paroles et airs de chanson que chantent les enfants dans les cours de récrés. De l’ecole primaire jusqu’au lycée. Sexe, violence, absurdie, enfance, adolescence.
Vous connaissez mon amour pour les chansons pipi-caca de l’enfance et la pré-adolescence. Il s’agit là d’un pan de notre culture que j’ai à cœur de faire foisonner et de transmettre.
Récemment est venu à mon cerveau le souvenir d’un morceau datant de l’âge d’or de la techno-dance. Il passait les samedis soir sur une radio de djeun’s : NRJ, Skyrock ou Fun Radio. Je ne sais plus laquelle. Ça remonte à loin, à l’époque le mot « djeun’s » n’existait même pas, alors que maintenant y’a plus que les vieux qui l’utilisent. Chienne de vie.
J’avais vaguement les paroles en tête. J’ai demandé à Bing, Google et DuckDuckGo. J’ai trouvé un seul résultat. Celui là (http:// www. soundamental.org/forum/index.php?showtopic=53&page=2#entry622)
À partir de là, j’ai récupéré le titre et le nom du groupe (qui m’étaient inconnus). Il s’agit de « Dieu vous garde », par le groupe Barbes III.
La suite à été facile, les moteurs de recherche étant beaucoup plus prolixes quand on leur fournit une information ne nécessitant pas de recherche trop approfondie (ha ha).
Vous pouvez écouter la chanson ici (http:// www. musicme.com/Barbes-Iii/albums/Dieu-Vous-Garde-3610150277879.html) ;
ou bien, un verre de vin à la main, assis à la chaleur d’un bon feu, votre labrador pure race allongé à vos côtés, vous pouvez apprécier l’hommage de cette honorable revisitation (http:// dj-yoda-the-first.skyrock.com/2153847837-MIKA-DJ-YODA-BARBES-III-VS-MIKA-DJ-YODA-DIEU-VOUS-GARDE-Odeur.html) ;
ou encore, en apprendre plus sur le contexte créatif ayant conduit à l’œuvre, ses auteurs, ce qu’ils sont devenus ensuite (http:// giorgino999.blogspot.fr/2010/11/barbes-iii-dieu-vous-garde-maxi-45t.html).
Olivier Brocheriou, le personnage principal du film « 4 garçons pleins d’avenir », fait partie des géniteurs. Ce n’est pas rien.
tchi-tchink, tchi-tchiiink (bruit de caisse enregistreuse)
N’importe quel cuistre de l’internet vous le dira, la SEO (Search Engine Optimisation), c’est le nerd et la glaire, c’est voire même littéralement biblique.
Or, il me semble que j’ai trouvé là un gisement de SEO encore inexploité. En effet, les paroles de cette chanson sont difficilement trouvables, en particulier dans les supermarchés de la rime tels que lyrics.com. Je me propose donc de bien vite combler ce trou dans notre patrimoine, et de glaner le substantiel nombre de visiteurs qui en décombera.
Barbes III Dieu vous garde !
J’étais sur mon lit ébaubi
Quand tout à coup quelqu’un me dit
Est-ce ta bouche ou ton sexe est gris,
Qui diffuse une odeur pourrie ?
J’enfile sauvagement Gigi,
Quand tout à coup quelqu’un me dit
As-tu fermé le frigidaire ?
Car maintenant ça sent le derrière !!
Conclusion de cette chanson :
Reste propre, du sol au plafond.
P’tit con, la vie est loin d’être saine,
Les chaussettes sales, c’est la haine.
Salut c’est la grande gueule aux bottes fourrées,
J’avais le même problème à chaque fois que j’avais une gonze dans mon 38 tonnes.
Y’avait une odeur tenace, j’ai trouvé, c’était mes chaussettes.
J’comprends pas, j’aime bien mon odeur moi !
Ça reste approximatif. Par exemple, le mot « ébaubi » me semble totalement ovniesque compte tenu du niveau du reste des paroles. Malheureusement, je n’arrive pas à m’assurer du texte exact. C’est peut-être « J’étais sur mon lit, et Bobby », mais du coup, ça ne veut plus rien dire avec la suite de la phrase.
De même pour le « sexe est gris » : « sexe aigri » ? « Sait que c’est gris » ? « Sec s’aigues rit » ?
À mon époque djeun’s, quand j’écoutais cette chanson dans mon lit avec ma radio pouillave, je n’avais même pas compris le « sauvagement Gigi ». Pour moi c’était : « J’enfile Sauvage, mon Gigi ».
Je m’imaginais que « Gigi » était un mot djeun’s pour désigner le slip, mais genre ultra-djeun’s, tellement d’avant-garde qu’aucun de mes potes ne le connaissaient. Dans la chanson, le type avait décidé de donner un nom à son slip : « Sauvage ». Ça restait cohérent, vous dis-je.
Et donc, Gigi ?
Je ne sais pas qui est cette Gigi. Peut être qu’elle vient d’Agostino (une ville célèbre en technoland). Ou peut-être que c’est Gigi Starr, dont voici quelques photos.
Approchez, petit visiteurs ! Approchez ! Donnez-moi de votre visibilité ! Search-engine-optimisez-moi !
Cet article va parler d’ours en peluche. Pour illustrer mon propos, je comptais bien entendu vous mettre une jolie femme ronde qui ferait des papouilles à un ours. Mais j’en ai pas trouvé qui me plaisait. À la place, voici une image de femme pas ronde avec un ours:
et une image de femme ronde avec pas d’ours.
Ceci étant acknowledged, allons-y.
L’histoire que je vais vous raconter s’est passée il y a longtemps. À l’époque, j’avais tellement d’espoir dans l’humanité, qu’il m’a fallu deux paliers pour
Réaliser que tout était foutu
premier palier:
J’avais 4 ans. C’était la fête de l’école maternelle ou je sais pas quoi. Il y a une projection de « petits films ». Ça raconte l’histoire d’un ours en peluche, dont je tairai le nom pour l’instant, afin d’avoir un minimum de suspens dans l’article. (Il y a d’autres choses digne d’intérêt dans cet article, en plus du suspens).
L’ours a un nom stupide. Je change l’une de ses lettres et obtient un « gros mot ». Je suis assez content de moi.
Quelques années plus tard, ce passage de ma vie ne m’a laissé qu’une trace très vague. Le jeu de (gros) mot que j’avais fait me semble tellement évident que je m’imagine avoir inventé tout cela. Personne n’aurait osé affubler un personnage de (petit) film d’un nom aussi débile. Je range donc ce souvenir dans mes « élucubrations bizarres imputables au flou mémoriel de la petite enfance ».
C’était donc le premier palier. Un psychologue qui passerait par là appellerait ça un déni de réalité. (Puis il se prendrait les pieds dans une peau de banane de Proust, tomberait la tête dans une merde du stade anal et casserait sa montre à gousset de sale riche).
deuxième palier:
J’ai au moins 14 ans. Quelqu’un me dit, pour rigoler: « Conargol!! »
Et là, tout ressurgit d’un coup. Il ne s’agissait pas d’élucubrations. Il existait bel et bien, il avait des espèces de couettes et il bossait à l’ORTF. C’était lui :
L’ours Colargol, qui chante en fa et en sol, et qui est, bien évidemment, hautement gros-motisable.
C’est là que j’ai réalisé que l’humanité était foutue d’avance, qu’elle était atteinte de schizophrénie profonde et ne parviendrait jamais à se comprendre elle-même.
Non pas que je pense que l’ours, ses histoires et ses chansons puissent être corrompus et décadents (de toutes façons j’ai tout oublié). Le problème, c’est que les ahuris qui ont eu l’idée de ce nom ne se sont pas aperçu que ça faisait « connard ». Ça ne leur a pas sauté aux yeux, alors que n’importe quel crétin de gamin (Entre autres, moi) aurait immédiatement fait le rapprochement.
Cette histoire horrible signifiait que le monde des adultes et leurs ours musicaux serait toujours à des milliers de kilomètres du monde des enfants et de ce qu’ils avaient, eux, dans la tête. Les deux mondes ne pourraient jamais jamais se comprendre.
C’était fini. Je n’avais plus qu’à rentrer chez moi pour pleurer, pleurer et pleurer, tout en essuyant mes crottes de nez sur le mur des toilettes parce que je trouvais ça cool.
J’entends d’ici les gens rétorquer: « ouais, mais en tant qu’enfant, c’est aussi à toi d’évoluer. Si t’es pas capable de penser à autre chose que des gros mots quand on te parle d’un mignon petit ours qui fait de la musique, c’est que t’es qu’un bébé. Une fois que t’as fait ton jeu de mot à la con, tu aurais pu passer à autre chose. Il faut changer. Grandis un peu bordel! Et puis, et puis, et puis décalotte ton sexe et fourre-le dans le gâteau aux marrons, ça t’apprendra la vie, sale gamin! »
Ce à quoi je réponds: « Pas d’accord. Le nom d’une personne c’est important. Les gros mots c’est important. Quand vous êtes un enfant, vous pouvez pas vous en sortir si vous avez rien qu’un petit ours dans la tête. »
qqdqzzzzzzzsqzd
Quand vous êtes un enfant, vous avez besoin d’un tas de trucs pour survivre (de la bouffe, une maison, une éducation, …). Ces choses sont fournies par les adultes en général, et les parents en particulier. C’est très bien. Merci beaucoup.
Mais il vous faut aussi de la culture. Des concepts, des histoires, des symboles, tout un fatras qui va dans le cerveau, et qui sont nécessaires à son fonctionnement.
Eh bien cette culture, vous devrez la fabriquer vous-même. Ne comptez pas sur les adultes pour vous en fournir une. Elle ne vous conviendra pas.
Avec tes mains et tes idées, amuse-toi, et sois-en fier.
Et lorsque vous vous serez suffisamment entraînés à construire vos propres histoires, vos propres chansons, vos propres comptines, vous pourrez alors progressivement évoluer vers des choses plus adultes. Et pourquoi pas, créer de la « vraie » culture d’adulte.
Je suis content d’avoir transformé cet idiot de Colargol.
Plus tard, en lisant des trucs de science-fiction qui se voulaient hyper tendance dans le vocabulaire, j’ai appris l’existence du mot « propergol ». C’était plutôt marrant. Mais du coup, ça pétait l’ambiance qu’avait voulu installer l’auteur dans son récit. Je crois qu’il faut se méfier des mots qui finissent par « gol ». Hein, mes petits mongols!!!
J’ai pas fini
Comme j’aime bien documenter mes articles scientifiques, j’ai tapé « conargol » dans un moteur de recherche. J’ai atterri sur une petite perle magique qui m’a fait très plaisir. (http:// web.archive.org/web/20060711182536/http://oldelafetmonsieurd.free.fr/conargol1.htm)
Edit 2013-05-31: Lien mort. Il semblerait qu’Oldelaf et Monsieur D aient supprimé leur si joli site perso. C’est pas grave, webarchive est là pour ça. Y’a juste que j’arrive pas à retrouver la fameuse mise en forme jaune-foncé sur jaune-clair. C’est pas grave. « Éternellement restera, pour le monde entier, le plus important, à savoir: le texte et les images ».
Dans une magnifique mise en page web 0.5 qui fait bien saigner des yeux comme les homo internetus savent faire (feat. texte jaune-foncé sur fond jaune-clair), Oldelaf et Monsieur D nous content l’histoire de Conargol. (Accessoirement ils font aussi de la musique, que vous trouverez un peu n’importe où). Dialogues pourris, onomatopées à la con et jeux de mots douteux sont de mise.
Et vous savez quoi? Tout cela me rassure, parce que jusque-là, je croyais que j’étais le seul à faire ce genre de choses dans ma tête et à me poser ces questions, qui devraient sauter aux yeux de l’humanité entière. Exemple:
Pourquoi l’autre con s’appelle Davy Crockett? Merde! Croquette pour chien! Vous croyez que c’est un nom sérieux pour un personnage?
Pourquoi personne ne réalise que « poupée Barbie », ça ressemble à un mot qu’à rien à voir: « Barbe »!! Et qu’en est-il de Barbie Klaus?
« There are 3 billion people who don’t look like supermodels, and only 8 who do. »
Merci. Merci. Merci, Oldelaf et Monsieur D. Vous êtes mes nouveaux amis de la musique.
Bon, en fait, je suis un peu obligé qu’ils soient mes amis, parce que ma chérie les a découvert avant moi et qu’elle passe leurs disques en boucle. (Elle ne sait encore pas qu’ils ont officiellement conargolisé Colargol. Je vais lui faire la surprise. Hi hi hi.)
J’aime beaucoup aussi leur chanson sur le crépi. Pour avoir passé toute mon enfance dans une putain de maison crépifiée, je ne peux que leur redire merci, merci, merci.
Sinon, il y a ça aussi (http:// dekkard.blogspot.com/2006/03/les-idoles-de-l-enfance-tournent-mal.html).
C’est un débile qui s’appelle Dekk, et qui a réécrit la chanson. Maintenant, le nounours pète en fa et en sol, et il boit. Ha ha ha. Trop bien.
J’ai parcouru vite fait son blog. Apparemment ce monsieur est fan de Chuck Pahlaniuck et du film Fight Club. Dans son article du 29 juin 2008, il dit: « Je m’en fous du pouvoir d’achat mais pas de mon temps libre ».
J’ai donc officiellement décidé de sacrer cette personne: « mon nouvel ami de l’internet ». (Je sais pas si j’irai jusqu’à lui parler, faut pas exagérer non plus).
À part ça, sur divers forums (dont un sur le cannabis), on trouve des gens utilisant le pseudo « conargol ». Vous savez ce que je déduis de tout cela?
Le monde a conargolisé Colargol depuis longtemps. Mais il ne se trouve que très peu de personnes pour oser l’annoncer au grand jour. Parce que c’est trop gamin, trop honteux de faire des jeux de mots aussi pipi-caca. Ouais ouais ouais.
Est-ce que le psychologue qui s’était permis de m’inculper du délit de déni de réalité pourrait revenir, s’il vous plait? J’en aurais besoin là tout de suite.
Et sinon: « blog », c’est un mot qui finit presque par « gol ». Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ça?
kalinka kalinka kalinka maya
Peut-être que toute cette histoire vient du fait que cet ours nous est parvenu de l’Étrangie, et qu’il a décidé de garder son nom d’origine. Woups.
Eh bien c’est pas une raison!! Si on a pu renommer Vega en Bison, Bison en Balrog, et Balrog en Vega, en passant de la version japonaise à la version européenne de Street Fighter, alors on peut bien renommer Colargol. En plus, si j’ai bien tout suivi, dans la version anglaise, il s’appelle Barnaby! C’est pas juste!
Je tenais à remercier l’ensemble des lecteurs de mon blog, qui ont conjugué leurs efforts pour ne lâcher absolument aucun comm’ suite à mon dernier article sur les chansons pipi-caca.
« J’assume l’entière responsabilité de cet échec, et j’en tire les conséquences, en me retirant définitivement du blog. »
Nan j’déconne. En fait j’assume entièrement le fait que je n’assume pas l’entière responsabilité de cet échec, donc je reste.
Edit 2013-04-13 : je suis une très mauvaise langue, j’ai eu plein de comm’. Malgré tout, je laisse le texte d’intro tel qu’il est car je le trouve rigolo et plein d’esprit.
Edit 2022-10-16 : J’ai re-changé d’hébergeur de sons. Les boutons « play » devraient mieux marcher maintenant. Qui auraient cru que ce serait aussi galère de diffuser des fichiers mp3, alors que le moindre réseau social te permet de poster instantanément une vidéo de tes fesses ?
J’ai plein d’amis dans la vraie vie. (la vraie vie concrète des échanges par mail, autre chose que ce blog), et ils ont bien voulu compléter mon répertoire.
Je suis allé rencontrer ces vrais amis de la vraie vie, par téléphone, ils m’ont chanté les airs que je ne connaissais pas, ce qui m’a permis de les interpréter à mon tour, et de m’enregistrer. Moi, quand je fais un dossier culturel, il est de qualité.
On commence par une variante du divin enfant:
Il est né le divin enfant
Trois poils au cul, la bite à son père
Il est né le divin enfant
Sonnez clochettes, la bite en avant!!
Le morceau qui suit, j’ai bien peur de le chanter encore plus faux que d’habitude. Le pote qui me l’a transmis m’a dit « c’est un peu à la Édith Piaf ». Je vous révélerai pas son nom, pour pas qu’on se foute trop de sa gueule, mais il mériterait quand même bien une petite mise à l’air virtuelle sur internet, avec cyber-bite au cirage. (Aaaaah, le mot « cyber », encore un petit trésor désuet du web 0.5. Voyez-vous, j’aime tellement me plonger dans l’histoire, redécouvrir des pans cachés de notre culture.)
[ Pan! ]
Allez vas-y Milor,
t’as pas les couilles en or,
tu les as en plastique,
super automatique,
t’appuies sur un bouton
ça fait du jus de citron
tu tires une ficelle
ça fait des étincelles!
« À la Édith Piaf ». N’importe quoi!
Mon article précédent comportait une chanson sur Napoléon, en voici une autre. Il semble que ce soit un personnage illustre du caca-pipisme, aux côtés de Jaques Chirac et de Toto. Le tout serait de savoir si cette chanson a été créée à l’époque de Napoléon, ou pas.
Vous m’excuserez pour mon élocution de la bouche qui fourche un peu. J’avais pas envie de refaire l’enregistrement. Figurez-vous que là, ‘il est 2h30 du matin. J’avais cunnilingus à 1h18, et levrette à 2h07, je suis super en retard je vais encore me faire engueuler.
Napoléon Premier
Descend les escaliers
Demande à son guichet
Où sont les cabinets?
Le guichet lui répond
Espèce de cornichon
Quand on est caporal
On chie dans le canal!
Le canal est bouché
Il faut le déboucher
Avec un tire-bouchon
En forme de queue d’cochon!
C’est la reine d’Angleterre
Qu’a fait pipi par terre
En dansant la java
Sur un paquet d’tabac
Napoléon Premier
Voulut la ramasser
Son pantalon craqua
Et sa lune se montra!
Y’a une version où c’est pas le guichet, mais le plombier. Et c’est pas une queue de cochon, mais un saucisson. Mais comme déjà dit, c’est ça la beauté des chansons pipi-caca, c’est muable (contraire de immuable).
Un grand classique, que j’ai un peu honte d’avoir oublié:
Bali Balo dans son berceau
Bandait déjà comme un taureau
Et une putain lui dit « sa mère tu bandes déjà plus que ton père »
ah ah Bali Balo… Bali Balo est un salaud
Bali Balo dans le désert
se trimballait les couilles à l’air
Mais arrivait un nuage de grenouilles
Qui lui bouffa la peau des couilles
ah ah Bali Balo… Bali Balo est un salaud
Bali-balo dans son cercueil,
bandait encore comme un chevreuil,
Avec sa bite en arc-de-cercle
Il arriva à soulever l’couvercle
ah ah Bali Balo… Bali Balo est un salaud
Y’a plein d’autres couplets, mais vous les retrouverez facilement sur le grand internet.
Et en voici une dernière que ma copine a retrouvée y’a pas longtemps dans son cerveau:
Une vache qui pisse dans un tonneau
C’est rigolo, mais c’est salaud
Dernier petit truc: il y a une variante à la java du trou du cul du chat. Le piano peut appartenir à Gilbert Bécaud ou Brigitte Bardot, et il peut coincer la couille à Jeannot au lieu de sa bite.
Je vous laisse, faut vraiment que j’y aille. Comme disait le voisin du dessus des Bidochons dans « En habitation à loyer modéré »:
« Y’a Martine qui refroidit »
Non, je ne suis pas employé de la morgue.
Edit 2012-06-04 : Suite à la demande générale, et pour les pauvres qui ne voient pas les players wordpress dans leur gateur-navi, je vais fournir un lien pour télécharger les mp3. Désolé pour la pub intermédiaire dans ledit lien, que voulez-vous j’aime l’argent.
Edit 2022-10-16 : changement du lien, puisque changement d’hébergeur. Les mp3 du premier article sont téléchargeables ici. Ceux de cet article le sont ici. Bonne écoute !
Edit 2022-10-16 : re-changement d’hébergeur pour les fichiers mp3. Ils sont maintenant sur mon site multi-usage pythonanywhere. Les players des chansons devraient maintenant tous fonctionner. J’aurais dû corriger ça il y a des années.
Edit 2012-05-18 : Ceci est mon article phare. J’ai remis à jour les liens qui sont dedans. En particulier ceux de la fin, qui vous amèneront vers toutes sortes de jolies femmes comme j’aime bien. Y’a de la pub dans les liens (mais pas dans les chansons), veuillez ne pas trop m’en vouloir. J’essaie de survivre dans ce monde bizarre où je me fais continuellement voler mon argent par des organismes publics et privés.
le dimanche matin
avec ma putain
sur ma mobylette
je lui mets la main
entre les deux seins
direction quéquette
vous ne verrez plus
les poils de mon cul
j’en ai fait des brosses
à 100F le kilo
c’est du bon boulot
pour nourrir les gosses
Ah que de souvenirs dans cette mignonne petite comptine. Je vais tenter ici un recensement, le plus exhaustif possible, de ces petits morceaux de cours de récré qui ont pimenté nos débuts dans la vie. Bien évidemment, les variantes sont multiples, car malaxées, transformées et réappropriées chaque fois qu’elles se transmettaient d’un sale gosse à l’autre. Les versions présentées dans cet article ne sont pas plus ni moins « exactes » que les autres.
De surcroît, l’air me semble aussi important que les paroles. C’est pourquoi je vous les ai interprétées. Lorsque vous voyez un truc comme ça:
Viens, viens, viens dans ma culotte
Su, su, sucer ma carotte
Cliquez sur le petit triangle pour écouter ma mélodieuse voix. Faites pas attention à la qualité du son, j’ai enregistré ça dans ma salle de bain alors que l’eau coulait et qu’une armée de hamsters partousait dans le bidet, en couinant à qui mieux-mieux. Faites pas attention non plus à ma voix, une fois j’ai joué à Singstar avec des potes, je suis arrivé dernier. (Mais j’avais presque peloté ma voisine. Trop cool)
l’araignée, l’araignée
qu’est tombée dans la purée
direction au trou de balle
expédition à l’hôpital
il est né le divin enfant
trois poils au cul
la bite en chou-fleur
Chansons de colonies de vacances
Vous savez ce que disent les adultes aigris au sujet des « enfants de maintenant »? Qu’ils ne sont plus foutus d’avoir de la mémoire. Lorsqu’ils voient un gamin se galérer à retenir sa leçon, ou la comptine idiote que la maîtresse a donné à apprendre « par coeur », ils hurlent au scandale et s’empressent de fustiger la télé/les nouvelles technologie/le délabrement de l’autorité/les chinois du FBI/ le gamin lui-même.
Pour que les « sales gosses de maintenant », (et ceux d’avant) aient pu conserver les deux chansons qui vont suivre, il a fallu un minimum de mémoire, vu la relative longueur des paroles.
Elles ont toutes deux pour thème les colonies de vacances, mais ça n’empêchait pas de se les transmettre dans d’autres situations. Je me souviens d’un pote, en CE1, qui me l’avait chantée en entier. Bien évidemment, c’était l’un des derniers de la classe.
un jour en colonie, la si la sol,
un jour en colonie, la si la sol fa mi
on sautait sur les lits…
la directrice arrive…
que faîtes-vous ici…
on saute sur les lits…
vous serez privés de dessert…
le dessert c’est pas bon…
vous serez privés de promenade…
la promenade on s’en fout…
vous serez privés de piscine…
la piscine ça enrhume…
vous serez renvoyés…
j’irai chez ma grand mère…
manger des pommes de terre…
des pommes de terre pourries…
Et voici une variante :
vous serez privés de promenade…
la promenade ça fatigue…
vous serez privés de télé…
la télé on s’en fout…
vous serez renvoyés…
c’est ce qu’on attendait…
bonjour papa maman…
que faites vous ici ? …
on a été renvoyés…
vous y retournerez…
Pour la suivante, je me souviens plus trop de la fin, et de toutes façons elle a des tonnes de variante. Débrouillez-vous avec ce que j’ai, et retrouvez le reste sur internet.
Refrain:
yè yè les copains
c’est demain qu’on fait la malle
yè yè les copains
c’est demain qu’on prend le train
À bas les monitrices,
espèce de vieilles saucisses
qui nous lavent les cuisses
avec du dentifrice
À bas les moniteurs
espèce de vieux menteurs
qui disent à nos parents
qu’on est des emmerdeurs
À bas les infirmières
espèces de vieilles sorcières
qui nous enfoncent dans l’cul
des aiguilles toutes tordues
À bas les cuisiniers
espèces de vieux sorciers
qui nous donnent à bouffer
de la vache enragée
À bas le directeur
(et je sais plus la suite)
Fun fact: Les gens du sud, à cause de leur accent rigolo, ont créé une version spéciale, dans laquelle les mots « vieux » et « vieilles »ont dû être virés, sinon ça faisait un pied en trop dans le vers. (Verre à pied)
L’actualité
Quand on est un sale gosse, on pige rien à l’actualité: ces gens qui blablatent dans les journaux, à la téloche, et les adultes en face qui s’en offusquent, en discutent, se disputent…
Afin d’en atténuer le côté obscur et inquiétant, cette actualité doit donc être digérée, et intégrée dans « le petit monde merveilleux des sales gosses ».
J’ignore pourquoi, mais à mon époque, Jacques Chirac était un personnage récurrent du caca-pipisme, alors qu’il n’était même pas encore président.
c’est tonton Chirac, à la guerre 14-18
qui chie dans son casque, pour boucher le canon
Le canon éclate, Chirac est foutu
Mitterrand arrive, le prend par la peau du cul
le fout dans les chiottes, et chie par dessus
Et n’en parlons plus.
La première ligne peut sembler étrange. Le surnom « tonton » étant donné habituellement à Mitterrand. Mais la culture sale gosse n’a pas pour vocation de conserver la (relative) cohérence de l’actualité. Le seul but est de la malaxer.
La chanson qui va suivre nous vient, une fois de plus, du sud, puisqu’il n’y a que dans cette partie de la France où on peut se permettre de faire rimer « dong » avec « con »
frère jacques
jacques chirac
où vas-tu?
trou du cul
je vais à la messe
me laver les fesses
ding ding dong
bougre de cong
où vas tu?
trou du cul
Ah, je viens de m’en rappeler une à l’instant. Toujours à propos de Chirac. Je ne l’ai pas enregistré, mais l’air est bien connu:
C’est la danse des canards
Ferme ta gueule et va t’asseoir
C’est Chirac qui me l’a dit
poil au zizi
L’actualité, c’est aussi « les vilains immigrés arabes qui viennent immigrer en France ». La chanson qui suit est donc un peu limite niveau racisme, mais, comme dirait monsieur Garrison dans l’épisode 3 de la saison 1 de South Park « Que voulez-vous, les enfants sont le reflet de notre société »
Mohammed Couscous
Quand il pète ça fait de la mousse
Il fait du tam-tam,
sur le cul de sa bonne femme
Mohammed il est malade
on l’emmène à l’hopital
L’hopital il est fermé
Mohammed il va crever
Tout cela date un peu, il est évident qu’entre temps, les sales gosses de la nouvelle génération, ont inventé/repris/transformé de nouvelles chansons. Je vous propose le lien suivant, écrit par deux nanas ayant des prénoms composés avec « Marie » dedans.
Vous y trouverez des infos un peu plus récentes. On y parle notamment de Sarkozy, et Mohammed Couscous s’est vu remplacé par Ben Laden.
Edit 2012-05-18 : l’article a été supprimé, et je ne sais pas pourquoi. Heureusement, web.archive.org est là pour sauver le patrimoine immatériel de l’humanité de l’internet. Vous pouvez le retrouver ici : http://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=h3h
Si ça se perd à nouveau, pas de panique, prévenez-moi. J’en ai une sauvegarde dans mon disque dur, je la mettrais quelque part d’accessible.
Je vous le conseille vraiment ce lien, il est intéressant, et contient des analyses un peu plus poussée que les conneries que j’écris ici.
Un instant magique de rébellion
Quand j’étais en CE2 et que c’était l’anniversaire d’un élève, la maîtresse nous demandait de lui chanter la chanson idoine.
Un jour, on a balancé ça
joyeux anniversaire,
casse-toi la gueule par terre
rendez-vous au cimetière
tu verras c’est super
On était plusieurs à connaître déjà les paroles. Mais personne n’avait pris à l’avance la décision de les chanter. C’était complètement spontané. Je suppose qu’il y en a un ou deux qui avaient amorcé le mouvement, en pensant que ça s’entendrait pas. Et ensuite tout le monde a enchaîné.
Je ne me souviens plus de la personne à qui on souhaitait l’anniversaire, mais il ne l’avait même pas mal pris (enfin je crois pas). Ce n’était pas spécialement quelqu’un de détesté, ni d’adoré dans la classe. En fait, on aurait pu chanter cette chanson à n’importe qui d’autre.
La maîtresse a été totalement prise au dépourvu. Elle n’a même pas essayé de nous arrêter, elle a attendu qu’on finisse pour nous gronder (mollement).
C’est surtout pour ça que c’était vraiment un moment magique. Je me suis rendu compte que, même si on était que des sales gosses, en s’y mettant tous ensemble, les grandes personnes ne pouvait rien contre nous. L’ennui, c’est que la seule cause à laquelle on peux rallier spontanément une trentaine de gamins, c’est les chansons pipi-caca. Ça nous donnait pas énormément de pouvoir, mais c’était déjà quelque chose.
De la créativité
Vous savez ce que disent les adultes aigris au sujet des « enfants de maintenant »? Qu’ils n’ont plus d’imagination. (La faute à la télé, les chinois du FBI, etc., caca-boudin)
La java du trou du cul du chat est assez connue. Mais les deux dernières lignes de cette variante ont été créées par un pote à moi.
c’est la java
du trou du cul du chat
la bite à papa
la bite à Jeannot
coincée dans le piano
ça fait de la musique
pour les p’tits moustiques
à bite élastique
En voici une autre. Elle est absolument UNIQUE! C’est un autre pote à moi qui l’a inventée. On était en sixième ou en cinquième, et évidemment, c’était l’un des derniers de la classe. (Oui, j’aimais bien m’acoquiner avec des voyous). Il ne l’a interprétée que deux ou trois fois, puis elle est tombée dans l’oubli. Mais heureusement je suis là, et j’ai de la mémoire.
ton père et ta mère nique dans les fougères
et ta soeur fait la putain
pendant que toi tu niques le chien
Bruno, si tu lis ce blog, je t’aime.
Vous pensez que y’a que les mecs pour chanter des trucs aussi idiots? Voici une comptine, que chantait Mélissa, une ravissante petite blonde. Je sais, vous vous en foutez de son prénom, mais pas moi. En plus, une fois, à l’école, on avait mangé une galette, c’était nous deux qu’on avait eu une fève, et on avait dû se faire la bise. Eh bien on y était parvenus, comme des grands.
derrière chez moi
y’a un p’tit bois
y’a des p’tit garçons,
des petites filles
Les p’tits garçons
ont un p’tit bâton
Les petites filles
ont un p’tit trou
Le tien,
fait lever le mien
Le tien,
fait lever le mien
le tien le mien le nôtre
s’emboîtent l’un dans l’autre
le tien le mien le nôtre
s’emboîtent l’un dans l’autre
Bla-bla philosophique
Si un adulte entend un sale gosse chanter ces conneries, il ne peut s’empêcher de le stopper et de le réprimander. C’est une chose que je peux accepter. Il faut bien leur faire comprendre où se situe la limite. Imaginez qu’ils se mettent à chanter ça durant un enterrement, ou devant Geneviève de Fontenay.
Cependant, il subsiste une hypocrisie émanant de ses adultes aigris qui me fait beaucoup rire. D’un côté, ils refusent de voir et d’entendre les chansons pipi-caca, et d’un autre côté ils reprochent aux enfants de n’être que des moutons abreuvés de télé et incapables de la moindre initiative.
Tiens à propos de télé, vous vous rappelez la publicité des apéricubes? La reprise est facile, donc inévitable.
Un p’tit cul, un gros cul.
C’est l’heure des apériculs.
Ah c’est vraiment génial et spirituel à fond. J’adore.
L’autre truc rigolo, c’est quand les gens n’arrêtent pas d’idéaliser le fabuleux monde de l’enfance: ses petites fleurs, ses papillons, ses inventions magiques, son bonheur, son innocence. Ouais ouais ouais ouais. Pourquoi les gens refusent de reconnaître que le monde de l’enfance, c’est aussi du caca et du pipi?
Eh, vous savez quoi? C’est normal! On passe les premières années de son existence à se chier et se pisser dessus. Alors quand on commence à parler, ben on parle de ce qu’on connaît. (Un peu plus tard viendront le sexe et la violence).
Après, je suis d’accord qu’il faut évoluer et ne pas en rester à ce stade. Mais ce serait bien de reconnaître que ça existe. Les super-psychologues s’amusent à parler de stade anal. Ouais, ça doit être vrai. Mais faut pas oublier les chansons qui vont avec. Na.
Viens je t’emmène, sur le divan.
Viens je t’emmène faire un enfant.
Braguette ouverte
Quéquette en avant
Écarte tes cuisses
il faut pas que ça glisse
C’est repris d’une chanson politiquement correcte: « Viens je t’emmène sur l’océan »
ABC
des carottes et des navets
mon grand-père est enterré
dans le trou des cabinets
quand la vache pétera
mon grand-père sortira
1 2 3
prout
Internet révolutionne la façon dont circulent les connaissances et la culture. Les lois changent. Des gens, des entreprises et des gouvernements foisonnent de diverses visions du monde et d’idéologies. On parle de licence libre, de culture libre, de piratage, de droits d’auteur, de propriété intellectuelle. Tout cela semble être apparu avec le « réseau des réseaux » (formulation toute vieillotte qui date du web 0.5, j’avais envie de la placer).
Bien avant l’existence d’internet et des ordinateurs, les sales gosses, sans l’aide de personne, sans moyens techniques, sans aucune approbation, s’étaient déjà dotés d’un réseau permettant de créer, de transmettre, et de modifier de la culture.
Chose amusante: les sales gosses eux-mêmes n’ont pas conscience qu’ils appartiennent et contribuent à ce réseau.
Le seul inconvénient, c’est que ça ne sert que pour les chansons pipi-caca, pas pour les autres formes de culture. Tant pis, on fera avec.
<Question philosophique digressationnelle: pour rendre le plus efficace possible un réseau, quel qu’il soit, il faut que les éléments qui le composent ne se rendent pas compte qu’ils en font partie. Qu’en pensez-vous? Discutez. J’en veux 4 copies double pour demain>
<digression cra-cra: si vous êtes une jolie fille, j’éjaculerai sur votre copie en pensant à vos seins.>
il m’en reste encore un peu
J’fais pipi sur l’gazon
Pour embêter les coccinelles
J’fais pipi sur l’gazon
Pour embêter les papillons
Au clair de la lune
j’ai pété dans l’eau
Ça faisait des bulles
c’était rigolo
Ma grand-mère arrive
avec des ciseaux
Et me coupe les burnes
d’un grand coup de (ciseaux, mais la répétition est débile, donc ça doit pas être ça. Je me souviens plus)
D’après ce site : (http:// www. ecole-plus.com/droite/comptine.htm) la grand-mère arrive avec un couteau, et coupe les fesses en dix mille morceaux
Napoléon, est mort à Sainte-Hélène
Son fils Léon, lui a crevé le bidon
On l’a retrouvé, assis sur une baleine
En train de sucer, des arêtes de poisson
l’avion, l’avion, l’avion, ça fait lever les yeux
la femme, la femme, la femme, ça fait lever la queue
bite au cul disait la baronne
en voyant les couilles du baron
je préfère les voir dans mon cul
que d’les voir traîner dans la rue
l’araignée
pue des pieds
dans la rue
pue du cul
Mais c’est pour rigoleeeeeer
où t’habites, dans ma bite
quelle rue, dans mon cul
quelle adresse, dans mes fesses
Celle qui suit, on peut mettre les prénoms qu’on veut, et la faire durer indéfiniment. Personnellement, je voulais vous la chanter avec Geneviève de Fontenay, mais c’est trop long. Alors j’ai sobrement choisi Bernard et Ginette.
Ah quel désespoir
y’a <machin> qu’est tombé dans la merde
et pour le ravoir
il a fallu pomper jusqu’au soir
mais tout en pompant,
y’a <bidule> qu’est tombé dans la merde
etc…
En voici une un peu plus récente que les autres, car elle me vient d’un sale gosse de 15 ans.
scoubidou bidou
j’ai du poil à la zézette
scoubidou bidou
j’ai du poil partout
j’en ai devant comme un éléphant
j’en ai derrière comme une infirmière
scoubidou bidou
j’ai du poil à la zézette
scoubidou bidou
j’ai du poil partout
C’est sur l’air de « j’ai du bon tabac ». Je me souviens que notre prof de musique de merde du collège nous l’avait faite rechanter (alors qu’on en avait déjà bouffé des pelletées en primaire). Fatalement, un pote avait transformé ça en « j’ai du bon caca, dans ma capotière ». Mais il a pas pu continuer les paroles, parce que, d’un seul coup, il a dit « et avec une quéquette bien cuite ». C’était tellement drôle!! On est parti en fou rire!! Ça nous a fait tout le reste du cours. Ah c’était vraiment génial. Big up à toi, Tristan. (C’est également de lui que me vient Mohammed Couscous)
Celle-là je n’ai que les deux premières lignes:
Petrouchia, ne chie pas
Ton chat ne reviendra pas.
Ca vient de « Petrouchka, ne pleure pas ». Quand on a un prénom aussi débile, faut pas s’étonner qu’on devienne une chanson pipi-caca.
J’ai ça aussi:
haut les mains peau de lapin la maitresse en maillot de bain
Mais je l’ai pas interprétée. De toutes façons, elle se parle plus qu’elle ne se chante. Un peu comme le rap. (Yo broda, nike le système, passe-moi le noir.)
Puisque c’est la mode en ce moment, voici une chanson Ch’ti. Mais je connais pas l’air. Je suis tombé dessus par hasard. (http:// fr.lyrics-copy.com/chansons-enfantines/le-ptit-quinquin-lcanchon-dormoire.htm)
Et pour finir, apposer « tête de con » à la fin de « abreuve nos sillons » de la Marseillaise. Juste pour ajouter un petit côté enfantin à cette chanson bien sanglante.
Des gestes et des dialogues
La créativité des sales gosses ne s’arrête pas aux chansonnettes. Elle étend également ses tentacules noosphérique jusqu’aux devinettes, blagues et jeux crétins. Cette-fois ci, je vous fais grâce de ma voix, y’a plus rien à chanter. On parle, et c’est beau.
– Tu préfères être sur le balcon ou dans la poubelle?
– Sur le balcon.
– Dans la poubelle, t’es belle. Sur le balcon, t’es con!
– Eh ! Tu veux un caramel?
– Ouais.
– J’appuie sur le bouton, (s’appuyer sur le nez), je presse les deux citrons, (s’appuyer sur les tétons, ou appuyer ceux de la personne en face), je tourne la manivelle (se tourner le zizi), et voilà ton caramel (faire semblant de se sortir un truc du cul).
– On va faire un jeu. Je commence une phrase, et tu dois la finir en ajoutant « yeu » à la fin.
– D’accord.
– Papa sort du trava…
– …yeu
– Il ouvre le porta…
– …yeu
– Je lui saute au cou…
– …yeu
Pour la comptine suivante, il faut, à chaque syllabe, déplacer sa main droite au milieu de son bras gauche, puis sur l’épaule, puis sur la main, etc. :
« Ma grand-mère m’a dit de ne pas faire ce geste là. »
À la fin, on termine avec la main au milieu, et on peut faire un bras d’honneur. Trop de la balle.
G. P. T. Q. B. C. O. V. C.
« J’ai pété, cul baissé, aux WC »
« donne moi ta main » (prendre la main de la personne en face)
« et prends la mienne » (lui coller une baffe)
– Tu t’appelles comment
– Bernard
– Tu t’aimes ou tu t’adores?
– Je m’aime
– Tu préfère monter ou descendre les escaliers ?
– les descendre
– Tu préfères les soutiens-gorge ou les culottes ?
– Euh… les soutiens-gorge
– Donne-moi un prénom de fille
– Ginette
– Bernard aime descendre les soutiens-gorge de Ginette.
Voili voilà
J’espère que ça vous a plu. Si d’autres choses me reviennent à l’esprit, je referai un autre article. Mon prochain objectif pourrait être les blagues de Toto. Je compte devenir le Tolkien du pipi-caca. Y’a du boulot, mais je sais que j’en suis capable.
Si vous voulez récupérer les fichiers mp3 de mes superbes interprétations, c’est par ici.
Vous aussi, contribuez à cet immense projet
Venez apporter votre pierre à l’édifice de la culturalisation officielle du pipi-caca. Si vous connaissez d’autres chansons, comptines, devinettes, lâchez vos comms!!!!
Les conditions requises sont les suivantes:
– Vous avez appris la chanson durant votre enfance.
– Elle a pour sujet le pipi, le caca, le sexe, la violence, ou tout ça en même temps.
Attention: je ne recherche pas les chansons paillardes d’étudiants, de militaires ou de marins alcooliques. C’est pas que ça m’intéresse pas, mais il y a déjà plein de chanteurs, de sites internet, et de sales jeunes qui font vivre cette partie de notre culture. J’aurais sûrement des choses à leur apporter, mais c’est pas le sujet actuel.
Edit 2010-08-29 :
Pour ceux qui auraient atterri ici par hasard :
Cet article est le plus consulté de mon blog. Il tient le haut du pavé auprès des personnes effectuant des recherches telles que : « la danse des canard ferme ta gueule », « tonton chirac a la guerre 14-18 » ou « chanson pipi caca prout ». Oui oui, c’est de vous que je parle. Vous avez très bien fait d’atterrir ici, je vous en remercie, ainsi que la Providence, de m’avoir offert un créneau d’audience-internet aussi crucial.
Mais saviez-vous que ce blog comporte une énormassivité d’autres articles, renfermant du « contenu » fabuleux ? En particulier, des photos de plantureuses femmes, aux formes généreuses et arrondies. N’hésitez pas à parcourir le reste de mon œuvre, pour y découvrir des beautés féminines appartenant à ce type de physique. Et comme je cite toujours mes sources dans le premier commentaire, vous pourrez aller chercher d’autres images des dames qui vous plaisent le plus.
Rien que pour vous, gens de passage, j’ai ajouté ici quelques échantillons.
Bon fap-fap !
Pour commencer, l’image présente dans la version initiale de l’article.
Des femmes pas trop rondes, mais avec des courbes qui interpellent
Maritza Mendes (de son pseudonyme, Mexican Lust, ou quelque chose comme ça).
Eden Mor, top model israélienne. Je tenais à le préciser parce que les seules idées qu’on a tendance à associer à ce pays sont des bombes et des gens qui se battent entre eux. Eh ben y’a pas que ça.
Dawn Perignon (hahaha, lolilol le jeu de mot !!!!)
C’est tout simplement ma top modèle préférée toute catégorie. Une superbe poitrine, des superbes fesses, un très joli visage. Et elle a l’air toute douce.