Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #13

Aujourd’hui c’est la traditionnelle célébration du Raffarin Pète-Gonade Memorial Day. Si vous ne savez pas ce que c’est, lisez mes articles précédents de cette même catégorie. Comme dit dans des articles précédents de pas-cette-catégorie, je suis à l’arrache sur un peu tout.

Cette alarrachitude risque de se propager de manière alarmante dans l’ensemble de « l’emploi du temps de mon temps libre ». Ça ne veut rien dire puisque par définition le temps libre est libre et ne devrait donc pas être destiné à un emploi quelconque, mais on n’est plus à ça près. Je propose donc de torcher très vite cet article par la technique de l’écriture spontanée : une scriptorrhée (diarrhée écrite) frénétique, néphrétique, éperdue et désespérée.

Scriptorrhée

Cette année à nouveau, le RPGMD ne nous a pas été offert par Chef Tabarnak. Les quelques fois où on me le gratifia généreusement auront donc été une joyeuse exception dans ma vie professionelle de le Travail. Qu’est-ce que je croyais en même temps ? Ha ha ha.

Ce blog est toujours vivant, mais je sens dans mon cerveau une auto-censure. Certaines conneries que j’écrivais avant sur mes collègues et sur mes tentations de commettre le péché de glandouille, je n’ose plus trop les écrire maintenant. La frontière avec le Monde du Tra-tra est devenue poreuse. J’ai parlé de Squarity à de nombreux collègues, et je parle abondament de Squarity ici. Des liens peuvent être fait. Squarity… C’est mon « projet infini », j’en suis maintenant persuadé. Je détaillerais ce concept de « projet infini » une autre fois. Si mes collègues découvrent tout ce bordel, ma réponse officielle sera que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr », qui travaille dans une entreprise fictive, et à qui il arrive de nombreuses aventures. Je suis en train de dire, en tant que personnage fictif nommé « Réchèr », que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr ». Réchèr-ception ! Je vous promets de faire tout mon possible pour conserver la qualité d’écriture chaotique de ce blog, malgré cet auto-muselage que je sens progressivement creeper dans mon cerveau.

La semaine dernière, j’ai dit à cesdits collègues que Raffarin était un connard. Collègue WouWoush a répondu : « enfin voyons, mais non, il nous a bouffé un jour férié mais c’est pas forcément pour ça que c’est un connard, ça mériterait d’être étudié ». Bizarre… Collègue WouWoush s’appelle ainsi car il a une coiffure qui lui permet de faire « WouWoush » avec ses cheveux, ce qui serait significatif d’un mec qui se la pète. Attention, lecteurtrice ! Je précise bien que ce n’est pas mon avis personnel ! Je vous explique. J’étais dans la rue en compagnie de quelqu’un d’autre, que nous appellerons sobrement « PouêttPouêtt ». Un peu plus loin sur l’autre trottoir se trouvait Collègue WouWoush. Or, voilà-t-il pas que PouêttPouêtt me souffle discrètement : « regarde ce tocard avec sa coiffure pourrie wouwoushisable, il se la pète vraiment ». Ce à quoi j’ai répondu : « Mais enfin PouêttPouêtt, cessez cette impertinence ! Cette personne est un collègue de le Travail ». J’ai salué Collègue WouWoush de la main et nous avons continué de cheminer. Tout ça pour dire que c’est pas moi qui trouve que Collègue WouWoush se la pète avec sa coiffure. Moi je trouve qu’il se la pète, mais pour tout un tas d’autres raisons qui ne sont pas liées à sa coiffure. Et je peux même pas les raconter ici car ça l’identifierait trop précisément. Saleté d’auto-muselage. Stupide personnage fictif que je me suis inventé et qui est trop pétochard pour déblatérer ce qu’il souhaiterait déblatérer sur ses collègues fictifs.

Pas de NorthSec cette année, trop à l’arrache. Désolé.

Comme vous l’avez vu récemment, j’ai fini le Ludum Dare et j’ai eu mon classement. Et j’ai aussi fini la création du challenge pour la THCON. Il est actuellement en cours de validation dans l’équipe organisatrice, et j’espère qu’il plaira. J’y ai mis du cœur et je me suis senti un peu bizarre durant sa réalisation. Comme promis, il y aura un post-codem du Ludum Dare, et peut-être en même temps un mini post-créationem-du-challenge de la THCON. J’ai envie de vous raconter pourquoi je me suis senti bizarre. Je vous tiendrai au courant, mais pour l’instant, il faut que ça reste secret. Je sais pas si je pourrais participer à la THCON, j’aimerais bien. J’ai demandé comment ça pourrait se passer. Peut-être que je pourrais me joindre en tant que « candidat libre et non classé ».

Je ne raconte plus trop d’aventures de mes événements-soirées corporates du Monde de le Travail. Parce qu’il n’y en a plus beaucoup. Ça va peut-être revenir. J’essayerais aussi de vous faire un medley d’anciens mini-événements que je n’ai pas pris le temps de raconter. Des lambeaux de souvenirs qui restent encore accrochés à ma mémoire.

Je suis en télétravail complet, comme plein d’autres gens. Depuis le premier confinement. Avec un tout petit retour sur site entre deux confinements. Est-ce que ça me convient ? J’aime bien le télétravail pour une raison assez stupide : mon PC perso est super lent et tout pourri. À chaque fois que j’achète un PC, c’est la merde. J’ai essayé plein de technique : acheter à des collègues, à des monteurs spécialisés, à un supermarché qui vend du standard, … Ça finit toujours mal. Le biniou devient super-lent et super-pourri. J’ai pas l’impression de faire des trucs ésotériques ni d’installer des logiciels diaboliques. Et donc, avec cette histoire de télétravail, j’ai mon PC du boulot à la maison. C’est pas moi qui l’ai acheté, ni qui l’ai choisi. Et c’est tant mieux, car du coup il n’est pas maudit et fonctionne très bien. Rien que pour ça le télétravail est un avantage pour moi. Les choses que je faisais avant avec mon PC perso pourri, je les fais maintenant avec mon PC du boulot. Il reste fonctionnel, rapide et peu bruyant. Ça fait plus d’un an que c’est comme ça. C’est bien la preuve que les pourrissages de mes PC ne proviennent pas de ma façon de m’en servir, mais de la malédiction sus-mentionnée.

Be cuuuursed !

Il y a également des absences d’avantages à ce télétravail : je ne fais pas d’économie de transport, car le transport ne me coûtait rien (vélo et bus gratoche). Et il y a malheureusement des désavantages. Mes dépenses ont augmentés : en chauffage, en papiers toilettes et en mouchoirs. Avant je piquais les serviettes en papier des essuis-mains dans les chiottes du boulot et je m’en servais comme mouchoir. Je lis moins de livres, puisque le seul moment où je lisais était dans le bus. J’ai acheté « Rise of the videogame Zinesters » de Anna Anthropy et je l’ai à peine commencé. Foutu virus.

Bien évidemment, les contacts humains me manquent. Pour moi, ce manque s’exprime d’une manière étrange. Je remets en scène dans ma tête les moments où j’ai eu l’occasion de faire le kakou et le roi du pétrole devant mes collègues. Certains de ces moments sont réels et ont vraiment eu lieu, d’autres sont totalement fictifs. Je suis un personnage fictif qui s’est imaginé des moments fictifs avec ses collègues et qui les revit fictivement pour tenir le coup. Ficti-ception.

Le monde entier s’accorde à dire que globalement « il n’y a plus de pognon nul part ». Les États n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à maintenir les services publics. Les gens n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à acheter les biens de base. Les petites entreprises n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à embaucher. Les fournisseurs arnaquent leurs clients en leur vendant des trucs pourris. Les clients pressurisent leurs fournisseurs en retardant les paiement car les produits livrés ne conviennent pas. Les grosses entreprises sont organisées en petits départements distincts, dont chacun est considéré comme une petite entrepris qui n’a pas plus d’argent qu’une vraie petite entreprise. Où est passé tout le pognon ? Les footballeurs ? Dubaï ? Les GAFAM ? Les stars de la télé-réalité ? Las Vegas ? Les cartels de la drogue ?

Voilà une personne qui ne se la pète pas à wouwousher ses cheveux

Ce sera tout. Je vomis l’antenne. (Ça veut dire « je rends l’antenne »).

Ludum Dare 48 : Snake Match

Comme promis, voici ma participation au Ludum Dare 48.

C’est par ici pour y jouer directement.

Et par ici pour la fiche du Ludum Dare.

Vous êtes Léon le python, vous mangez les fruits et vous les alignez pour réaliser des Match-3. Parviendrez-vous à aller suffisamment profond pour retrouver votre créateur, le « Guide on Van-Random ? »

Le nom du créateur est bien évidemment un jeu de mot bancal avec « Guido Van Rossum », le vrai créateur du langage python. Littérallement, ça veut dire : « le guide sur un van (une voiture) aléatoire ». Si vous parvenez jusqu’à lui, vous verrez qu’il y ressemble effectivement.

Quelques conseils de jeu :

  • Si vous êtes bloqués (serpent trop court, blocs qui barrent le passage, …), remontez votre serpent jusqu’en haut pour repartir du début. Vous conservez vos points d’expérience.
  • Au début c’est important de gagner des XP pour monter de niveau, car votre serpent ne peut pas aller très loin. Après on s’en fiche, vous pouvez bourriner la flèche du bas pour aller le plus profondément possible. C’est mal équilibré, je sais.

Si vous n’arrivez pas à atteindre le Guide on Van-Random, vous pouvez tricher. Dans le code du jeu, (zone de texte à gauche), vers le début, se trouve la ligne suivante :

DEEP_WON = 248

Mettez un nombre plus petit (par exemple : 20), puis cliquez sur le bouton « Exécutez » au milieu de l’écran. Vous devriez parvenir à atteindre votre créateur.

J’ai twitché l’intégralité du développement du jeu. Si ça vous intéresse, regardez-le assez vite. Dans une semaine, ça va disparaître dans les limbes de twitch. Y’en a pour 14h de vidéos quand même.

Pas plus de choses à dire que ça pour l’instant. Y’aura un article post-codem, mais peut-être moins long que celui du LD47.

Et maintenant, go création du challenge pour la THCON. À plus tard tout le monde.

Pour l’image de femme ronde, j’ai hésité entre faire une référence au thème de ce Ludum Dare : « Deeper and deeper », ou faire une référence aux fruits de Snake Match.

C’est plus difficile de trouver des images de femme ronde avec des fruits qu’avec du « Deeper and deeper ». Vous constaterez donc que je passe du temps, parfois plus que nécessaire, pour rester dans la décence et la sobriété.