Nous avons récemment eu la chance de consommer un événement corporate, que je vais vous narrer.
Le but était triple :
- Le midi, bâffrer gratos.
- L’après-midi, réfléchir ensemble et ensemencer des idées pour la boîte.
- Le soir, re-bâffrer gratos (best rendement de bâffring gratuit ever !).
Vous l’aurez compris, cet événement était placé sous le signe de la semence.

Et c’est pas vraiment un jeu de mot car les mots ‘semence’ et ‘séminaire’ ont la même racine latine.
Le midi
Rien à voir, mais une coupure de courant était prévue dans les locaux. Ça arrive de temps en temps. J’aime bien, car c’est une excuse pour demander une demi-journée de télé-travail ou pour aller glander en salle de pause.
Par un miracle dont seul le département boîtal « Orgies Internes » a le secret, la coupure de courant n’a pas empêché de dispenser des mini-carrés de pizzas, correctement réchauffés avec tout le respect qui leur était dû. Youpi !
Je passe rapidement sur cette première partie : mangeaillerie et discutailleries de-ci de-là afin de laisser transparaître un minimum de contenance sociale. Vient ensuite le moment de se transférer au lieu événematoire principal.
L’entreprise ConcreteWorld.🌏 fait toujours le choix de placer ces lieux dans des zones un peu isolées, de sorte qu’on n’ait pas d’autres choix que d’y aller en voiture, donc de limiter notre éthylisation. Mais d’autre part, nous sommes encouragés à covoiturer. J’ai donc jeté mon dévolu sur Collèguette Platona, qui a accepté avec plaisir de nous transporter, Collègue Pagne et moi. Ainsi pourrais-je me pochtronner la gueule comme il se doit.
Collègue Pagne s’appelle ainsi car il vient parfois au travail affublé d’un vêtement éponyme, pour manifester son soutien aux Carabanais, les habitants d’une île-village du Sénégal rencontrant de nombreuses difficultés.
Collèguette Platona s’appelle ainsi car elle est l’un de mes fantasmes platoniques.
Je vous explique. Son corps ressemble à ça :
Inutile de préciser que cette dame ne m’attire pas physiquement. Mais par ailleurs on s’entend super bien et elle rigole à mes blagues débiles. Dans mes fantasmes, j’imagine donc qu’elle est complètement amoureuse de moi et qu’elle me trouve génial, en revanche on ne fait pas crac-crac. Il ne s’agit là rien de plus que l’un de mes nombreux mécanismes émotionnels d’auto-flattage d’ego.
Rien à dire sur le trajet en voiture. Nous devisons platoniquement de choses et d’autres. Nous arrivons au lieu prévu. Il s’agit d’un classique centre à événements corporates, celui-ci ayant la particularité de proposer des terrains olympiques de pétanques. On n’y jouera pas, mais le détail a son importance.
Je pose mon cadeau dans une hotte. La consigne était de fournir un présent pas cher ou fait soi-même. Ils seraient ensuite tous redistribués randomement. Je vous révélerai plus tard ce que j’ai apporté.
Café et petits gâteaux nous sont jetés en pâture. Je croise Collèguette Punkette. Nous déblaterrons sur le prestataire missionné pour ce semencinaire, que nous croisions de temps en temps dans les couloirs. Punkette pense qu’il n’aime pas les femmes, car il ne les salue pas. Je la rassure : ce monsieur n’est pas du tout mysogine, il ne salue pas les hommes non plus. Ça en a énervé plus d’un.
Personnellement, je m’en tape. Ce qui m’a toujours fait chier avec cette convention sociale du bonjour, c’est qu’absolument rien n’est prévu si tu croises deux fois une même personne dans la même journée. Il n’y a rien à lui dire. Ça me gêne énormément. À chacun de ces moments, je cherche ardemment un moyen de me donner une contenance sociale. Ça se finit en général par un sourire stupide, un onomatopée embarrassant ou une phrase inepte. Bon, c’est pas le sujet, on s’en fout.
L’après-midi
On s’installe à des tables rondes. Contrairement à un événement corporate précédent, je n’aurais pas de faux espoirs concernant l’éventualité de piacher durant les discussions. L’alcool est absent dès le départ.
On commence par des récits corporates de notre MégaChef et des vidéos de futurologues divers.
J’ai pas encore de nom pour MégaChef, promis ça viendra dès que possible.
Ce que je retiens de ces parénèses diverses :
- Une vingtaine d’année plus avant, deux courbes représentant je-ne-sais-plus-quoi se sont croisées. C’était le signe d’un changement de paradigme.
- Futurologue Quelconque : « il faudra se trouver des emplois complémentaires à l’Intelligence Artificielle, sinon tout le monde sera au chômage ». Alors moi je veux bien, mais si le fameux changement de paradigme sus-mentionné apparaît, est-ce que les notions d’emploi et de travail garderont leur signification actuelle ?
- Futurologue Quelconque : « avec le Revenu de Base, dans 50 ans on aura Technopolis et dans un siècle on aura Matrix ». Et alleeeez !! Bien sûr, puisque l’IA va changer tous les humains, ça sert à rien de mettre en place un mécanisme d’investissement générique dans les êtres humains, sous forme de Revenu de Base ! Gros tocard.
- Une fois de plus, nous nous voyons présentés un power-point comportant une image d’engrenages. Une fois de plus-plus, elle est buggée. Après les roues qui se chevauchent en tournant et le grand classique des trois roues toutes connectées ensemble, on a eu droit aux flèches de sens de rotation qui sont toutes dans le même sens. S’il vous plaît, chers marketeux et autres power-pointeurs, ne faites pas de slides avec des noms de dieu de bordel de merde de vieille pute borgne d’engrenages. Vous ne savez pas le faire. Vous trouvez inévitablement le moyen d’y claquer une couillardise qui aboutira à un système foireux. Arrêtez de vous faire mal et de nous faire mal. Merci. Merde.
Les gérants du centre à événements corporate ont pris soin de placer sur les tables des dépliants explicatifs et auto-promotionnels, sans oublier l’accessoire principal de tout pétanquistes olympiens : le petit crayon pour noter les points.
J’avais prévu le coup et avais apporté mon propre criterium. Mais c’est bien plus promoteur et respectueux d’utiliser le matériel qu’on nous met à disposition. C’est donc avec ce petit crayon que je réalise mon traditionnel dessin de réunion de le Travail. Vous l’avez déjà vu par ici. Pour pas me faire choper, j’active ma super-compétence de « retourner la feuille lorsque quelqu’un de sérieux passe à côté », acquise durant mes années collèges.
Petite pause bouffe et piache, puis vient l’étape d’ensemençage.
La personne sus-mentionnée missionnée pour cette étape se présente. Il s’agit de Prestataire Impoli, qui exerce le métier « d’Expectorateur Semencial ». Comme je suis un rebelle, je propose qu’on le désigne par « le Corporate Bullshiste ».
Ce monsieur nous explique le concept. Il s’agit de blablater dans notre table-ronde sur un sujet spécifique, pendant qu’un maître de table-ronde prend des notes sur un tableau. Ensuite, les équipes sont tradéridéra-isées, à l’exception du maître, qui reste le gardien de son sujet. Et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les équipes aient fait leur parcours complet. Chacune d’elle a un stylo de couleur différente, ce qui permettra par la suite de différencier quelle équipe a écrit quoi sur quel sujet. Cette technique d’ensemençage est nommée : « jeu de la multi-biscotte ».
Cette analogie entre la création d’idées et l’éjaculation est-elle sexiste ? Ça sous-entendrait que les femmes ne peuvent rien inventer. Pour équilibrer, est-ce que je ne devrais pas ajouter une analogie entre la création d’idées et l’ovulation ?
On peut utiliser le terme générique « gonades » pour désigner à la fois des testicules et des ovaires. Est-ce que l’écriture inclusive a défini un mot pour désigner à la fois l’éjaculation et l’ovulation ? Qu’est-ce qui est le plus sale entre le jeu de la biscotte avec du sperme et le jeu de la biscotte avec des menstruations ?
(On va pas mettre d’image ici).
Mais revenons-en plutôt à notre Corporate Bullshiste, qui ajoute que le « livrable » que nous devons fournir est constitué des notes prises durant nos réflexions successives. Je suis pas sûr qu’utiliser du vocabulaire corporate (le mot « livrable ») soit la meilleure manière pour créer une atmosphère ensemançante-ovulatorielle effervescente d’idées. Mais qui suis-je pour juger ?
Je ne me souviens plus précisément des sujets de table-ronde. Il y en avait un sur la diversité. On en a profité pour sortir des blagues de merde sur les inuits et les gauchers (deux minorités représentées à ConcreteWorld.🌏). À plusieurs reprises, des personnes me regardent d’un air interrogato-condescendant en faisant la remarque qu’il nous faudrait un vrai Système d’Information. Merci, je suis au courant, et je ne suis pas en train d’agir pour, car je travaille avec joie et abnégation sur l’outil Pochtronarr.
Notre Corporate Bullshiste passe entre les tables et tente de nous galvaniser, nous encourageant à noter tout ce qu’on trouve qui ne va pas. Moi ce que je trouve qui ne va pas c’est qu’il passe entre les tables et ça nous inhibe. Tout le monde sait que les éléments observés changent de comportement en présence d’un observateur. Il n’y a pas que les livrables dans la vie, il y a aussi les observables.
Moment de tension à la table-ronde tenue par Collègue Pioupiou-Géant. Celui-ci écrit peu lisiblement. Notre Corporate Bullshiste, qui s’était incrusté, le lui signale, et ajoute que ce sera difficile pour lui de recompiler les remarques si c’est noté aussi porcassement. Pioupiou fait alors l’effort d’écrire un peu mieux, mais ça ne convient toujours pas. Notre Corporate Bullshiste insiste. Pioupiou parvient à garder son flegme habituel en ne le regardant plus, y compris dans les moments où il est obligé de lui parler (laconiquement).
Nous tradéridéra-isons comme des petites toupies dans une arène Beyblade-Burst, et cette partie de jeu de multi-biscotte se termine. Notre Corporate Bullshiste demande à ceux qui ont appris des choses de lever le doigt, certains le font. Puis il demande la même chose à ceux qui n’ont rien appris, ce que d’autres font. Pour finir, il invite les gens qui le souhaitent à énoncer des remarques diverses.
Je me manifeste. L’assemblée pousse alors un cri de satisfaction général et quelques applaudissements naissent. Je suis tout fier et tout gonflé d’ego de voir que le monde me kiffe et s’attend à ce que je clôture cette épreuve par un moment de soulagement trublionesque.
Je signale que mon équipe avait le feutre de couleur jaune et que c’est complètement con comme couleur parce qu’on voit pas ce qui est écrit. On a été obligé, à chaque tour, d’expliquer au maître de table-ronde qu’il ferait mieux d’en prendre une autre et de noter qu’elle correspond au jaune.
Ça a plu. Des personnes sont venues me voir après pour me féliciter de mon intervention. Hasthag ego. J’en profite pour montrer à certains d’entre eux mon dessin terminé, dont je suis également très fier.
Après toutes ces émotions : moment joyeux de réconfort avec apéro, champagne et petits machins à manger. Comme d’habitude dans ce genre de situation, je rentabilise au maximum. Par-dessus le marché, je passe pour un mec bien en demandant à chaque fois qu’on me re-remplisse mon verre de champagne plutôt que d’en prendre un nouveau. Le petit personnel me remercie pour l’économie de vaisselle.
Soirée
Je croise Collègue Pioupiou-Géant, qui m’annonce d’un air blasé qu’il a reçu l’ordre de réécrire au propre tout ce qu’il a noté. Pauvre Pioupiou. Une personne random lui apporte du champagne of greater heal.
Collègue Lucène-Lapin apparaît déguisé en Père Noël, avec sa hotte remplie de nos cadeaux. Il s’assoit sur un fauteuil et chacun vient en prendre un. C’est une technique super classe pour mettre des filles (et aussi des mecs) sur ses genoux.
Je récupère une boîte standard de petits chocolats. J’ai cherché un peu à savoir de qui ça venait, sans trouver. Pas grave, c’est un cadeau qui me satisfait très bien. Le seul petit problème c’est que je ne peux en extraire aucune connerie ni aucun déblaterrage qui aurait trouvé sa place dans cet article.
C’est Collègue Lionel-Astier qui récupère mon cadeau, il en explose de rire. Il s’agit d’un coupe-papier-toilette, accompagné d’un petit mot expliquant au bénéficiaire qu’il peut soit le garder pour sa maison, soit en faire don à ConcreteWorld.🌏. En effet, le papier toilette des toilettes boîtales est parfois extrêmement difficile à couper, surtout lorsque le rouleau n’est pas entamé. Ça m’a valu des moments de rage terrible à blom-blomer fébrilement ce putain de rouleau pour en trouver l’extrémité et arracher péniblement des lambeaux de feuilles destructurés.
Collègue Lionel-Astier approuve l’idée et annonce que dès demain, ce prestigieux objet sera présent dans les Concrete-Gogues. Je suis heureux, c’est exactement ce que je voulais. C’était un coup risqué, car si le cadeau atterrissait dans les mains d’une personne d’un autre site, ou d’une femme, ou de quelqu’un qui aurait souhaité le garder, je n’aurai pas pu en profiter.
Est-ce que c’est sexiste de vouloir que ce soit un homme qui ait mon cadeau et pas une femme ? Et pour aller plus loin dans la réflexion : est-ce que c’est sexiste de vouloir séparer les toilettes des hommes et des femmes ?
Un collègue quelconque m’explique qu’il a récupéré son propre cadeau, comme ça « il est pas emmerdé et il a pas de mauvaises surprises ». C’est la lose totale. À une époque un peu déprimée de ma vie, je voulais me programmer ma petite descente aux enfers personnelle. J’y aurais certainement intégré des choses comme ça, entre deux étapes plus importantes.
Un magicien, dépêché sur place, passe entre les groupes et nous propose d’amusantes tromperies. Tout le monde est bluffé. Je m’attendais malgré tout à un peu mieux de sa part, il n’a pas fait de boules de feu.
Le repas se passe très bien. Bonne bouffe, alcool, discussions diverses, magicien qui continue son show.
J’ai compris l’un de ses tours (plus précisément, on me l’a expliqué). Il demande à trois personnes différentes de choisir un truc (un nombre, une couleur, un type d’accélérateur de particules). À chaque fois, il note quelque chose sans nous le montrer, chiffonne la feuille, et demande la réponse. À la fin, il montre toutes les bonnes réponses. En fait il à juste décalé l’écriture de chacune d’elle. Pour amorcer le truc, il avait ajouté une question initiale qui était sous une autre forme : choisir des boîtes d’allumettes dont il a appris les couleurs par cœur ou quelque chose comme ça. Bon, j’explique super mal, on s’en fout, on passe à autre chose. De toutes façons il a pas fait plus de boules de feu qu’avant.
À la fin du repas, les serveurs embarquent vivement nos bouteilles d’alcool. J’avais vu le coup venir et m’étais servi un plein verre juste avant. Mon voisin qui n’a plus soif me propose de terminer le sien. La soirée se suicide alors de façon spectaculaire, en une apothéose de molécule éthylée.
En effet, immédiatement après la fin du repas s’est amorcé un mouvement général de rentrage. J’ai trouvé ça un peu court. On aurait pu continuer de discuter un peu, ou danser sur « Royal Salute » de Brain Damage. Mais non. Go home direct.
Je me retrouve donc en voiture avec Collègue Pagne et surtout avec Colléguette Platona. Je suis aux anges, d’autant plus qu’elle nous avoue qu’elle va avoir besoin de nous pour la distraire, afin qu’elle ne s’endorme pas au volant. Ça ressemble à un début de scénario de film platonique (c’est l’inverse d’un film pornographique).
On discute de tout et de rien, puis on décide d’appeler des gens de la soirée avec la super voiture téléphonique de Platona. À chaque fois que ça décroche, on braille « Bonne annééééééé !!! » et juste après : « Tourne à gauche ! ». Y’a des gens qui ont vraiment cru qu’on leur donnait un conseil de direction voitural. On aurait pu en paumer de cette manière, ça aurait été très amusant. On propose également à certains de se retrouver en boîte de nuit, ce qui a parfois suscité de l’intérêt. Mais on s’est dégonflé et on a avoué que c’était une blague. #je_suis_trop_vieux_pour_ces_conneries.
Puis on rentre platoniquement dans nos maisons respectives.
Épilogue
Tout d’abord, je me dois de compenser l’image d’indienne toute maigre que j’ai placée précédemment.
Le lendemain, debriefing général. J’apprends que notre Corporate Bullshiste a collé, voire dragouillé Colléguette Carnea pendant une bonne partie de la soirée. Ce gars est vraiment un tocard. Je l’imagine bien chez lui, au milieu de la nuit, alors que sa femme dort. Il se lèverait en douce pour se masturber, déguisé en Louis XIV, tout en écoutant du Wagner et en s’imaginant recouvrir le corps de Carnea de tranche de rumsteack Label Rouge, le tout « avec son petit coussin pour s’essuyer les doigts ».
Ça rejoint la notion de semencinaire.
Quelques semaines plus tard, nous recevons le livrable final, c’est à dire un rapport computant l’ensemble de nos remarques (y compris celles notées par Collègue Pioupiou-Géant).
Extrait :
Les supérieurs hiérarchiques doivent porter une attention abnégationelle à la priorisation des tâches de leur ouailles. Il faut réaliser en premier ce qui est facturable.
Oh, Chef Random, le tocard social de mon ancienne boîte, m’avait sorti exactement la même ineptie imprécise lorsque je l’avais interrogé sur l’ordonnancement de mes tâches. Je m’étais alors demandé ce que j’étais censé faire entre : terminer un projet qui sera facturé à la livraison, et claquer de la maintenance qui est facturée en continu chaque année.
Alors évidemment, le chef aurait répondu : « le projet d’abord, on s’en fout des maintenances ». Et l’année suivante, le client de la maintenance n’aurait plus voulu payer, parce qu’on n’aurarait rien fait. Et le chef serait revenu à la charge en me houspillant : « vous avez rien branlé espèce de branquignol, c’est de votre faute si on a perdu ce client ».
Cela dit, dans mon ancienne boîte, ça s’était pas passé comme ça. Chef Random avait répondu : « faites le projet, mais n’oubliez pas les maintenances, c’est important aussi ». Puis quand il a été débouté de son poste comme un malpropre, la réponse officielle de Chef « » à mes demandes de priorisation était : « » (il ne répondait pas), et sa réponse officieuse était « mais c’est des vrais gamins ! Ils sont-y donc pas capables de décider ça tout seul ? ».
J’ai déjà raconté tout ça, mais les souvenirs sont remontés et j’ai éprouvé le besoin de cracher encore un peu de ma bile. Désolé.
Un dernier extrait du livrable final :
Blasonnement parlant, l’image de ConcreteWorld.🌏 est espiègle et raffinée, percutante et disruptive.
Et sinon, il y avait une faute dans le rapport. Chouette. Je vais pouvoir faire le lèche-cul : la signaler de manière innocente, et par là-même prouver que je l’ai lu en entier et que donc je suis impliqué à donf’ de ouf’.
Source des images
Fioles de sperme
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xa
https ://www .mynewshub.cc/utama-sensasi/lelaki-thai-ditahan-seludup-air-mani-untuk-wanita-gersang/
C’est rigolo le sperme. Là y’a des trucs écrits sur les étiquettes mais c’est pas l’alphabet latin. Ah en fait si, j’avais pas bien vu. C’est juste que comme le texte est tourné, et qu’il est pas tourné pareil pour toutes les fioles, ça donnait vraiment l’impression que ça faisait des lettres bizarres. Désolé je suis bizarre. J’ai jamais éjaculé dans une fiole. Il faudra que j’essaye. Mais j’ai déjà éjaculé sur un article scientifique. C’était pour faire une photo marrante pour un article sur le blog Sam et Max. Je vous laisse retrouver où il est.
Athiya Shetty, une mannequin indienne
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xb
https ://www .pinterest.fr/pin/246783254560865935/
Elle est très jolie, mais elle est quand même assez maigre. Par contre son espèce de fringue-combinaison-veste-pantalon avec des petits points blancs dessus, ça fait vraiment bizarre. Et pour le coup, si on insiste un peu, ça rejoint à nouveau le thème de l’éjaculation. La pauvre dame s’est fait mouchetée de petites taches blanches. Ha ha ha. C’est pas une faciale, c’est une vestimentiale. Et sinon il y a des arbres en arrière-plan mais je suppose que tout le monde s’en fout.
Image de la série Star Trek
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xc
https ://cupidorcats .wordpress.com/2013/12/29/13-awkward-moments-when/
Euh… De quoi exactement je pourrais parler ? De la moquette vestimentiale du mec ? (enfin plus exactement du truc). De la gueule qu’il fait ? De la nana à côté qui a l’air totalement normale alors qu’elle pourrait se permettre de pas l’être, vu que le truc à côté ne l’est pas du tout ? Je sais pas. J’ai jamais regardé de Star Trek. Ah si une fois, mais c’est une autre histoire et je l’avais pas regardé en français. La série a pas si tant percé que ça en France en fait. Enfin c’est l’impression que j’ai.
Engrenages de montre très précis
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xd
https ://www .pinterest.fr/pin/74098356339546298/
C’est super classe. Par contre je crois qu’on a oublié de dire un truc aux horlogers. C’est plus la peine de se faire chier à fabriquer des toutes petites roues et à faire assembler ça à la main par des esclaves-experts. Maintenant il existe des cristaux de zirblorglurghium qui peuvent mesurer le temps avec une précision tout aussi précise si ce n’est plus. Tu mets ça dans un ordinateur, un téléphone, ou même un radio-réveil, et ça te donne l’heure. Et tu peux faire assembler ça par des esclaves-ouvriers. Magique non ? Horloger en carton.
Photo de savonette dans une douche avec plein de mains.
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xe
http ://kwangjae .com/453
Bon, euh… Apparemment c’est une image publicitaire pour la promotion du rugby ou quelque chose comme ça. C’est quand même un peu osé. Et ça va pas aider les clichés sur le sport, les vestiaires, etc. Mais après qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Je joue pas au rugby ni au foot. Moi je suis plutôt dans le club de la pédale. Ça veut dire que je fais du vélo. Ha ha ha. Au fait, pourquoi le mot « pédale » est maintenant associé à l’homosexualité ? Est-ce que c’est juste dû à la ressemblance sonore avec le mot « pédéraste » ? On s’en fout.
Une chope de bière en jambon
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xf
http ://www .jannorris.com/today-in-the-world-of-food-news/grill-recipes-bacon-explosion-bacon-weave-whatever-you-call-it-bacon-rules/
Je suis pas forcément fan du jambon, mais je suis super fan de la bière. Alors je trouve cette idée super. Par contre je me demande ce qu’il y a à l’intérieur. On dirait une sorte de fromage fondu. Comment ça fait pour tenir tout ce bazar ? Si tu montes une chope en jambon et que tu fais couler du fromage dedans, y’a tout qui se casse la gueule non ? Même si tu mets ça dans un moule en forme de chope géante-géante et que tu l’enlèves après. Il y a peut-être une charpente interne en bâtons de bretzels.
Le coupe-papier-toilette
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https ://twitter .com/motiontwin/status/925377424346484738
En réalité, c’est l’épée « charognarde » du jeu vidéo Dead Cells. Les créateurs du jeu ont demandé à une spécialiste (celle qui gère ArsynalProps) de fabriquer une version « monde réelle » de l’épée, pour les salons, les shows et etc. Et comme j’adore ce jeu vidéo, ben j’ai pas pu m’empêcher de faire un petit clin d’œil ici. J’arrive toujours pas à battre « The Hand of the King ». Je suppose qu’il est facile à vaincre avec un peu d’entraînement. Mais il faut environ une heure de jeu pour arriver à ce boss, et avoir droit à 5 minutes d’entraînement, pour finalement crever lamentablement. Alors je vais y arriver mais c’est pas pour tout de suite.
Le magicien
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https ://www .pinterest.fr/pin/480196378996531998/
Ouais bon c’est une image générique d’un magicien générique pété de classe qui fait des sorts de oufzor. Rien que de très classique. Mais le dessin est quand même bien fait et je suis à chaque fois étonné et interrogé de comment on peut réussir à faire des dessins comme ça. Est-ce que c’est de la peinture ? Du crayon ? Du pixel art sous Paint ? Du Photoshop ? Vous travaillez à la plume ou au pinceau ? Où est le fromage ? Par contre il a les doigts un peu long le mec. C’est peut-être le sort qu’il est en train de faire qui lui rallonge les doigts.
Image de Google Street View avec le rond-point de la mort
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http ://howtofailyourdrivingtest .blogspot.fr/2011/08/roundabout-of-doom.html
Très étrange. Apparemment c’est un rond-point qu’il faut prendre par la gauche. Je comprends pas tout. Comment tu rejoins la voie de droite quand tu sors de ce rond-point ? Tu te croises avec ceux qui rentrent dedans et qui doivent prendre la voie de gauche ? Faut être sacrément tordu. D’ailleurs les waypoints de Google Street View semble s’être également planté. Ce sera beau quand on aura des voitures auto-conduisantes qui se baseront sur ces waypoints. Monde de merde. J’ai jamais aimé conduire, mais quand je vois des ronds-points de la mort comme ça, je me dis que les constructeurs de route détestent vraiment l’humanité.
Une indienne avec des formes
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xj
https ://www .pinterest.fr/pin/574631233694372161/
Ah elle est quand même plus jolie cette personne ! Euh… J’espère juste que c’est pas une photo d’une indienne random et que je viens de pourrir son droit à l’image. J’ai pas l’impression car ça semble bien préparé et bien posé comme photo. N’empêche, c’est galère de trouver des photos de femmes rondes indienne sur internet. Qu’est-ce qu’elles fabriquent ces dames ? Elles sont pas toutes méga-maigres, quand même ! Au fait, pourquoi j’ai choisi de mettre des indiennes dans cet article ? Aucune idée. J’ai commencé par chercher une mannequine jolie mais maigre, je suis tombé sur mademoiselle Shetty donc, et j’ai embringué là-dessus. C’est tout.
Gif animé de gens corporate en train de faire « yeah ! »
https://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=xk
https ://www .gettyimages.co.uk/detail/video/group-of-happy-and-positive-business-people-celebrating-stock-footage/181846761
Trop marrant. J’ai pris une mini-vidéo, j’ai extrait quelques images et ça a donné cette animation super bizarre. Ça fait vraiment artificiel et complètement désordonné. La personne que je préfère, c’est le gars qui apparaît à droite derrière le black. Sa tête sort de nul part, il a une expression du visage trop bizarre, et pouf, il disparaît direct pour réapparaître ensuite. On a l’impression qu’il essaie de fourrer la chinoise du milieu, qu’il pousse vraiment fort son zizi dans son vagin (d’où son expression du visage), mais que peut-être il arriverait vraiment pas à le rentrer parce qu’elle aurait par exemple un tout petit vagin. Et la chinoise elle fait juste « youpi » comme tous les autres, elle se rend carrément compte de rien.
Franchement la première série Star Trek, ça vaut le coup de se la mater, rien que pour le côté rétro-rigolo-kitsch-mais-quand-même-en-avance-sur-son-temps-à-l’époque-mais-comme-ça-fait-50-ans-maintenant-c’est-juste-kitsch-et-un-peu-ridicule. Sur ce, live long and prosper.
Realizamos recarga de todo tipo de extintores.
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