai l’impression qu’on se fout de ma gueule.
Luc Besson, il s’est dit : « Bon, mes potes, ‘Minimoys’, ça ressemble à ‘minimois’. Ça fait très con. Mais comme les gens sont des gros débiles, en particulier Réchèr, ils s’apercevront jamais de l’astuce. Alors on peut y aller. Go go go !! Faites chauffer les acteurs et armez les catapultes à effets spéciaux ! On filme ! »
Mon pauvre Luc Besson, t’as craqué tes baskets. Je l’ai débusqué, ta bourde géante. On m’a pas comme ça, hombre.
Du coup, il se saoule la gueule tout seul dans son coin. Et même les minettes bourrées à la mescaline n’arrivent pas à le dérider. You failed!
Page 46 : critique du film Jarhead
Je suis pas très versé dans l’art de la critique. Mais Jarhead, j’avais beaucoup aimé. C’est l’histoire d’un jeune marine qui part à la guerre en Irak. Et là-bas, y’a rien à faire. Il voulait de l’action. Il en a pas.
Je vais pas tout vous raconter. Z’avez qu’à lire l’article et regarder le film. D’autant plus que c’est pas fait par Luc Besson, mais par Sam Mendes. Il s’agit du gonze qui nous a offert American Beauty, que j’avais également beaucoup aimé. Alors c’est chouette.
Je sais pas comment j’aurais réagi si j’avais été un militaire envoyé dans un endroit où je n’aurais rien eu d’autre à faire qu’attendre. J’aurais soit pété les plombs, soit sorti mon petit ordinateur pour créer des choses qui me plaisent (textes et jeux vidéo, principalement).
Y’a des fois, je rêve d’un endroit isolé. Un sous-marin par exemple. Je suis seul dedans. J’ai suffisamment de bouffe pour survivre, un ordinateur, de l’électricité, et un peu d’internet (mais pas forcément beaucoup, mettons une heure par jour minimum). Je ne suis pas sûr, mais je pense que je serais capable de tenir dans une situation de ce type. Parce que je peux jouer pendant des heures avec mon propre cerveau. Bon, tout le monde s’en fout de ce que je raconte. Allez, la suite.
Page 55 : la fausse pub « devenezplusqueplusquevousmeme.com »
(les autres pubs de cette même page ne sont pas de moi).
J’en profite pour dire qu’on cherche des rédacteurs pour le magazine, par-ci par-là. Allez squatter le forum, pour en savoir plus.
« Devenir soi-même »… Encore une expression stupide à l’emporte-pièce. Presque aussi désespérante que « la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie ».
Page 56 : « Consommer une existence »
Le texte le plus bizarre que j’ai écrit pour 42. Je reprends tous les codes culturels du média « publicité », je mélange tout, et j’en sors quelque chose de dérangé et schizophrène. Y’a rien de drôle dedans. Y’a-t-il des pistes pour amorcer une réflexion quelconque ? Euh… Je pense pas. Toujours est-il que j’ai essayé de faire ressortir la folie inhérente à la communication publicitaire : le fait de passer très vite d’un truc à un autre, les situations clichesques et totalement irréalistes, etc.
J’en suis content de ce texte. Même s’il ne sert à rien, et vous laissera dans l’état où vous l’avez trouvé en entrant.
Tant qu’à faire, voilà encore un peu de bizarre en bonus :
Page 69 : « Fashion War »
Un bla-bla tout plein de lol sur la mode des militaires : les dernières tendances de motifs de treillis, les couleurs de camouflage, tout ça.
(Insérer ici une image de Anna Wintour à poil en uniforme de soldat, rose, invisible)
L’article n’a aucun intérêt, mais moi je trouve ça rigolo comment je me suis approprié le champ lexical du monde de la fashion, même si en vrai j’y connais rien. Et il y a même un paragraphe qui vient d’un vrai site de l’internet !
Et puis y’a un chat aussi. Mais c’est pas ce chat-là.
Voilà
Je vous laisse avec Alice Webb. Une femme qui, comme son nom l’indique, vient de l’internet.