J’ai déjà utilisé (de manière douteuse) l’expression « le devoir de mémoire ». Je vais le refaire pour cet article.
Comme vous le savez, j’ai participé à cette grande aventure qu’était le webzine 42. J’ai gribouillé, paintisé, tapoté et insomniaqué pour cette œuvre continuelle, durant quelques années.

Tard dans la nuit, penchée sur sa table de travail, l’artiste solitaire termine une illustration pour le magazine 42.
Jusqu’à pas-longtemps, le site officiel dudit bidule permettait de télécharger les opus existants. Il était ici : http://cur.lv/gc9 (http:// 42lemag.fr/).
Pour une raison que j’ignore, ce site n’est plus disponible. C’est possiblement dû à une volonté de Cerberus, notre rédacteur en chef, d’arrêter de payer un hébergement que personne d’autre ne payait pour lui. On ne le dira jamais assez : le bénévolat, ça coûte de l’argent (aux bénévoles).
Alors, j’ai activé mon super-pouvoir de devoir de mémoire. Par bonheur, les magazines étaient depuis le début conservés au chaud dans mon dixe dur. Je les ais tous copiés dans dropbosque. Ils sont disponibles ici : https://www.dropbox.com/sh/r7z7kon33ulefc0/AACQzg6irzhE6dgtE879Y76Ta?dl=0.
Comme d’habitude, j’ai créé une url raccourcie, avec de la pub dedans, parce que c’est pas parce que je suis bénévole que je dois pas gagner d’argent : http://cur.lv/dxq0e.
N’hésitez pas à faire circuler l’une ou l’autre de ces url. Plutôt l’autre que l’une, d’ailleurs. Bon enfin faites comme vous voulez.
Et quoi d’autres ?
J’ai un collègue de boulot qui s’appelle Koupchou, il apprend une discipline bizarre, un mélange d’art martial et de cuisine, j’y ai rien compris, mais on s’en fout c’est pas le sujet. Koupchou est chargé, entre autres, des bidules techniques de l’Entreprise. Il m’a raconté un passage de sa vie :
− J’ai reçu la visite d’une entreprise vendeuse de bidules techniques. J’ai pu apprécier leur puissance commerciale. Ils sont venus avec une nana super canon et un type effeminé qui s’appelait Philou, au cas où j’aurais été gay.
− Mais ils auraient aussi dû venir avec un chippendale et une lesbienne, au cas où t’aurais été une femme.
− On s’était déjà contacté par téléphone, donc ils savaient que j’étais un mec.
− Tu crois qu’ils ont embauché des zoophiles, au cas où t’aurais été un chien ?
Ce qui est dommage, c’est qu’il n’a pas entendu ma dernière question, car il s’était mis à raconter sa vie à quelqu’un d’autre.
À part ça, la clim’ était en panne durant toute cette fin d’été, et j’ai trouvé ça sincèrement super parce que le concept de dépenser de l’énergie pour fabriquer du froid est vraiment stupide. Ça me fait choper des rhumes et des maux de gorge. Vive la non-climatisation !
Je vous laisse avec une pure image de WTF.