Un peu de maintenance blogaire

Pouik pouik tout le monde !

J’ai réparé et réactualisé quelques trucs :

  • Dans mon article phare « les chansons pipi-caca de notre enfance » , j’ai corrigé les liens vers les fichiers mp3. Vous pouvez à nouveau cliquer sur les boutons Play pour écouter mes interprétations de ces perles culturelles.
  • J’ai bien évidemment ajouté Squarity dans cette page de regroupement.
  • Dans l’article expliquant pourquoi les liens sont bizarres, j’ai ajouté un paragraphe au début, annonçant que je laisse tomber les tentatives de monétisation de ce blog. Ça avait fonctionné un tout petit au début, puis ça a très vite fait flop.
  • Quelques autres résurrection de liens morts ici et là.

Je voulais aussi réorganiser les catégories, car c’est un beau bazar. Mais il faudrait que je repasse sur tous les articles pour tous les recatégoriser. Je le ferais plus tard, ça prendra un certain temps et ça risque de me sur-nostalgiquifier l’esprit, ce qui n’aide pas toujours à aller de l’avant.

Courbes tiktokiennes complotistes

La jolie dame du jour se nomme Tallyberry. Comme la totalité des personnes hypes et actuelles, elle est sur Tiktok. Dépêchez-vous de scraper ses vidéos avant que la fausse puritanerie sécuritaire des réseaux sociaux ne la banisse.

À moins que ce ne soit pas de la puritanerie…

Un pote m’a informé d’un complot mondial associé à Tiktok. Ce réseau social chinois est conçu pour privilégier sur le territoire de la Chine du contenu qui rend intelligent (tutoriels, conférences, cours en ligne, …) et pour privilégier dans le reste du monde du contenu qui rend stupide.

C’est pour cette raison que les femmes avec de belles rondeurs se font régulièrement fermer leurs compte sur Tiktok. Parce que regarder des seins et des fesses, ça rend intelligent, or je n’habite pas en Chine.

S’il te plaît, glorieux et gentil peuple de Chine, pourrais-tu nous laisser au moins les jolies filles ? Certes, on sera moins stupide, mais vous avez encore beaucoup de marge, car on vous laisse les conférences et les cours, en gage de notre bonne volonté.

Pouet !

Pour le mois prochain, j’aurais peut-être un truc à vous annoncer. Ou pas. Je ne peux rien révéler maintenant. Il est possible que je ne puisse rien révéler plus tard et que je n’ai finalement rien à vous annoncer. On ne sait pas. Ce paragraphe ne sert à rien.

Je vais finir par une phrase de fin à la mode des humoristes à la mode : « c’est tout pour moi, c’était Réchèr ! »

(Je déteste l’humour, ça m’énèrve)

Les trucs du moment

L’année dernière, je m’étais fait avoir avec cette connerie de février. Je croyais que j’avais le temps de finir mon article promis avant la fin du mois, et paf bernique, y’a que 28 jours dedans. Quelle merde. Essayons de ne pas refaire la même erreur.

La plupart des gens trouvent que le mois de février est tout pourri. Pas juste à cause du nombre de jours mal foutu, et qui en plus dépend de l’année, mais aussi parce qu’il est froid et qu’il n’a pas de fêtes notable (nouvel an ou autre jour férié). Il y a bien la Saint-Valentin, mais dans les conventions sociales, il est hype et branché de la détester, car c’est « trop commercial ».

Le fait que je soit né au mois de février est d’une ironie assez grinçante. Là c’est le moment où vous vous foutez de ma gueule que je puisse me plaindre de quelque chose d’aussi débile, ensuite c’est le moment où je vous envoie bouler. Le fait qu’on puisse se foutre de ma gueule du fait que je me plaigne de l’ironie grinçante de certains aspects de ma vie est d’une ironie grinçante au carré.

Les trucs du moment ?

Nouveau jeu dans Squarity, créé pour l’anniversaire d’un pote. Il comporte quelques private jokes qui vous échapperont, mais des indications au fil du jeu vous permettront de vivre toute l’aventure (si on peut appeler ça comme ça). Éventuellement, vous reconnaîtrez quelques images recyclées à partir de Pru-Pra-Prok, mon vieux vieux dessin animé.

La road map de Squarity n’est toujours pas terminée. Je suis actuellement ralenti par un autre side-project, qui sera mentionné au paragraphe suivant. Je n’arrive pas à avancer cette road-map. Est-ce qu’inconsciemment j’en ai peur ? Est-ce qu’inconsciemment je ne fais que la reporter, pour que Squarity reste un projet potentiellement réussi, plutôt qu’un projet que je finirais par abandonner comme plein d’autres ? Je ne sais pas. Je vous promet de m’accrocher et de rester motivé le plus que je peux.

Le side-project est un (voire deux) challenges de hacking que je prépare pour la Toulouse Hacking Convention. Ça doit rester top secret.

Cet article du site Rock-Paper-Shotgun est inspirant. Il peut vous aider, si, par exemple, vous auriez l’idée de créer des mini-jeux d’énigme dans, par exemple, Squarity.

Je me replonge un peu dans les crypto-monnaies, les NFT et autres bizarreries numériques. Tout le monde dit que c’est de la merde, ce qui constitue pour moi un argument suffisant pour que je m’y intéresse. Je suis un putain de rebelle. Je vous invite à suivre le projet cryptoeat.io, un site de vente de bonne bouffe avec un token spécifique, sur la blockchain BSC. Ça a l’air un peu plus valable que toutes les pyramides de Ponzi de Play2Earn qui inondent actuellement le ouaibe 3.0. Je dis ça alors que je me suis mis dans quelques unes de ces pyramides. Ironie. Comme d’habitude, n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.

Hayley « The Big Noodle » est jolie, s’habille bien et a de très beaux cheveux.

À la prochaine !

Rien de conséquent pour ce mois

Lecteurtrices, on va pas se mentir, je suis à l’arrache.

Je suis toujours sur mon gros projet http://squarity.fr . Je vais bientôt ajouter la possibilité de définir la taille de l’aire de jeu. Pour célébrer ça, je crée actuellement un petit jeu de démonstration sur un terrain honorablement grand.

Il s’agit d’un pseudo-jeu de stratégie en temps réel, où deux joueurtrices s’opposent. Il n’y a besoin que de deux boutons par personne. Ça s’appellera « Game of No-Life », en hommage au Game of Life de John Conway. Tout ce que je peux vous montrer pour le moment, c’est un screenshot.

Outre ce jeu, ma liste de tâches créatives comporte un certains nombres d’éléments aux deadlines proches et strictes :

  • Participer au Ludum Dare, du 23 au 26 avril. C’est un très bon moyen de faire connaître Squarity et d’éprouver son utilisabilité.
  • Créer un challenge pour la Toulouse Hacking Convention. Je profite d’avoir une connaissance dans l’équipe organisatrice pour proposer une contribution. La THCON a lieu au mois de juin, mais je dois m’y prendre suffisamment à l’avance pour réaliser le challenge.
  • Imaginer un espèce de jeu à énigme genre Escape Room, pour des connaissances personnelles, à l’occasion d’un événement spécifique (intrinsèquement deadliné).

Donc pas d’article conséquent ce mois-ci, à part ce présent article pour dire que j’ai pas le temps de faire un article.

En contrepartie, vous avez la promesse d’une multitude de goodies à venir :

  • Un jeu de stratégie, qui sera fini je-sais-pas-quand.
  • Le jeu que j’aurais créé pour le Ludum Dare.
  • Un éventuel article post-codem du Ludum Dare.
  • Un challenge de hacking. La THCON accepte qu’on publie nos contributions une fois que l’événement est passé.
  • Sans oublier le commentaire de NarK dans mon article précédent (encore merci à toi ! ), qui déclenchera un article supplémentaire concernant mon ancien projet avec les tinies.

Hey, j’me fous pas de vous, quand même.

Sur ce, voici la traditionnelle image de femme ronde. J’ai cherché quelque chose avec du rouge et du bleu, pour rappeler les petites unités-pixels du screenshot du Game of No-Life. J’ai trouvé ceci :

Notez les petites zones rouge et bleue, ce qui crée une image 3D à regarder avec les lunettes magiques idoines.

Il s’agit du top model Karola, que vous pouvez voir sur le site « Silicone Free ». Voici les images d’origine en 2D. Elle porte un mailot de bain violet, ce qui est tout à fait approprié, puisque le violet c’est du rouge et du bleu. Ha ha !

Justement, au sujet de Karola, (et de la ville de Reims)

Il y a quelques années de ça, j’avais orné un de mes articles par une image de cette belle dame.

Un type était venu me demander, dans les commentaires, si j’avais le droit de publier des photos d’elle. Je lui avais répondu courtoisement, mais il s’était assez vite énervé et je l’avais bloqué. Comme il n’était pas très malin, il avait indiqué une adresse mail non-bidon dans le champ du commentaire. Par de simples recherches, cette adresse m’avait permis de trouver son vrai nom, sa ville de résidence et quelques autres infos. Certaines laissaient à penser qu’il ne connaissait pas personnellement Karola, malgré ce qu’il prétendait. J’avais gardé les infos glanées, « au cas où ».

2 ans plus tard, suite à une publication d’une autre photo de Karola, il revenait à la charge. Nous nous sommes mutuellement insultés de manière tout à fait cordiale et conventionnelle. J’avais révélé son vrai nom dans un de mes commentaires, puis je me suis ravisé, car c’était trop méchant, voire illégal. J’ai laissé les insultes. Nous en sommes restés là.

Cette histoire toute moisie m’est revenue à l’esprit, et j’appréhendais (sans toutefois vraiment craindre) que l’image de cet article déclenche à nouveau un de ses caprices. Par curiosité et voyeurisme, je me suis dit que ce serait l’occasion de chercher à nouveau des infos sur lui. Peut-être qu’il avait dumpé quelques inepties de plus, ça et là sur internet.

Je retrouvais sa page Facebook, son profil Linkedin et d’autres petites crottes. Et là, en cinquième position des résultats de recherche : un avis de décès publié en ligne. Le type a crevé, il y a environ 3 ans.

Ça me fait un peu bizarre.

J’ai enlevé les blocages le concernant. Vous pouvez maintenant écrire des commentaires comportant les mots « karola » ou « karodiva », ainsi que des commentaires émanant de son adresse IP, bien que vous n’ayez pas besoin de ça.

Je ressens le besoin de lui rendre un tout petit dernier hommage, même si je ne le connaissais que très peu. Voici donc une dédicace posthume faite avec Paint, sur une carte postale de la ville de Reims. La ville où il est enterré, où il a vécu, et peut-être aussi où il est né.

Les fautes d’orthographe sont aussi un hommage.

Cet événement nous rappelle qu’il faut régulièrement remercier les femmes et les hommes en tout genre qui mettent des photos de leurs corps sur internet. Il nous rappelle aussi que l’internet tel que nous le connaissons actuellement, et qui permet (encore) de faire circuler ce genre d’images est quelque chose de précieux que nous devons préserver.

Encore merci, Karola, j’espère que vous allez bien.

Poupi et Boulonix

Il y a quelques années de ça, je brillais dans les salons parisiens.

Plus exactement, on se retrouvait à plein dans une coloc de potes et on piachait comme des otaries alcooliques ayant raté la 5ème étape de leur sevrage. C’est des bons souvenirs.

L’un des potes organisait des sortes de potlatch d’échange. Tu viens avec un cadeau, tu repars avec un autre. Les créations personnels étaient encouragées, même si dans les faits, la plupart des potes achetait un truc. Sauf moi, qui suis une otarie alcoolique très très créative.

J’avais fait ça :

La personne qui l’a reçu a décidé de l’appeler Poupi. Bon, chacun ses choix.

Il était très viril, avec sa machoire géante. Mais certaines pièces ne tenaient pas très bien et ses pattes étaient toutes molles. Il était systématiquement affalé. C’était une sorte de chien glandeur.

À présent, je brille dans les salons-événements corporate de ConcreteWorld.🌏, comportant eux aussi des potlatchs d’échange. Il y aura un prochain article relatant le dernier en date, en attendant, je peux déjà vous présenter la création que j’y ai apportée.

Il s’appelle Boulonix. Cette fois-ci, c’est moi qui ai choisi le prénom.

Le corps est une plaque métal d’un lecteur de DVD. Ça a été un peu compliqué à enrouler, mais l’avantage c’est qu’elle a plein de petits trous de vis, dans laquelle j’ai pu passer des fils électriques.

Les pattes sont des boîtes de thé en métal dont j’ai tordu un côté. J’ai percé des trous dedans pour faire passer un fil et l’accrocher au corps. Mais ça ne lui permettait pas de tenir. Les pattes s’écartaient et le chien se couchait par terre. Or, je voulais vraiment faire mieux qu’avec Poupi.

Alors, pour chaque patte, j’ai percé un trou au milieu, j’y ai fait passer un fil que j’ai ensuite accroché de l’autre côté du corps. C’est un peu bancal, il se tient dans une position bizarre, mais au moins il n’est pas vautré tel une otarie alcoolique.

La tête est une boîte en plastique de coriandre, périmée depuis 2015. J’aurais préféré un matériau plus noble, mais comme ça c’était facile de percer des trous dedans (pour les yeux, la bouche, etc.).

Les oreilles sont des cuillères à absinthes avec le manche plié. C’est amusant parce que ça sous-entend que je suis un mec qui boit de l’absinthe, à la Van Gogh peintre maudit. En vrai, c’est bidon. On trouve de l’absinthe un peu partout maintenant, car ils ont retiré le produit qui rend fou et n’ont gardé que l’alcool.

J’ai rempli l’intérieur du corps et de la tête avec du papier bulle, ça aide à donner l’impression que c’est un vrai chien avec des organes, et pas juste un squelette vide.

Il possède bien évidemment un collier à son nom. C’est une médaille de gosse que j’ai trouvé par terre, sur laquelle j’ai collé des bouts de fil. Le collier en lui-même est une lanière de badge corporate, estampillée ConcreteWorld.🌏. Ça a beaucoup fait rire les collègues quand ils ont vu ça.

Son petit manteau vert pour pas qu’il ait froid est également très stylé. C’est une chute d’un chemin de table provenant d’une orgie quelconque.

Je suis particulièrement fier du fait que je n’ai pratiquement pas mis de scotch (un matériau pas noble du tout, même pour de la récup). Tout ne tient que par les fils électriques.

Les seuls bouts de scotch utilisés sont sur l’un des trous de la boîte à coriandre (j’avais percé comme un bourrin, et ça a fait une sorte de fissure dont j’ai voulu limiter la propagation), ainsi que pour refermer le manteau. Je m’y suis autorisé, car le manteau n’est pas le chien en lui-même.

L’élément le plus hautement raffiné, c’est le flexible de douche traversant tout le corps, de la bouche jusqu’au trouduc’. On peut donc donner à manger à Boulonix. Il se nourrit de petites vis et de composants électroniques. Ensuite, on l’incline vers l’arrière et il cacate sa nourriture. Trop bien.

C’est par là que sortent les petites vis.

On notera que le flexible de douche est l’un de mes matériau de prédilection, puisque c’est également ce qui fait la queue de Poupi.

En voyant ce chef-d’œuvre, une Colléguette m’a demandé si elle pouvait en avoir un pour son bureau. Je ne vais pas pouvoir résister à une telle occasion de flatter mon ego. Il est donc fort possible que je fabrique un autre chien dans les mois à venir. Mais ce ne sera pas pour tout de suite, là j’ai envie de coder quelques trucs.

Et pour rester dans le thème, voici Ajay Rochester qui promène son chien.

 

Quelques petites icônes

Mlourmz.

J’ai créé une sorte de jeu de piste pour les collègues de boulot. Ouais, ça fait bizarre. Je me retrouve encore à travailler en dehors des heures de travail.

Sauf que cette fois ce n’est pas tout à fait pareil. Si j’ai travaillé gratuitement pour l’entreprise pour qui je travaille, ce n’était pas pour produire du travail, mais pour créer un jeu.

Jeu qu’il ne m’est pas trop possible de vous montrer, car il fait intervenir des choses disponibles sur internet, mais pourrissables. Si je les révèle au grand jour, il y a un risque qu’un connard random me pourrisse tout. Ce risque a moins de chances d’arriver avec des collègues, puisque c’est dans un petit comité restreint.

Bon, tout ça vous vous en foutez un peu. Le passage intéressant, c’est que ce jeu de piste contient des étapes intermédiaires, chacune affublée d’un petit badge en pixel-art presque pas trop mal dessiné. Les voici :

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Prenez également cet autre dessin, associable au thème récurrent de ce blog.

Bon, c’est pas tout à fait un dessin, c’est du morphing. En tout cas, c’est réalisé avec un certain talent, possiblement plus que le mien en pixel art.

Cet article est un peu court, le précédent l’était aussi. J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop.

Pour me faire pardonner, je vous offrirai un article supplémentaire le mois prochain, en plus de l’article mensuel. (Ça veut dire qu’il y aura deux articles le mois prochain, mais vous savez compter, n’est-ce pas ?).

Oh et sinon, le site coinurl ne semble plus donner signe de vie depuis plusieurs semaines. Je suis bien content de m’être construit mon propre mini-site de monétisation de lien internet. Ça me rapporte un million de fois moins qu’un site « pro », mais au moins je le maîtrise et il ne se barre pas tout seul avec la caisse. Même si un «  »pro » » n’est pas censé faire ce genre de blague, d’où mon choix de mettre des guillemets autour du mot «  » »pro » » ».

Ha ha ha à vous.

 

Dessins de réunions de le Travail

Le Travail, c’est trop bien.

Ces derniers temps, j’ai eu diverses séances de formation en groupe. C’est super, car ça fait de moi un petit bonhomme perdu dans une masse de gens, qui peut dessiner tranquille sans risque de « se faire choper par le prof ».

Cliquer sur les images pour les agrandir. Attention, j’ai ajouté à chaque fois une page intermédiaire avec de la pub dedans, comme d’habitude.

Pour commencer, voici un fantôme-poulpe liquide qui fait « Mmooouuu ». (La tête gazeuse est probablement une influence inconsciente de Dead Cells, auquel je suis un peu accro en ce moment).

Il y a écrit « la R&D » en plein milieu, veuillez m’excuser pour cette impertinence distractogène.

dessin au crayon d'un poulpe gazeux fantôme

Ensuite, nous avons une escouade de drones électriques, avec un master-cloud et deux auxiliaires. Merci à Collègue Lucène-Lapin pour son feutre bleu.

Re-désolé pour le texte qui s’est invité dans le master-cloud.

dessin au crayon et feutre bleu de drone avec des arcs électriques.

Celui-là date un peu. Je l’ai fait durant une grand-messe corporate annuelle à Zarma.pro.

Ça avait été un peu compliqué. Une caméra filmait le public et se ciblait automatiquement sur la personne qui allumait son micro pour parler. Une bien belle idée de merde. J’étais obligé de régulièrement m’interrompre à chaque balayage de cet irritant watcher (rien à voir avec Dead Cells).

Il s’agit d’un robot-karmagraphe. Les traits de crayons semblent très peu prononcés, à cause du scanner qui scanne mal (ou à cause de moi qui ne sait pas le configurer).

dessin au crayon d'un robot-walker avec un parapluie et une punk

Petit moment de distraction, mais toujours avec des dessins.

Voici une sympathique œuvre, qui n’est pas de moi, mais d’un certain « Ianardo ». Je vous présente Angela, portant le marteau « Falling Star » (j’aurais pas orienté sa main comme ça, mais c’est pas grave).  Le site de Ianardo existe depuis très longtemps, mais je ne sais pas s’il le met encore à jour. Voilà ce qui arrive quand on ne date pas ses articles. C’est pas grave, profitez quand même :

dessin de ianardo d'une femme ronde en bleu appelée angela

Et voici mon dernier dessin, dont je suis assez fier. Bienvenue chez les mouches à plastique. Elle prennent des déchets de plastique, les mâchonne pour en faire une pâte, qu’elles utilisent ensuite pour créer des grandes tiges obliques et piquantes. Personne ne sait à quoi ça sert, mais faut avouer que ça fait classe.

Ce dessin a été créé à l’occasion d’une réunion annuelle corporate de ConcreteWorld.🌏. Je prendrais le temps de vous raconter ça dans un article futur.

J’ai à nouveau eu les soucis d’éclaircissement d’images avec le scanner, alors j’ai triché, je l’ai assombrie. J’en ai profité pour plus assombrir la tige en gros plan, afin qu’elle ressorte mieux, et j’ai également déplacé une pointe qui avait l’air de traviole.

L’original est là (https:// recher.files.wordpress.com/2018/01/dessin_mouche.jpg), mais bof.

dessin au crayon, retouché avec paint.net. Mouches de plastiques construisant des barres obliques piquantes.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Pouet-pouet !

 

Le blason de Réchèr

Lors d’un week-end de total égarement, je me suis intéressé à l’héraldique.

Il s’agit des règles permettant de créer et décrire les blasons.

Ça m’a beaucoup plu. J’aime les langages spécifiques destiné à une catégorie d’objets déterminée. En informatique on appelle ça des DSL (Domain Specific Language). Par exemple :

  • le SQL, pour communiquer avec une base de données,
  • le HTML, pour décrire la structure d’une page web,
  • le SVG, pour décrire un dessin vectoriel,
  • Puzzlescript, dont nous avons récemment parlé (http:// www. puzzlescript.net/).

Y’en a des qui pensent que les DSL c’est de la merdasse. (http:// sametmax.com/les-mensonges-des-dsl/) (http:// sametmax.com/dites-non-aux-dsl/)

On ne va pas débattre là-dessus, car ce que je vous propose n’est pas de créer un nouveau DSL, mais de jouer avec un qui existe déjà.

Introduction à l’héraldique

Les couleurs ont des noms rigolos :

  • blanc : argent
  • jaune : or
  • rouge : gueule
  • bleu : azur
  • vert : sinople
  • violet : pourpre
  • noir : sable

Lorsqu’on décrit un blason, on commence par la disposition des couleurs du fond, puis les formes géométriques qui s’ajoutent dessus, puis les « meubles » (les dessins et les objets ajoutés encore au dessus).

Les directions ont également des noms rigolos :

  • en haut : en chef
  • en bas : en pointe
  • à droite : à senestre
  • à gauche : à dextre

La gauche et la droite semblent inversées, car ces directions sont définies par rapport à la personne qui porte le blason, et non par rapport à celle qui le regarde. (Un peu comme au théâtre où on dit « côté jardin » et « côté cour », parce qu’on sait jamais de quelle « droite » et « gauche » on parle) (J’ai jamais vraiment réussi à accepter ces notions de « droite » et « gauche », ça m’a toujours énervé).

Pour un cours complet, il vaut mieux se rendre sur des sites spécifiques, qui décriront cette discipline plus clairement et plus exhaustivement :

Attention, l’héraldique étant un art assez ancien, vous constaterez que tous les sites web sur le sujet ont un design visuel datant de l’internet des années 70. Et comme il n’y avait pas internet dans les années 70, c’est vous dire si le design afférant est passé de mode.

Et maintenant, blasonnons !

Réchèr blasonne d’argent à la barre de pourpre chargé d’un fol d’argent astragalé de sable, accompagné en chef d’un graphe de sinople d’ordre 5 disposé en cercle, les sommets 1, 3 et 5 de degré maximal, chargé de 5 besants d’argent, et en pointe d’une chope de sinople houblonnée de sable, l’écu timbré d’un entonnoir de sinople. Devise pythonienne juste « None is not False » en lettre de sable sur un listel d’or.

Décomposons ce bazar :

Réchèr blasonne d’argent

C’est moi. Et mon blason est sur fond blanc.

à la barre de pourpre

Il y a un trait oblique rose dans le sens du slash. Une « barre » est dans le sens « / ». Une « bande » est dans le sens « \ ».

Pour l’esthétique du dessin, la barre comporte des bords roses foncés. On devrait donc pouvoir dire : « de pourpre foncé rempli de pourpre clair ». Sauf qu’en héraldique, on se fiche des nuances de couleurs, il n’y a que les 7 précédemment citées (ainsi que l’orangé, le tanné et les fourrures, mais osef). C’est sans doute un héritage de l’époque où les blasons étaient utilisés pour se repérer dans les batailles, et devaient donc rester simples.

Bref, cette barre est pourpre.

chargé d’un fol d’argent

Sur la barre est ajouté un fou. Ce n’est pas un élément très commun, il se peut même que ce soit le tout premier blason qui en soit doté. Il n’existe aucune restriction sur les meubles, donc ne venez pas m’embêter.

astragalé de sable

Le fou possède des anneaux noirs.

Une palanquée d’adjectifs permettent d’exprimer les différentes colorations des objets : « accorné de gueule » pour un animal ayant des cornes rouges, « ajouré d’or » pour un châteaux ayant des fenêtres jaunes, etc.

L’héraldique moderne ajoute d’autres de ces adjectifs, dont « astragalé », qui permet d’indiquer la couleur des anneaux des pièces de jeux d’échecs. Ce mot trouve son origine éthymologique dans les astragales des colonnes grecques.

(Pour information, je suis le créateur, et à ce jour l’unique utilisateur, de l’héraldique moderne).

accompagné en chef d’un graphe de sinople

Sur le haut du blason se trouve un graphe vert (un bidule avec des points et des liens entre eux) . Pas besoin de préciser que c’est du côté « dextre ». Le fait de dire « accompagné » signifie que l’élément est placé par rapport à la pièce principale (le blason), et par défaut, on ne place pas un élément par-dessus un autre. Pour ne pas recouvrir la barre pourpre, on est donc obligé de le placer à dextre.

Notez que pour l’élément précédent (le fou), j’ai utilisé le mot « chargé » et non « accompagné », ce qui signifie qu’il est placé par rapport à la pièce mentionnée juste avant (la barre).

d’ordre 5 disposé en cercle, les sommets 1, 3 et 5 de degré maximal,

Là, c’est du vocabulaire relevant de la théorie des graphes. En héraldique moderne, il est autorisé de s’appuyer sur d’autres langages spécifiques.

L’ordre 5 signifie qu’il y a 5 points (sommets) dans le graphe. Les numéros 1, 3 et 5, compté dans le sens des aiguilles d’une montre sont connectés à tous les sommets du graphe, (y compris à eux-mêmes, mais on s’en fout). Pas besoin de s’attarder plus là dessus, vous connaissez les graphes, n’est-ce pas ? (https:// fr.wikipedia.org/ wiki/Th%C3%A9orie_des_graphes) (https:// fr.wiktionary.org/ wiki/Cat%C3%A9gorie:Th%C3%A9orie_des_graphes_en_fran%C3%A7ais)

chargé de 5 besants d’argent,

Il y a 5 ronds blancs sur le graphe. Par défaut, on les dispose de la même manière que les sommets du graphe.

et en pointe d’une chope de sinople

En bas du blason se trouve une chope de bière verte.

Il faudrait peut-être repréciser explicitement « accompagné en pointe », mais je ne suis pas assez expert dans le domaine pour déterminer si c’est absolument nécessaire.

houblonnée de sable,

La chope de bière possède une mousse noire (héraldique moderne).

l’écu timbré d’un entonnoir de sinople,

Au-dessus du blason est placé un entonnoir vert.

Devise pythonienne juste « None is not False » en lettre de sable sur un listel d’or.

Il y a une devise écrite en noir sur un parchemin jaune, elle est placée en-dessous par défaut.

En héraldique moderne, une devise est dite « pythonienne » lorsqu’elle correspond à une instruction valide dans le langage de programmation python. Elle est « pythonienne juste » si l’appel de fonction bool(<devise>) renvoie True.

Dans notre cas, la devise est même encore plus que pythonienne juste, puisqu’elle renvoie directement True. Il n’y a pas de mot spécifique pour ça, mais si vous en voulez un n’hésitez pas à l’inventer.

Je vous laisse tester tout cela dans une console python en ligne (https:// repl.it/G268/0).

Significations et histoires de ce blason

Le fou et l’entonnoir

Le fou est l’avatar que j’utilise un peu partout, car je me définis comme quelqu’un de fou, ça fait zarbo-hype.

Comme je ne suis pas spécialement fan des jeux d’échecs, j’ai ajouté un autre objet signifiant la folie (l’entonnoir), pour désactiver la charge sémantique échiquiétale.

Les couleurs

J’ai toujours trouvé étrange la notion d’aimer une couleur plus qu’une autre ou d’avoir « une couleur préférée ». Mais lorsqu’on dessine, il faut avoir un minimum d’unité et de cohérence sinon ça devient vite très moche. J’ai choisi de mettre du vert un peu partout car c’est la couleur des martiens et du poison.

La couleur pourpre (plus exactement rose) est une référence à la couleur de fond de mon avatar.

L’origine de cette couleur est ridiculo-rigolote. Mon avatar est une image de Pru-Pra-Prok, le dessin animé que j’ai fait il y a quelques années. J’avais configuré le rose pétant (#FF00FF) comme couleur de transparence par défaut. À l’époque, je n’avais pas envie d’utiliser la transparence du format d’image .png car j’étais bizarre, et je m’étais dit : « ce rose à la con, j’en aurais sûrement jamais besoin ».

Ensuite, lorsque j’ai eu besoin de choisir un avatar pour un site quelconque, j’ai pris l’image du fou à l’arrache, sans changer le fond. Et c’est resté comme ça. C’est très amusant, parce la couleur que je ne voulais justement pas utiliser s’est retrouvée un peu partout dans ma personnalité du web. Ha ha ha.

Le fou est blanc sur le blason, afin de respecter une règle de base de l’héraldique : « pas de métal sur du métal, pas de couleur sur une couleur ». Les couleurs argent et or sont les « métaux », toutes les autres sont les « couleurs ». C’est assez logique comme règle : si on dessine un élément clair sur un autre élément clair, ça ne se distingue pas bien. Pareil pour le foncé.

Le graphe

Le plus important pour moi, ce ne sont pas les choses, mais les liens entre les choses. Ce principe me semble s’appliquer à un peu tout : les personne, les créations artistiques, les idées, les neurones, … J’ai voulu illustrer ce principe par un graphe.

Les points ne sont pas tous connectés entre eux pour montrer qu’il reste toujours quelque chose à faire, qu’une création n’est jamais vraiment terminée, qu’une personne peut toujours s’améliorer, etc.

La bière

J’aime bien la bière.

La mousse est noire pour faire genre je suis quelqu’un de sombre avec une âme torturée par le mal. Ça me donne un côté dark-zarbo-hype.

Autres considérations en vrac

Le dessin est en pixel art. C’est moche et mal fait parce que je suis pas super doué et que j’ai pas voulu me prendre trop la tête. Mais malgré tout, c’est du pixel art.

J’ai cherché des logiciels d’héraldique, des générateurs de blasons, etc. Ça existe, mais c’est du même niveau que les sites web sur le sujet, (années 70, etc).

J’ai juste trouvé ça qui est pas trop mal (http:// rpg.uplink.fi/heraldry/). Mais on ne peut rien faire de compliqué : pas d’alésage, de cléchage, d’engrêlage, de semage, etc. La génération de la description n’est pas géniale non plus, il y a des répétitions, et c’est en anglais.

Je m’étais dit que je pourrais coder un générateur de blason. Et après je me suis rappelé que l’héraldique n’intéresse déjà pas grand-monde au départ. On va donc oublier cette idée.

Et sinon c’est un blason officiel. Ouais, vraiment.

En fait, n’importe qui peut créer un blason pour n’importe quoi, à condition de ne pas en copier un pré-existant. Mais comme il n’y a pas d’autorité de recensement centrale, vous êtes obligé de faire des recherches un peu partout pour vérifier la primeur de votre création.

La solution la plus simple consiste donc à y placer des éléments qui n’existait pas au Moyen-Âge (un robot, un ordinateur, un vagin artificiel, …), afin de réduire à presque-néant les chances de tomber sur un blason déjà existant. L’héraldique moderne peut être d’une grande aide dans cette tâche, puisqu’elle permet l’ajout de graphes, d’instructions en python, et bien d’autres choses encore.

Tiens on va changer de thème visuel

Ouais coucou. Donc changement de thème.

On reste dans le sombre et le noir, afin de conserver mon style personnel sombre et noir. De plus, ça contribue à préserver les ressources de la planète, car ça diminue la consommation des écrans.

Les textes sont maintenant un peu plus gros. Ça fera plaisir aux vieux, toujours en train de se plaindre que tout est écrit trop petit.

La police de caractère reste simple, sobre et surtout sans empattements. J’ai jamais pu supporter ces putes de police de caractères à empattements. Elles sont complètement illisibles et c’est un vestige idiot des anciennes méthodes d’écriture. Eh les gens, Jules César vient d’appeler, il voudrait récupérer ses tablettes en marbre !

Il y a juste deux petits bémols à ce nouveau thème :

  • La trop grande ressemblance entre un lien et un simple texte souligné. Mais on s’en fout, j’ai pas tant souligné de texte que ça.
  • Les titres de niveau 1 qui ne sont plus aussi gros et flashy qu’avant. C’est bête, j’avais joué là-dessus dans mes premiers articles pour faire n’importe quoi. Faudra que je les reprenne. On verra ça plus tard.

L’omniprésence d’orange n’est plus. En même temps, d’où aurait-on un besoin inassouavable de cette couleur ?

Pour fêter ce coup de polish (ce n’est pas un gnon polonais, c’est un polissage), l’image érotique du jour sera en noir et blanc.

adipositivity

Ça m’a toujours fait beaucoup rire les gens qui prennent des photos en noir et blanc pour pouvoir dire : « Ouiiii, c’est mieux sur certaines imaaaaages. On ressent beaucoup plus intensément la bellitude de la visualitude, tu voaaaaaaas ! ». Eh ! Louis Daguerre vient d’appeler, et … bon, oubliez ça.

À part ça, je vous avais récemment parlé d’une quête annexe dans le monde réel. Sachez que je l’ai complétée avec succès ! Sauf que je ne peux toujours pas vous en parler, car pour l’instant je ne sais pas quoi faire de l’objet de quête obtenu. On verra plus tard, ou pas. Dans tous les cas, je n’ai plus besoin de mettre ce blog en pause dans le cadre de cette quête. Youpi !!!

Special quest for this level !!

Special quest for this level ! (c’est déjà écrit dans l’image, mais il le faut en texte pour accrocher les recherches).

Nouvelle interruption momentanée du blog

Une fois de plus, la quête annexe du monde réel que j’ai déjà mentionnée ici mais dont je ne peux toujours pas donner de détails, me force à ralentir la cadence de ce blog. L’article de ce mois-ci (publié le 29 dudit mois) aura donc pour sujet principal : « j’ai pas eu le temps de faire un article conséquent ».

Voilà, c’est fait.

Mon chien a mangé mon devoir

Mon chien a mangé mon devoir

Je reprendrai une cadence décente à partir de la fin du mois prochain, et interviendrai sur des sujets passionants du tout, tels que :

  • un changeage de crémerie,
  • mon compte github,
  • Kingdom Rush Frontiers.

En attendant, voilà des brownies aux pépites de chocolat.

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Repop !!

Coucou.

Retour de signes de vies sur ce blog. Encore des excuses pour cette interruption momentanée du Réchèr.

Ma quête annexe du monde réel, celle qui a provoqué ces quelques mois d’absence, est actuellement en pause. Je ne peux toujours pas vous dire ce que c’est (et peut-être que je ne vous le dirai jamais), ni vous dire si elle est réussie ou pas, car je ne le sais pas encore moi-même. Ce n’est pas grave, l’important c’est que j’ai à nouveau du temps pour bidouiller et arroser le web de mes semences.

Il faudra toutefois attendre encore un peu avant d’avoir un article conséquent. Je vous prépare actuellement quelque chose de touristo-corporate. Rendez-vous dans quelques semaines !

Pour vous faire patienter, voilà du volume. Les femmes rondes aiment les robes rouges. (Les femmes pas rondes aussi, peut-être, mais ça j’en sais rien).

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Pour une alimentation d’images pornographiques en continu, pertinente et rapide à parcourir, je vous conseille les liens « archive » des sites tumblr spécialisés. Il y en a plein, et je suis sûr que vous en trouverez très facilement dans la flaveur que vous appréciez.