coinURL mmmppfffeeeuaarrgh

Salut les mononationaux, binationaux et tous les autres.

Comme promis, voici les détails de mes déboires avec mes dons en bitcoins, coinUrl, et autres.

(Tiens c’est marrant, ça fait deux phrases de suites qui se terminent par « autres », ah et du coup en voilà une troisième, ah non finalement y’en a que deux. Waahahhaawwwaaahhahaaaarrggl. Désolé.)

AchilleTalon_17_19

 

Le fonctionnement de coinUrl

Comme déjà expliqué, il s’agit d’un service de publicitisation de lien internet. Je m’en sers sur ce blog, ce qui me permet de gagner quelques miettes de bitcoins.

Petit rappel : vous pouvez éviter cette pub si vous le souhaitez. Il faut faire l’effort de suivre manuellement les url directes, celles-ci sont à la suite des liens à pub ou dans le premier commentaire de chaque article.

Mon profil sur coinUrl affiche un compte en bitcoin, que je vois augmenter au fur et à mesure que vos cerveaux cliquent sur les liens. Ce compte n’est rien de plus qu’une valeur dans une base de données, il ne correspond pas à une véritable adresse bitcoin avec l’argent dessus. (Bien entendu, les gens de chez coinUrl ne sont pas complètement stupides, et possèdent en interne le flouze correspondant).

Lorsque je veux retirer des bitcoins, je leur indique l’une de mes adresses. Le compte coinUrl est immédiatement diminué de la somme demandée. Le transfert réel ne se fait pas immédiatement, mais il apparaît dans une liste en attente. L’aide du site précise qu’il est effectué dans les 24 ou 48 heures. À noter que j’avais oublié l’existence de ce délai.

 

Ce que je voulais faire

La moitié de mes recettes publicitaires partent à des organismes divers faisant le bien dans le monde mondial. C’est pourquoi, je voulais donner un centime de bitcoin à l’Electronic Frontier Foundation (EFF), ce qui correspondait, heureuse coïncidence, à la somme que je possédais dans mon compte coinUrl.

Je me suis dit que je ferais ce don sans passer par l’une de mes adresses. Une transaction de moins, donc des coûts en moins, c’est toujours bon à prendre. Il me fallait donc retirer ce fameux centime en indiquant directement une adresse de l’EFF.

 

Là où ça merde

Contrairement à la plupart des organismes, l’EFF n’a pas d’adresse bitcoin permanente. Un bouton sur leur site permet d’en obtenir une temporaire. Passé un quart d’heure, cette adresse n’est plus valide et tout ce qu’on y envoie se perd dans les limbes. (Plus exactement, ça atterrit chez l’entité tierce gèrant ces adresses temporaires, à savoir BitPay, on en reparlera plus tard).

Vous avez deviné la bourdasse : je génère une adresse temporaire chez l’EFF et fait une demande de retrait à coinURL. Ce n’est qu’après que je (re)découvre que les retraits ne sont pas instantanés. Fail !!

Je fais alors une demande de support auprès de coinURL, leur expliquant tout ce bastringue, et leur demandant d’annuler mon retrait. Je prie pour qu’ils consultent leurs messages de supports avant leur liste de retraits. J’attends avec patience et inquiétude.

 

Là où ça mega-merde

Quelques jours plus tard, je m’aperçois que je suis banni de coinURL, sans explications ni tambours ni trompettes.

Pan ! Banni le bagnard !

Pan ! Banni le bagnard !

Plus aucun de mes liens ne fonctionnent et je ne peux plus me connecter à mon compte. Mon cerveau tourne dans tous les sens pour trouver des raisons possibles : ma demande de support ? le fait que je mette le lien direct à côté de chaque lien à pub, ce qui peut être apparenté à un leak de leur base de données ? autre chose ?

Je leur envoie un mail. Quelques heures plus tard, j’ai une réponse heureuse, quoiqu’un peu laconique :

« Unbanned. Your site has been banned automatically for using cheat/autoserf/bot traffic. Please, check your traffic sources. »

WTF ? J’utilise pas de bots pour générer des clics sur mes liens. Soit c’est quelqu’un qui me fait une farce, ce dont je doute parce que, soyons réaliste, je n’intéresse pas grand monde sur l’internet. Soit c’est coinURL qui a subi une attaque massive sur tous ses liens, et dans ce cas fallait se protéger globalement plutôt que de bannir des comptes au hasard.

Mais mes liens remarchent, c’est le principal.

 

Là où ça continue de merder

5 jours plus tard, toujours aucune réponse à ma demande de support, mais la transaction s’effectue ! Mon centime de bitcoin part donc dans les limbes d’une adresse temporaire. Zut, flûte, saperlipopette. Et au passage :  48 heures = 5 jours chez coinURL.

À ce stade, j’avais perdu tout espoir et me préparais à considérer que le don à l’EFF avait été effectué, même si c’était pas vrai. Après tout, c’est aussi de leur faute à ces andouilles, tout ça ne serait pas arrivé s’ils avaient une adresse permanente comme tout le monde. Alors oui, c’est moins bien, parce que tout le monde voit tout l’argent qu’ils reçoivent, mais l’EFF, c’est pas un organisme qui serait censé prôner un minimum la transparence ? Hein ? Haha. Hein ? Non mais ho ! Alors ? Hein ? Hein ? Hein ?

 

Happy end

Histoire de pouvoir dire que j’ais tout essayé pour récupérer mon pognon et finaliser le don, je décide de contacter BitPay. Ils ont un mail de support, sur lequel on peut signaler des engloutissements dans leurs limbes internes. Cependant, il est bien précisé que pour les remboursements, leur politique de sécurité les oblige à rendre les bitcoins à l’adresse d’origine. En gros, même si ils acceptaient de m’aider, ils refileraient le fric à coinUrl et refuseraient de le mettre sur une de mes adresses personnelles ou même de le transmettre à l’EFF.

Je fais un petit mail à BitPay, récapitulant l’ensemble de mes déconfiturades. Vu les non-réponses de coinUrl, je ne m’attends pas à mieux de leur part et commence à rédiger un article de blog de râlage général sur les services créés autour des bitcoins, comme quoi c’est mal foutu, c’est de la daubasse et au moindre truc qui pète y’a plus personne.

Et là suprise, une réponse arrive ! Un gentil monsieur me dit qu’il a bien localisé ma transaction et qu’il est prêt à reverser mon précieux centime sur une adresse de mon choix. Je leur en donne une, et hop ! ka-tching ka-tching ! Les sous tombent dessus. En deux jours à peine, c’était réglé. Ça aurait même pu prendre moins de temps si j’avais été plus réactif pour leur répondre.

happy_end3

Je peux enfin claquer mon pognon. Si c’est pas malheureux de devoir faire autant de pieds et de mains rien que pour pouvoir * donner * du * fric.

Pour la peine, j’ai donné seulement 0.004781 bitcoins à l’EFF (0.005 – 0.000219 de coût de transaction) (https:// blockchain.info/tx/317a352332f97265acf9712a3e89db23266878b3e8fc3d02b766b3465f24c30e).

Le reste va à la Quadrature du Net (0.00491 – 0.000309 de coût de transaction) (https:// blockchain.info/tx/c12c44f73accd064eb0b7d69402a60979f7f9e49bd5407dcc1ed53edfac7b181).

Ajout de dernière minute : je ne suis pas sûr que l’argent destiné à l’EFF aboutisse. Le montant minimal d’un don est de 5 dollars. BitPay l’a converti en approximativement 0.012 bitcoins à payer. Or, j’ai envoyé une somme inférieure. Il est possible que BitPay considère que le paiement soit incomplet et décide de garder le tout. QU’ILS SE DÉMERDENT ENTRE EUX ! Je considère que le don a été fait.

 

Épilogue

J’en ai un peu assez de coinUrl. Je ne leur en veux pas spécialement, mais j’estime qu’ils ne sont pas assez fiables par rapport à mes exigences de dans mon cerveau. Je souhaite un service qui privilégie le côté souple, pratique et non-prise de tête, même si ça n’en fait pas le meilleur service existant pour la quantité d’argent gagné.

Une absence de réponse à une demande de support, des délais de retrait non négligeable et le risque de se faire bannir sans raisons, ce n’est pas pratique.

Je vais donc tenter de créer mon propre service personnel de lien avec intermédiaire publicitaire, en me greffant à des sites de pub existant comme CoinAd ou Bee-ads. Ça marchera ou pas, on verra bien.

En attendant, et puisque je pense que les créateurs amateurs comme moi méritent des encouragements, j’ai décidé d’encourager une top-model amatrice, qui met des photos d’elle sur internet. Le bonjour, donc, à Tweety Is Tumbln.

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Ouais et sinon j’ai promis que je vous parlerai de mon compte github, de Kingdom Rush Frontiers et d’un changeage de crémerie. J’ai pas oublié, non non. C’est juste que toutes ces histoires, « ça décale tout », comme disait mon vieux maître de stage désespéré de me voir glander en continu tel de la gélatine neutrino-gluonique.

 

Les informants, c’est ce qui rend informe ?

Rebonjour, amis crypto-hipsters.

Juste un petit article pour dire que je participe à la traduction de la newsletter BitCoin Informant (http:// bitcoininformant.com/).

Vous y trouverez hebdomadairement les derniers événements qui secouent la bitcoin-osphère. Ça se lit assez vite, le tout tient sur une page en pdf et, vous l’aurez deviné, c’est traduit par mes soins dans la langue de Camembert.

Téléchargez la dernière mouture (http:// bitcoininformant.com/download/).

Téléchargez les moutures précédentes (https:// www. coindl.com/page/author/104).

Je trouve le mot « Informant » rigolo. Nonobstant la connotation « qui rend informe », ça me fait également penser à ce vieux Wolfenstein-like : Blake Stone.

408455 blake stone aliens of gold dos screenshot non aggressive npc

3D of 1993 : Blast your way through giant pixels !

Ce jeu comportait des ennemis humains et monstresques, ainsi que des « informants » : des kekos scientifiques en blouse blanche qu’il ne fallait pas tuer, sous peine de perdre du score. Quand on s’approchait d’eux et qu’on leur parlait, ils nous « informait » de diverses captain-obviouseries. Je vous laisse admirer l’exemple dans le screenshot, le texte en bas à gauche.

Il y avait d’autres types en blouses blanches qui n’était pas du tout des informants. C’était juste des scientifiques méchants qu’il fallait tuer. La distinction entre les deux types de type en blouse blanche se faisait lorsqu’on leur parlait. C’était marrant comme idée. Ça apportait une toute petite notion de pacifisme et d’échange « humain » dans un genre de jeu habituellement violent. Enfin bon, ça vaut pas un Postal.

Tout ça pour dire que je vous invite à consulter hebdromadairement le Bitcoin Informant. Je referais pas un nouvel article de blog à chaque fois, ça risque d’être un peu chiant. Je balancerais juste un tweet à l’arrache. Vous le saviez que j’avais un compte twitter ? Non ? Vous faites bien de pas savoir, j’y dis pas grand-chose.

dromadaire

Ça fait déjà quelques articles que je vous bassine avec les bitcoins. Vous en avez peut-être assez, amis crypto-lecteurs. Promis, la prochaine fois je parle d’autre chose. De toutes façons, j’ai pas trop le choix, j’ai un retard de 2 récapitulatifs de contribution au magazine 42. (Ce qui fait un retard total de «magazine 84» ).

Et hop, pas le temps ni l’idée d’introduire subtilement l’image érotique de rigueur. Donc, nichons :

Maria Moore TH15072012_01

“Raffarin pète-burne” Memorial Day #4

Vive

la France !!

La gauche a gagné les récentes élections et c’est la fête, mais ce n’est pas de ça dont je vais vous écrire ici.

Le sujet de cet article, c’est ma petite commémoration personnelle de la perte de notre jour férié de la Pentecôte, qui nous a été honteusement volé par J’Empierre Raffarin. On a volé le temps des français, et surtout, on m’a volé mon temps à moi. Or, personne ne semble avoir réagi à cette acte barbare et hostile.

J’Empierre Raffarin lui-même est resté insensible à son propre acte. Il n’en éprouve aucune honte. Il est content, il se promène dans des rues de riches. À chacun de ses pas, son esclave personnel lui nettoie les chaussures : celui-ci les avale, les décape avec l’acide de son estomac, et les régurgite pil poil là où Raffachien pose le pied. Cet esclave fait tout cela gratuitement, puisque c’est un jour « férié mais non chômé ».

Travaille, mouton ! TRAVAILLE OU JE T’ÉTRANGLE !!!

Oh, et je n’ai pas l’impression que les personnes âgées se sentent mieux depuis l’instauration de cette « journée de solidarité », bien que les bénéfices leurs soient supposément destinés. Peut-être que si j’avais plus de temps libre, j’irais voir un membre de ma belle-famille qui est un vieux, pour lui apporter aide matérielle et réconfort. Peut-être pas.

Personne n’est en train de conspuer J’Empierre Raffarin pour le mal qu’il nous a fait, et qui se répète chaque année. Raffacrétin a depuis longtemps été jeté hors du gouvernement, à grand coup de pied mal léché au cul. Mais le peuple ne lui en veut pas. Le peuple travaille gratuitement et il est heureux.

C’est la raison pour laquelle cet article existe. Il ne s’agit rien de plus qu’une petite commémoration cafardeuse de ce que l’on m’a fait. Une petite crotte sur le web, qui n’intéresse que moi.

Voici les liens vers mes précédents Raffarin Pète-Burne Memoriaux Days :

  • Le second, où j’imagine un dialogue amusant entre moi et un Haut Responsable aux Affectations des Boulots de Glande, et où j’introduis l’idée de l’Allocation Universelle.
  • Le troisième, où je me réapproprie pour mon compte personnel la notion de « Devoir de mémoire ».

Pour cette 4ème édition, je vais faire revenir Madame Corinne Maier, mais pas tout de suite, ce sera la surprise finale.

Corinne Maier, et la vie.

De quoi allons-nous donc parler alors ?

Des bitcoins.

Je ne présente plus cette crypto-monnaie. Des tas de sites le font déjà, y compris mon précédent article. Nous allons plutôt nous intéresser à ce qu’en pense Rick Falkvinge, le premier mec du premier Parti Pirate, en [Suède | Norvège | Islande | Je ne sais plus quel pays froid avec du saumon et des ours blancs]

Pour diverses raisons idéologiques et pragmatiques, Monsieur Falkvinge a mis toutes ses économies dans les bitcoins. On s’en fout un peu, c’est pas nos économies à nous. Je m’en fout beaucoup, c’est pas mes économies à moi.

Notre cher ami Falky cimente ensemble les notions de crypto-monnaie et d’Allocation Universelle dans cet article de son blog personnel (http:// falkvinge.net/2011/05/19/the-information-policy-case-for-flat-tax-and-basic-income/).

Je vous propose ici une résumance à la serpe de son propos, sous forme d’une liste d’événements, car les gens aiment les listes.

Mastermind ? Falkvinge ?

  • Le bitcoin (ou une autre crypto-monnaie) va s’imposer de lui-même, non pas parce que les gens vont devenir des crypto-rebelles, mais parce que c’est bien plus pratique et bien moins coûteux que le système monétaire actuel proposé par les banques.
  • Comme c’est un crypto-truc, personne (y compris l’État) ne peut inspecter vos comptes. Si vous vous amusez à utiliser plusieurs adresses de paiement, on ne peut pas savoir combien vous gagnez par mois, on ne peut pas savoir combien vous possédez.
  • L’État ne peut plus prélever les impôts tel qu’il le fait actuellement, puisque vous pouvez très facilement ne pas déclarer vos revenus, et ne faire « que du black ».
  • Cependant, il sera toujours possible de taxer la consommation, sous forme de TVA. C’est facile à calculer et à percevoir, car les entreprises ne fraudent pas dessus. (J’ai pas exactement compris pourquoi, mais c’est ce que dit Falkouille). Il y aura donc une TVA avec un taux « carrément stratosphérique », mais aucun autre impôt.

Les anglais ne sont pas passés à l’euro, mais leur monnaie va disparaître comme toutes les autres. Lol !

  • Sauf que la TVA est vilaine, car elle pénalise énormément les pauvres, tandis que les riches la ressentent moins. Les riches, il leur restera toujours un gros tas de pognon, même après qu’ils se soient payés leur brouettée de caviar quotidienne, et même si le prix de ce caviar aura doublé à cause de la TVA.
  • Il faut donc aider les pauvres. Mais on ne peut pas les identifier de manière sûre et impartiale, pour les mêmes raisons que citées précédemment (impossible d’inspecter les comptes et les revenus).
  • Première possibilité : On décide de ne pas aider les pauvres. L’état ne donne aucune allocation, à personne. Les pauvres n’auront qu’à se débrouiller. Cependant, toute considération de morale mise à part, cette solution est dangereuse, car les pauvres finiront par s’énerver et foutre le bordel.
  • Seconde possibilité : on donne la même somme d’argent à tout le monde. Les pauvres deviennent un peu moins pauvres, juste ce qu’il faut pour acheter les produits vitaux. Les riches auront aussi cet argent, mais indirectement, ils « le rendront » via la TVA sur le caviar. (Et ils rendront même bien plus que ce qu’ils ont reçu).
  • Et hop ! C’est l’Allocation Universelle. Profit !

  • Tout cela va arriver dans une dizaine d’années à peine.

Je trouverais ça super que cet enchaînement de prophéties se réalise. Malheureusement, j’ai peur qu’il y ait beaucoup de raccourcis et d’approximations, qui rendent incertaines certaines de ces étapes. Si l’avenir révèle que je me trompe, je m’engage à m’excuser publiquement sur ce blog, et à me flageller pour avoir fait une phrase contenant consécutivement les mots « incertaines » et « certaines ».

Où veux-je en venir ?

Nul part. De toutes façons, j’ai envie de changer de sujet.

L’article de Rick Falkvinge contient un lien vers un autre de ces articles. (http:// falkvinge.net/2011/03/18/should-pirate-parties-include-the-swarm-economy/)

Il y explique des tas de choses : la décorrélation entre le caractère utile d’un travail et le revenu qu’on peut en tirer, comment que la swarm economy c’est cool, les trucs qui ne sont « ni de gauche ni de droite », etc.

Économie d’essaim : bon. Essaim de requin : mauvais.

Et surtout, il nous dit qu’il existe une proportion assez constante de personnes glandant au travail, et que ces personnes parviennent toujours à leur fins, quelles que soient les motivations et les barrières mises en travers de leur chemin. Ces « glandeurs professionnels » doivent être tenus éloignés du Monde du Travail, car ils lui font plus de mal que de bien. Rickou cite finalement le livre de Corinne Maier comme exemple de ce glandisme.

C’était juste ça que je voulais vous dire. Lorsqu’un étranger veut donner un exemple, le plus parfait, le plus épuré, le plus atomique, de propagande pour la Glande au Travail, il cite un livre français.

D’où :
« Vive la France »

Là, je met des images de femmes rondes françaises, pour l’esbroufe sociale.

La bouclé-bouclé : Corinne Maier, l’idole de mes jeunes et vieilles années, a été mentionnée, je peux la boucler.

Oh, et accessoirement, je vais peut-être me lancer dans la traduction de divers articles de ce Rick Fallait-pas-l-invitay. J’en ai envie, même si je suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’il dit.

Je lui ai dit que j’étais interessé, faut juste que j’ai une réponse aux diverses sollicitations que j’ai envoyées par mail et par commentaire de blog.

J’aurais bien traduit les livres de Corinne Maier, mais ils sont déjà écrits en français.

Magazine 42 + prends ça dans ton temps de cerveau, lecteur !

Aujourd’hui, c’est le traditionnel article récapitulatif de mes contributions dans le dernier magazine 42.

Mais avant, ami lecteur, je dois te parler d’un petit changement dans mon blog, qui prendra effet dès tout de suite.

La notion de « tout de suite » n’a que peu de sens, puisque le moment où j’écris cet article et le moment où vous le lisez ne sont pas les mêmes, mais on s’en fout.

Je vais te vendre, ami lecteur. Un peu comme si tu étais une prostituée togolaise.

Cotton Candi

Une prostituée pas togolaise, mais qui vaut le coup.

J’ai récemment découvert les bitcoins, et je trouve l’idée plutôt intéressante.

Explication rapide : il s’agit d’une monnaie décentralisée, fonctionnant uniquement grâce aux ordinateurs des gens qui se les échangent. Pas besoin d’un gouvernement ou d’une banque.

En dehors de leur aspect hacker-révolutionnaire-crypto-anarchiste-rebelle-de-la-société, les bitcoins ont un côté bien pratique. Je ne connais pas de meilleur moyen pour transmettre de l’argent à n’importe qui, instantanément, avec des frais de transaction minimes.

Évidemment, les bitcoins ont la valeur que les gens leur donne. Si ça n’intéresse personne, vous en avez des milliers, mais vous ne pouvez rien acheter avec.

À l’heure actuelle, on peut déjà en échanger contre de l’argent classique. Le taux de conversion monte et descend. Je pense que la tendance générale est à la hausse, mais je peux me tromper.

Et la prostituée togolaise dans tout ça ?

Je suis tombé sur Coinurl, un site publicitifieur de liens internet, comme il en existe déjà à la tonne. Sauf que celui-ci, il paye en bitcoins.

Lorsque vous mettez de la pub sur votre site perso ou votre blog, vous êtes inévitablement rémunéré au lance-pignole. C’est pas avec ça que vous pouvez espérer nourrir le bataillon de chimpanzés que vous élevez secrètement dans votre cave en vue d’organiser des combats clandestins.

Coinurl ne fait pas exception à cette règle. Mais comme je pense que la valeur du bitcoin va augmenter, ça vaut le coup de tenter le coup.

Tout ça pour dire que tous les prochains liens que je mettrais sur mon blog vous amèneront d’abord vers un site de pub à la con, avant de vous redirigez vers le vrai truc que je veux vous montrer. Ce sera également valable pour le paquet de liens que je met en premier commentaire de chaque article, regroupant les sources des images.

Vous aurez le cerveau pollué par de la publicité (comme s’il l’était pas déjà assez), je gagnerais quelques millièmes de bitcoin, et cette nouvelle monnaie se fera un peu plus connaître. Tout le monde y gagne ! (Sauf vous, mais c’est pas grave, puisque vous, c’est pas moi).

Edit 2012-05-18 : Rhôôô et puis tiens ! Je mets aussi des liens à pub directement sur les images. Ah mais.

Comme je suis gentil, ami lecteur, et que j’ai quand même un tout petit peu de considération envers vous en tant que prostituée togolaise, j’ai décidé de me tenir aux règles suivantes :

  • Il n’y aura pas de publicité dans le blog en lui-même (le texte, les images, …), mais seulement dans l’action de cliquer sur les liens.
  • Edit 2013-10-30 : cette première règle est devenu fausse, mais c’est à cause de WordPress. J’en parlerais en détail plus tard.
  • Je laisserais toujours, à côté du lien, l’adresse web finale. Mais elle sera sous forme de texte non cliquable, avec des espaces dedans pour que ça ne puisse pas être interprété comme un lien. Si vous ne voulez pas me donner votre cerveau, vous n’aurez qu’a manuellement copier-coller ce texte dans la barre d’adresse de votre butineur, et enlever les espaces.
  • Il est dans mon propre intérêt de me tenir à la règle précédente. En effet, si je conserve mes liens uniquement dans un site publicitaire à l’arrache, doté d’une garantie de survie qui reste encore à prouver, je risque de m’auto-décrépir.
  • Je me permettrais d’utiliser le mot « butineur », car je le trouve rigolow.
  • Le lien d’une image sera un lien à pub, amenant sur le site où j’ai piqué ladite image. Pour avoir le lien direct, consultez le premier commentaire de l’article.

Concrètement, ça donnera ceci :

Vous voulez en savoir plus sur les bitcoins ? Cliquez ici ! (http:// www. bitcoin.fr/).

Vous aimez les rouflaquettes ? Cliquez ici (http:// thevintagefootballclub.blogspot.fr/2010/09/pat-jennings.html).

Vous voulez savoir d’où viennent ces nichons ? Cliquez ici (http:// www. rachelaldana. org/rachael-aldana/).

Les liens sur lesquels j’ai vraiment envie que vous cliquouillassiez seront directement cliquables et sans pub.

Par exemple :

Vous aussi vous voulez gagner des bitcoins, et par la même occasion, m’en faire gagner encore un peu plus ? Inscrivez-vous sur coinurl en me mettant comme parrain. Lien direct : http://coinurl.com/index.php?ref=Recher

Et maintenant, jouons au 421 sans le 1 à la fin

Le magazine 42 est paru début avril. Comme d’hab’, je suis à la bourre pour mon article récapitulatif, mais c’est pas grave. Nous en sommes au numéro 30, et le thème c’était la baston. « Pif paf boum bing ratatatata ratatatata BOUM ! ».

magazine 42 couverture du numéro 30

Le problème d’hébergement du magazine chez « Free-qui-a-tout-compris » est toujours présent. Je ne peux donc pas vous mettre de liens vers des pages spécifiques. Ça me fait bien chier parce que j’aurais pu en profiter pour claquer plein de pub dans votre gueule. Que voulez-vous : « la vie c’est comme ça, on n’a pas tout ce qu’on veut mon gars » (Stomy Bugsy, 1997).

En attendant, vous pouvez toujours télécharger entièrement le magazine, en pdf, par ici (http:// 42lemag.fr/archive_n30.php).

Stom’bug’. (affiche pour une campagne de lutte contre l’hémiplégie).

Et voici la liste des trucs que j’y ai fait dedans (le magazine, pas Stomy Bugsy)

Page 11 : les fausses pub

C’est la classe, je joue au rebelle de la société en me moquant des publicités, et après j’en ajoute dans mon blog. « La vie c’est comme ça, on peut faire tout ce qu’on veut en toute mauvaise foi mon gars » (Moi, maintenant).

La première fausse pub est une réaction à une impolitesse que j’ai déjà mentionnée je ne sais plus où.

Y’a des auteurs, ils donnent un nom à un de leur personnage, et ce nom ressemble à un nom commun, ou à un nom d’un autre personnage qui n’a rien à voir. Et là, l’auteur, il fait comme si de rien n’était, il balance le nom de brute en gland, ni vu ni connu j’t’embrouille!

je considère cela comme une impolitesse. Car l’auteur sous-entend que son auditoire est trop stupide pour s’apercevoir de la similitude entre les noms. Alors moi je montre du doigt cette similitude, je me fout de la gueule de l’auteur, et la princesse Rayponce aylle peut allay se fayre shampouiner la tayte par un pay d’aylayphant qui a la diarrhay (et non pas un « payday les funk yalla dit à Ray », car ça veut rien dire).

Rayponce après sa rencontre avec l’éléphant coiffeur diarrheux.

La seconde fausse pub, c’est bien de la merde. Mais avec toute la merde que y’a eu au sujet de cette histoire (de la part de Mohammed Mera, des politiques, « démédias », etc), j’ai eu envie de réagir à ma façon, en créant MA merde personnelle, ce qui est toujours mieux que de se laisser imposer la merde des autres.

Page 27 : article sur Zhu Zhiqiang

Voilà au moins quelqu’un dont le nom ne ressemble à aucune autre chose que je connasse !

Zhu Zhiqiang est un artiste chinois apparu au début de l’internet (c’est rigolo de dire ça, on a l’impression que l’histoire de l’humanité se repère uniquement par rapport à internet). Il a dessiné des scènes de combat fluide et précise, avec des bonshommes bâtons. C’est le précurseur du genre, maintenant appelé « stick animations ».

not so unrelated pics, rapport au balai alien, qui est une sorte de bonhomme bâton.

Not so unrelated pics, grâce au balai alien, qui est une sorte de bonhomme bâton.

Page 31 : jeu moisi de tonton Réchèr

C’est un peu cheapos comme jeu et surtout d’un intérêt très limité. Mais le côté matheux me plaisait. Le côté saucisse aussi. Vous pourriez résoudre très facilement ce jeu par un programme python de 4 sous, qui serait lui aussi d’un intérêt très limité, mais on n’est plus à ça près.

Page 55 : autre jeu moisi

Celui-ci est mieux. Et puis, se moquer des daltoniens, c’est rigolo, on ne le fait pas assez souvent. On se moque des vieux, des juifs, des blondes, des homosexuels, des roux, mais jamais des daltoniens. C’est quoi cette hypocrisie ? Heureusement que je suis là pour réparer les injustices!

J’ai piqué cette idée de jeu sur un site sérieux, qui propose des tests d’acuité colorochromatique. Si je vous le signale, c’est pas vraiment pour faire le mec correct qui cite ses sources. C’est surtout pour vous balancer, tel le phacochère pas-subtil, un nouveau lien à intermédiaire publicitaire. Cliquez ici pour faire des tests de couleurs (http:// www. xrite.com/custom_page.aspx?pageid=77&lang=en).

« je cite un site », tiens c’est marrant ça.

Par contre, l’idée de la zombification de Geneviève de Fontenay, c’est bien moi qui l’ai eue, tout seul, rien qu’avec mon cerveau personnel. Je vous met un lien à pub vers mon cerveau ? Vers Geneviève de Fontenay ? Non, ce n’est pas la peine ? Bon d’accord, mais vous y perdez.

Le dessert magique qui soigne les daltoniens.

Page 68 : Roman-photo

Alors ça c’est vraiment super drôle. J’ai voulu montrer que la politique est devenue aussi sérieuse que les jeux vidéos, alors même que les gens sérieux qualifient très souvent les jeux vidéos de débile. J’ai déjà parlé, dans un autre article, de mon avis sur la liquéfaction générale de la politique française. Je le répète dans ce roman-photo, sous une autre forme.

J’ai fait beaucoup de recherches sur les personnages de jeu de baston, afin d’en trouver des avec des couleurs correspondant bien au parti politique auquel il serait affilié. Je suis particulièrement fier de mon Eric Besson. Je remercie les artistes de Street Fighter d’avoir imaginé un personnage aussi explicitement bicolore bleu-rouge. (il s’appelle Gill dans la vraie vie de Street Fighter).

Je dois avouer que, cette association amusante Gill-Besson, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé lorsque je réfléchissais au scénario du roman-photo. Et je m’étais dit que même si je ne trouvais que des idées de merde à côté, je ferais quand même le roman, car Gill-Besson est tellement drôle qu’il peut justifier à lui seul un pur tas de merde en guise d’emballage fioriturien.

Sinon, désolé pour la répétition de « dictature du prolétariat », je ne l’ai vue qu’après la mise sous presse. C’était trop tard pour changer, et je n’ai pas eu le cran de débouler comme un diable dans les locaux de la rédaction en vocibraillant « STOPPEZ LES ROTATIVES ! ». Pourtant c’est un truc que j’ai toujours rêvé de faire. Que voulez-vous, on n’a pas tout ce qu’on veut mon gars.

Prochainement, dans ici

Manifestement, le changement de gouvernement ne va pas nous rendre ce qu’on nous a volé il y a quelques années, et qu’on continue de nous voler régulièrement. Je rassure donc les habitués de mon blog : ma petite célébration personnelle, déprimante et cafardeuse que je nomme « Raffarin Pète-Burne Memorial Day » aura bien lieu. C’est pour bientôt, et, non-coïncidence oui-amusante, on y reparlera un peu des bitcoins.

D’autres part, vous savez que j’ai pour coutume d’indiquer, dans le premier commentaire de chacun de mes articles, les sources des images, auquel j’ajoute un gros tas de n’importe quoi. Malheureusement, j’ai parfois déraillé à la règle, en omelettant le n’importe quoi, surtout les fois où je terminais mes articles vers les 3 heures du matin et que la fatigue se faisait légèrement sentir. Je vais rattraper tout cela, et je ferais alors un mini-article indiquant tous les commentaires n’importe-quoi-tisés, que vous pourrez alors prendre plaisir à lire.

Ça vous vaccinera le cerveau contre les méchants gens (dont je fais partie) qui essaient de vous le voler pour le revendre à des vilains publicitaires.

Euh … pas vraiment en fait. Je vois pas pourquoi ça vous vaccinerais. Mais si je vous le dis, il y a toujours une chance pour que vous y croyassiez.

Pour cet article, le n’importe quoi a déjà été rédigé. Je vous invite donc à le consulter, et surtout à cliquer sur le plus possible de liens. Y’a juste que cliquez pas plusieurs fois le même, ça sert à rien. C’est un clic par lien, par jour et par adresse IP.

Les vilaines entreprises capitalistes vous remercient, et moi aussi par ricochet.

Ach ! très pelleu pièce, che fous la fais à 1 euro le neurone, barceu ke c’est fous.

Je vous aime !