Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #14

Célébration rituelle de notre jour qui était férié avant et qui ne l’est plus à cause de ce connard de Raffarin ! Vous connaissez le principe : on conspue cet empaffé, on râle, on trépigne, on pleure, mais on ne fait rien de concret parce qu’on est juste une feignasse derrière son écran.

Voilà, ça c’est fait.

Nous pouvons maintenant réfléchir à d’autres trucs.

« Raffarin au Tibet » : il va tous les bouffer.

Et si on coupait l’internet mondial un jour par semaine ?

Ça a l’air étrange qu’une personne comme moi propose ce genre de restriction. J’ai très souvent les fesses vissées sur ma chaise, devant mon écran, à faire des trucs plus ou moins intelligents.

Je suis fortement dépendant de l’informatique. Je pense que je pourrais péter un câble si je n’avais pas accès à un ordinateur pendant plusieurs semaines d’affilée. Mais dans une certaine mesure, un ordinateur sans internet pourrait me suffire.

Les activités que j’aime pratiquer avec mon ordinateur (sans y être forcément talentueux) sont :

  • jouer,
  • programmer,
  • lire,
  • écrire,
  • dessiner du pixel art,
  • créer des challenges de hacking.

Elles ne nécessitent pas un accès internet constant. Bien entendu, il faut télécharger les jeux, aller sur les pages des blogs, faire des recherches sur stack-overflow pour copier-coller à l’arrache le code de la première réponse, chercher l’inspiration, etc. Mais en m’organisant un minimum, je pense être capable de pré-charger tout ce dont j’ai besoin de l’internet, pour ensuite utiliser mon ordinateur de manière optimale durant la journée sans connexion. Je n’ai jamais essayé, mais il est évident qu’annoncer quelque chose sans l’avoir vérifié n’ébranle ni ma conscience ni mon obligation de cohérence envers vous, lecteurtrices.

Autre de mes activités : la recherche d’images (ici, de Mandy Majestic).

Les activités que je pratique avec mon ordinateur dans le cadre professionnel nécessitent un accès internet constant. Ce n’est pas mon problème. La boîte où je bosse n’aura qu’à gérer ça comme il faut.

D’après un sondage que j’ai entendu quelque part et dont j’ai oublié la source, un certain pourcentage de personnes aurait souhaité qu’internet n’existât pas.

Ploum, éminent blogologue, s’est lancé dans une expérience encore plus extrême : une seule connexion par jour pour synchroniser des informations prévues à l’avance, ainsi que des connexions exceptionnelles chronométrées qu’il doit également préparer à l’avance.

Je ne suis pas un grand fan des religions, mais il faut avouer que l’idée d’un jour de repos régulier et obligatoire viennent d’elles (le « jour du seigneur »). Le judaïsme va même jusqu’à se demander s’il est autorisé de faire fonctionner des appareils électriques pendant le shabbat. N’oublions pas qu’en des temps lointains, le Raffarin Pète-Burne Memorial Day se nommait « lundi de Pentecôte » et provenait de la religion catholique. Ce lundi anciennement férié trouve ses racines dans un texte biblique narrant l’histoire de poules en chocolat de Pâques qui gravissent une pente en faisant « côt côt ».

Oui mais comment on ferait sans internet ?

Tout simplement de la même manière qu’on faisait dans les temps lointains où internet n’existait pas.

Bien entendu, l’idéal serait que ce jour déconnecté soit un jour travaillé. Y’a qu’à dire que ce serait le mardi. Les entreprises vont hurler pour l’atteinte à leur « compétitivité ». Par définition, la compétitivité représente le contexte interne et externe qui fait qu’une entreprise réussira mieux qu’une autre. Le jour de déconnexion serait mondial (puisque l’internet est mondial), donc il désavantagerait toutes les entreprises de la même manière, et par définition, ne modifierait pas les compétitivités entre elles.

Ensuite, les entreprises vont hurler que ça ferait écrouler l’économie mondiale. Ce à quoi je répondrais la même chose que précédemment : l’économie mondiale existait déjà avant internet. C’est aux entreprises d’organiser le travail de leurs employés de façon à les rendre le plus productifs possible même durant le jour sans connexion. Ce serait d’ailleurs une bonne leçon de « résilience » (bullshit-word included).

Comment ça se passe actuellement lorsqu’un problème survient dans le réseau interne de votre entreprise et que des employés ne peuvent plus utiliser le matériel informatique à leur disposition ? Ne me dites pas que ça n’arrive jamais tellement votre réseau est ouffement bien conçu. Est-ce que les employés sont condamnés à glander pendant plusieurs heures ? Peut-être que oui. Est-ce que l’impact a été important au point d’égratigner la compétitivité ?

L’engagement, une notion importante, surtout au foot.

Cette journée déconnectée serait une occasion de travailler sur des sujets de fond, de se concentrer sur des projets de long terme, de faire avancer des tâches qui attendent depuis des semaines et qui ne progressent pas car vous êtes en train de répondre aux mini-urgences constamment générées par vos collègues qui vous sollicitent dans le but de régler leurs mini-urgences à eux, générées par d’autres collègues, etc. Peut-être même que cette journée améliorerait la compétitivité.

Tant qu’à faire, on pourrait aussi couper tous les systèmes de communication à distance : téléphone, téloche, radio… Seules les appels d’urgence seraient possibles. Ça ne devrait pas être très difficile techniquement, puisque les appels d’urgence bénéficient déjà d’un traitement spécial : vous n’avez pas besoin de déverrouiller un téléphone pour en effectuer un, et ils utilisent la première antenne disponible, même si elle n’est pas incluse dans votre abonnement.

Il reste le sujet des organismes d’importance vitale : distribution de l’eau et de l’électricité, hôpitaux, etc. Est-ce qu’ils fonctionneraient toujours durant la journée sans connexion ? Réponse : il le faudrait, même si cette journée n’existe pas.

Je peux concevoir que des vies humaines dépendent de l’énergie électrique. Car il y a des solutions de secours pour générer du courant même en cas de perte d’accès au réseau électrique : ce sont les groupes électrogènes. Ça pollue et ça a un rendement catastrophique, mais en dernier recours, ça marche.

Le réseau internet a été conçu pour rester fonctionnel même si une partie des connexions et des appareils qui le composent tombent en panne. Cependant, il n’y a pas de garantie locale. Si le câble de fibre optique arrivant chez vous pète, internet fonctionne toujours, mais plus pour vous. Il n’existe pas de « groupe internetogène » de secours. Ça veut dire que si votre vie dépend d’une connexion à internet, même sur une période courte, ça peut mal se terminer pour vous. Cette journée sans connexion serait une occasion d’organiser les activités humaines de façon à ce que moins de vie soient dépendantes d’un système qui n’a ni solution de secours ni garantie.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Vive le bonheur !

Alors c’est un français, un taliban, un lépreux,

un arabe, un belge, un hippie, une blonde, une chauve, un fonctionnaire, un pédé, un sado-maso, un œuf, une vache qui fabrique du pétrole, une gouine, un suisse, un noir, un sumo, une mère juive, un génie dans une lampe, un morpion, un dentiste, le petit Grégory, un dictateur, un geek, une vieille, un nazi, un bébé, un alzheimer, un séropositif, une clocharde, un japonais, un clown, un ingénieur, un pétomane, une femme, une Lada, un pygmée, un pédophile de 14 ans, un somalien, une joueuse de rugby, un syndromisé de la Tourette, un transsexuel, une licorne, Mark Gormley, Saint-Pierre, un tétraplégique et Dominique Strauss-Kahn qui vont dans un bar à putes.

vache qui fabrique du pétrole

Le génie demande au sydromisé de la Tourette de faire un vœu, il le fait et tombe dans une piscine de merde. Le petit Grégory dit à Saint-Pierre : « Grégory Lemarchal est au paradis, et moi en enfer, y’aurait pas eu confusion ? ». Le somalien bouffe le pygmée car il avait un petit creux. La licorne encule le pétomane, qui pète, provoque un courant d’air dans le pas de vis de la corne, la faisant tournoyer et projeter des arcs-en-ciel. Ça colore le noir, du coup il s’aperçoit que le morpion est sur lui. Il le gratte. Le morpion saute sur le dictateur, qui le condamne à mort. Le nazi dit que c’est dommage, on aurait pu le tuer au gaz mais le pétomane a déjà été utilisé. La mère juive en profite pour lui demander où est passé son fils. Il répond qu’il est vivant et que c’est le monsieur-alzheimer, sauf qu’il se souvient plus qu’il est son fils. La joueuse de rugby mange le hippie et fait un ballon avec sa peau. Le séropositif éjacule dans la bouche du clown, heureusement le dentiste lui fait un lavage labial intégral avec le pétrole de la vache. Mais y’a une goutte de sperme qui traverse l’espace-temps, suite à une distorsion créée involontairement par Mark Gormley alors qu’il fredonnait un petit air pour réconforter la clocharde.

Le sperme atterrit 1 seconde plus tard dans le futur, dans l’urêtre du lépreux. Les virus du SIDA attrapent la lèpre. Le sado-maso se précipite sur eux en beuglant « Faites-moi mal ! Faites-moi mal ! ». Les virus lépreux répondent « Non ». La femme essaie de conduire la Lada mais elle y arrive pas. On sait pas si c’est parce que c’est une femme, ou parce que c’est une Lada. L’œuf s’écrie « Ah au secours ! Un œuf qui parle ! » et il se suicide en se jetant sur l’ingénieur. Crasplash. Le japonais pleure ce décès, car c’est un camarade jaune qui quitte ce monde. La gouine et le pédé baisent ensemble et disent : « tant qu’on est entre homosexuel, c’est permis ! »

Dans ma benne ! benne ! benne !

Dans ma benne ! benne ! benne !

Le transsexuel baise avec lui/elle même. Le belge lance l’arabe et le français par la fenêtre en gueulant : « dehors les étrangers ! ». Le pédophile de 14 ans se tape la vache qui n’a que 8 ans. Dominique Strauss-Kahn demande au sumo : « Mais elles sont où les putes dans ce bordel ? ». Le geek finit en tôle (lui qui se croyait en acier), parce qu’il a téléchargé la vidéo « One swiss, one cup », montrant le suisse en train de manger un petit suisse. La chauve dit en souriant : « Hey, je suis pas chauve de partout ». La blonde répond : « la chauve souris ! ». Le tétraplégique se demande combien il faut de tétraplégiques pour changer une ampoule. Le taliban fait le bilan. Et le Petit Prince de répondre : « avant y’avait la croûte, maintenant c’est le pus ! »

Moralité : on peut rire de tout, à condition de ne pas être n’importe qui.

Cependant, moi, je suis n’importe qui. Mais je peux vous assurer que je n’ai absoluement pas ri en écrivant le texte ci-dessus. Et je m’attends à ce que de votre côté, vous ne rissassiez pas. Tout ceci est très sérieux, ok ?

Cependant-bis, être n’importe qui ne doit pas m’empêcher de faire n’importe quoi. C’est pourquoi, j’écris et j’imagifie à qui mieux mieux dans le magazine 42.

Le numéro du mois dernier avait pour thème : Internet.

Qu’y ais-je contribué à ? (qui mieux mieux)

Page 11 : les fausses-pub

Mon éthique m’oblige à avouer que le jeu de mot honteux avec le chien ne vient pas de moi.  C’est un pote qui l’avait trouvé, à un moment où il était sobre, et corse, et breton. Les potes de mon pote s’étaient moqués de lui. Alors qu’en fait, il venait d’ouvrir un pan entier du domaine de l’humour canin. C’est un visionnaire (en peau de vison).

Les pages du magazine qui viennent juste après sont encore de moi. Et cette-fois ci, sans l’aide d’un pote à la nationalité chaotique.

Page 12 : article sur les jeux de Tower Defense en flash

J’ai essayé énormément de jeux appartenant à ce genre vidéoludique, que j’apprécie beaucoup. Je suis donc en mesure d’en décortiquer les mécanismes, dégager les thèmes récurrents, repérer les bonnes idées et déterminer les stratégies qui payent.

Se vanter dans le vide, c’est rigolo, mais l’impact est faible. Donc allez lire l’article, et puis c’est tout.

Tower Defense ! Haha ! (J'en ris de tout, même si je suis n'importe qui. Désolé.)

Tower Defense ! Haha ! (J’en ris de tout, même si je suis n’importe qui).

Page 53 : roman-photo. Les aventures de PouikPouik le dauphin et son papa Jean-Findus.

Je vous l’ai dis et redis, que j’allais développer l’art du roman-photo, de la satire sociale subtile, de l’expression transcendée par l’image. Bon eh bien voilà. Dans cette histoire, je prête des tares humaines aux animaux. C’est pas aussi fort que Futurama, (où c’est le prêt de tares humaines aux objets qui est de rigueur, et qui est, qui plus est, perpétré avec maestria, je parle de Bender, là. Suivez un peu). Mais quand même.

Page 57 : Mes premiers contacts avec l’internet.

Nous, à la rédaction de 42, on est des vieux. Ce qui fait qu’on a vu les débuts de l’internet, comment il est « entré dans les chaumières » et tout ça. Alors on a chacun raconté nos souvenirs du web 0.0.

Personnellement, ça me fait toujours bizarre de me rendre compte que j’ai une histoire. Aussi inintéressante soit-elle. On m’a toujours dit que j’étais un gamin, même après que je n’en étais plus un. Or, les gamins n’ont pas d’histoire. Mais on s’éloigne un peu du sujet, n’est-ce pas ?

Et après ?

Faut que je raconte mes derniers déboires chez Brouilis Consulting + Merluchon Corp + Deus Unlimited. Avant que je ne parte, ils ont tous réussi à me faire quelques espiègleries, remplies d’un humour bien à eux.

Tout cela est maintenant fini. Pour fêter ce changement professionnel, je vous propose de prendre un verre avec la charmante Dominican Poison. Vous avez peur que le verre soit empoisonné ? Quelle importance ? « Voir des gros seins et mourir », comme on dit.

Dominican Poison miss issy

Boss ninja de mewrde !!

Petit aparté vie-privesque : j’ai récemment déménagé dans un splendide pavillon jardiné, au sein d’une réserve ethnique regroupant des ouvriers supérieurs de classe moyenne-moyenne. Vous vous en foutez, et vous avez bien raison. Mais ça a quand même un impact sur ma production geek, car en ce moment je n’ai pas internet chez moi. D’ailleurs, je sens que mes chairs commencent à pourrir, et j’ai envie de manger du cerveau.

iiiinteeerneeeet !! iiiinteeeeeerneeeeeeet !!

iiiinteeerneeeet !! iiiinteeeeeerneeeeeeet !!

J’arrive quand même à m’en sortir, avec l’internet corporate de mon stupide boulot. Et pour les images de femmes rondes, je puise dans mon stock accumulé ces 10 dernières années. Ne vous inquiétez pas, je vais bien.

Il se passe d’autres trucs fun vie-privesque pour moi, mais j’ai pas envie de les raconter ici. Na !

Boss ninja

de mewrde !!

Si vous n’avez pas testé « Cursed Treasures », et de manière générale, si vous n’êtes pas familier avec les jeux vidéo de type Tower Defense, vous allez rien comprendre à la suite. C’est pas grave, dites-vous que l’univers est vaste.

(ici, photo de quelqu’un de vaste)

Tiffany Towers (Defense). Perpendiculairement vaste

Tiffany Towers (Defense). Perpendiculairement vaste

A l’époque joyeuse où j’avais internet, je jouais pas mal aux jeux en Flash. (Que ces moments me semblent lointain ! C’était il y a à peine deux semaines, et j’ai l’impression que ça dure déjà depuis un mois et demi). En général, je passais pas plus d’un ou deux jours sur un même jeu, histoire d’en découvrir le plus grand nombre possible. C’était de la veille technologique en quelque sorte. Ha ha.

Mais de temps en temps, j’en trouvais un qui me plaisait vraiment, et je me faisais alors chronophagiquement happé. Dans ces cas-là, je m’attend à ce que l’investissement de temps placé dans le jeu soit rentabilisé en satisfaction psychologique. Le sentiment alors obtenu peut se traduire sous la forme d’un « Putain, ça a été long, mais j’ai TOUT REUSSI LE JEU 100% UNLOCKED PWND YOU NOOBZ ! »

Malheureusement, ça ne marche pas à tous les coups. Parfois, les dernières étapes, les derniers achievements, sont durs, très durs, et j’abandonne. J’ai un retour de 0 satisfaction psychologique, ça m’énerve et ça provoque chez moi des articles de blog.

L’un de ces jeu m’ayant récemment énervé, c’est le Tower Defense « Cursed Treasure » (http:// www. kongregate.com/games/IriySoft/cursed-treasure-dont-touch-my-gems).

cursed treasure screenshot

Il est assez joli graphiquement, et on repérera quelques nouvelles idées par rapport aux classiques ficelles :

  • Le Fear de la chilling crypt : les monstres se déplacent momentanément dans le sens inverse.
  • Gestion de deux ressources différentes : argent et mana, auquel s’ajoute le fun de moissonner le terrain pour une conversion mana -> argent.
  • Upgrader une tour nécessite de l’argent et de l’XP, ce dernier étant attribué individuellement. Idée déjà exploitée dans Protector, et j’aime bien, car ça force le joueur a réfléchir sur le long terme dans le placement de ses tours. Ici, ça merdoie un peu, car les dark temples sont chiant à leveler, du fait de leur courte portée et de leur laser à la con. Mais le skilled hardcore joueur saura s’en arranger. (Moi oui, en tout cas).
  • Le sort Frénésie, qui permet, outre de buter tout le monde si on est en panique, de diriger le flux d’XP vers une tour particulière. Quand un bon tas d’ennemis arrive vers celle qu’on veut faire monter : paf frénésie, et elle se chope tout le pactole.
  • Les ennemis qui lancent des sorts et se buffent entre eux. Ça c’est une putain de bonne idée, qui mériterait d’être creusée encore plus. Par exemple : le monk, pourquoi il ne soigne que lui-même ? On aurait pu imaginer une wave de choc, super difficile, non parce que les ennemis sont des grosbills, mais parce qu’ils partagent leurs compétences. Quelque chose du style : bard (buff speed) + monk (heal) + magicien à la con (buff armor), le tout avec des paladin immune, ou un tank.
  • L’inversion méchants-gentils est sympa, et apporte du cachet à l’ambiance et la cohésion graphique. (À ce sujet, vous remarquerez que, pour désigner les gens à tuer, je n’ai pas utilisé le terme spécifique : « creep », mais un plus classique et plus humain : « ennemis »). Certes, cette inversion a été faite et refaite, surtout depuis Dungeon Keeper, mais ça reste chouette. Et pour le cas présent, c’est fait sans matraquage, ni vantardise, ni appropriation exclusive de l’idée comme si personne ne l’avait eue avant. (Putain, il kille ce paragraphe, j’ai l’impression d’être un critique de Télérama. Kikitoudur !!)

Tiffany Towers (Defense) (Oui je l'ai déjà dit)

Tiffany Towers (Defense) (Oui je l’ai déjà dit)

Bon, alors il est où le problème ?

C’est juste cet enfoiré de boss ninja de l’avant-dernier niveau qui est intuable !!

Faire un boss mega-bourrin dans un jeu, pourquoi pas. Mais là c’est limite de la triche. Le ninja, il a l’invisibilité. What the Fuck ? Ça veut dire quoi « invisiblité » dans un Tower Defense ? De prime abord, ça n’a pas vraiment de sens, puisque le joueur n’a pas besoin de viser manuellement. Qu’il voye ou qu’il voye pas, osef.

Eh bien nos amis de Cursed Treasure ont simplement décidé que invisibilité = invincibilité. (Des chiffres et des lettres, tu tu lu tu tu tuuuu). Comme les tours ne détectent pas le boss, elles ne lui tirent pas dessus. Et comme y’a aucun autre ennemi, elles glandent. Espérer le moindre petit splash damage est totalement utopique. Donc oui, le boss est vraiment invincible.

Certes, me direz-vous, mais il n’est invisincible que durant 5 secondes. Alors donc ?

Figurez-vous que ce super-pouvoir inclus également un buff de speed. Le boss étant déjà bien dopé à la base, il a alors largement le temps de toucher la gemme. Le pouvoir ne s’arrête qu’un peu plus tard. On ne perd pas la partie, mais pour la finir en gold, je vois vraiment pas comment faire.

Et ça m’énerve !!!

Tiffany Towers (Defense) (Je m'en lasse pas)

Tiffany Towers (Defense) (Je m’en lasse pas)

J’ai essayé diverses techniques :

  • du slow, et un dark temple au max. Ce n’est pas suffisant.
  • Du dispel, avec une crypt au max. Ça marche pas du tout. Ben oui, comme il est invincible, il est protégé contre tout, y compris les debuff qui supprime toutes les protections, ha ha ha ha haaaaa.
  • Du frost avec des tonnes de crypt. Pas suffisant non plus.
  • Des fireballs montées au max dans sa gueule. Ça lui enlève pas tous ses points de vie. (Oui ! Je sais qu’il faut appuyer sur shift pour les lancer en rafale ! Me prenez pas pour une tanche non plus).

Le boss ninja de l’antépènultième niveau, je l’ai vaincu en gold sur un gros coup de bol. Celui du pénultième, ça doit être pareil. Ce qui veut dire que même si je le réussi aussi, ça m’énervera de toutes façons. Parce que c’est que du bol, et surtout parce que l’invisidébilité de merde, elle rend complètement inutile toute la stratégie de placement et de leveling élaborée durant les 49 précédentes waves. Ce con de boss, il passe tout, et merci au revoir.

J’estime que c’est pas de la difficulté élevée, mais tout simplement de la  triche. Je suis colère, je suis trahison, et par conséquent, je suis ragequit.

Mr. rage-quit

Mais y’en a qui y sont arrivés.

Après m’être documenté sur le sujet, j’avais trouvé une vidéo tutorielle.

Edit 2013-07-29 : j’ai supprimé le lien, car il est mort, et même webarchive ne parvient pas à le ressusciter. Zut. Heureusement, de gentils lecteurs m’ont indiqué une autre vidéo. Voir commentaires.

Dans le lien décédé, une personne quelconque terminait le niveau en gold, avec juste un petit coup de frost et 2 fireballs.

Tiffany 2-Fireballs (ah non désolé)

Tiffany 2-Fireballs (ah non désolé)

Donc là je comprends absolument rien. Parce que moi, même en en balançant 4 (montée au max, mais je l’ai déjà dit), je le finis pas. Ou alors c’est que je vise comme un pied et je m’en rend pas compte. Ou alors je suis juste con.

Tout ça pour dire que les jeux flash, c’est bien, mais tant que je n’ai pas d’internet, autant jouer à Aquaria et à Drod. Ça c’est des jeux qui t’arnaquent pas sur la satisfaction psychologique annoncée. Y’a juste qu’il faut se concentrer dessus un peu plus longtemps qu’un quart d’heure à l’arrache. Suis-je encore capable de faire ça ? Oh, on va dire que oui.

Et comme dirait Jean-Marc Morandini dans ses éditos de connard du 20 minutes :

« À demain !! »

Même si j’ai rien prévu dans ce blog pour demain. C’est pas grave : demain, on rase gratis.

Imitation de zombi Fail ! You suck Morandini !

Imitation de zombi Fail ! You suck Morandini !