Martin Luther King’s reconstruct-gonades day #1

Une énoooorme info provenant de la nouvelle crémerie dans laquelle je bosse :

J’ai des jours fériés en plus par rapport au reste des serfs non-chômeurs ouvrier-codeurs travailleurs français !

J’ai passé des années à conspuer ce gros con de Raffarin qui nous a volé notre lundi de Pentecôte, et voilà que l’on me rend (presque au centuple) ce temps que l’on m’a volé. J’en reste baba. À noter que je continuerais tout de même de conspuer Raffarin, par solidarité envers les tra-tra-travailleurs français.

D’où sors-je ce privilège ? Ma nouvelle crémerie résulte de la fusion/absorption d’une crémerie américaine et d’une crémerie française. De manière karmatique, les Méga-Chefs et Méga-Cheffettes ont décidé d’accorder les jours fériés des deux pays à tout le monde, afin de limiter les moments où on ne peut pas échanger entre Collègues et Colléguettes !!! Que leurs noms résonnent jusqu’en haut des montagnes iridescentes de la joyeuse créativité oisive !

Et justement, ce 16 janvier a eu lieu le Martin Luther King’s day, férié pour les américains et donc pour moi aussi. Bien entendu, j’aurais aimé écrire un article le jour-même, mais je l’ai passé à faire d’autres trucs. En espérant que vous ne m’en voudrez pas.

Afin de faire écho à mes noires et cafardeuses célébrations du « Raffarin pète-gonades Memorial Day », j’ai décidé d’appeler ce jour le « Marthin Luther King’s reconstruct-gonades day ». Youpi !

Je n’ai pas la prétention d’être expert-historien de la vie de Martin Luther King. J’aurais pu en connaître quelques détails supplémentaires, car j’ai lu, dans la revue Astrapi, les épisodes d’une bande dessinée sur son histoire.

Mais ma dernière lecture de cette BD date d’il y a plus de 20 ans. Alors, j’ai un peu oublié, désolé.

Oh si attendez, je me souviens d’un truc. Une image montrant des policiers réprimant une manifestation. Ils avaient un gros camion avec un canon à eau. J’ai cru que les policiers s’en servaient pour rigoler et détendre l’atmosphère. Genre : « hey, j’ai un pistolet à eau géant, faisons une bataille d’eau et tout le monde se sentira mieux après ».

Ensuite, j’ai réalisé que c’était pas ça.

(ici, mettre une image de canon à eau durant une manifestation, pour montrer que je suis une personne engagée qui lutte contre l’oppression étatico-capitaliste).

Et sinon, cette nouvelle crémerie. Bien ou bien ?

Nouvelle crémerie dont il faudra un jour que je vous donne le nom et le sacerdoce. En attendant, je vous raconte en vrac.

Comme plein de gens de l’informatique, je suis en « full remote » (c’est comme ça qu’on dit). Je l’étais chez ConcreteWorld-🌍, mais pas full. Je revenais sur site tous les mercredis. Là je pourrais pas faire ça parce que le site en question est beaucoup plus loin : une demi-journée de train. Ça va me changer de ne voir mes Collègues et Colléguettes que environ tous les deux mois. J’appréhende un peu. On verra bien.

J’ai fait deux semaines de « onboarding » (c’est comme ça qu’on dit), sur site. Tout frais payés : bouffe, hôtel, trajets, PQ, tout je vous dis. J’ai mangé du fast-food gentrifié à m’en faire péter la caillette : tofu, bo bun, poke bowl, falafel végétarien, …

Y’a un baby-foot et une Switch dans le burlingue/open-space. C’est les clichés des boîtes super cools avec des vrais morceaux de bienveillance dedans. Je m’en tamponne un peu, mais ça ne me dérange pas que ça existe.

Je ne suis pas sûr de bien tout comprendre ce que je dois faire, ni dans quel ordre. J’improviserai, comme d’habitude.

Il n’y a pas d’outil stupide pour déclarer combien de temps on passe sur chaque tâche ! C’est une victoire personnelle résultant d’un combat qui a duré plusieurs années. J’espère juste que c’est une vraie victoire et qu’on ne va pas me sortir de derrière les fagots un google-doc naze de rapport d’activité que l’on n’aurait pas encore pensé à me montrer.

J’ai récupéré un nouvel ordinateur de Travail, comme il se doit. Le sachiez-vous ? Maintenant j’utilise Ubuntu ! Ouais bon, tout le monde s’en tamponne. Moi le premier. De toutes façons, de nos jours, tout est dans le navigateur, alors ça marche et puis c’est tout. Le seul truc qui m’embête c’est que je n’arrive pas à trouver de logiciel de dessin en pixel art aussi souple-et-solide-à-la-fois que Paint.net. Peut-être parce que j’ai pas vraiment cherché.

J’espère que OBS marchera, sinon je ne pourrais plus twitcher de Clash of Codes le jeudi. Faut que je l’installe et que je teste.

J’ai offert, en cadeau de bienvenue, l’énigme des clés inspiré de Harry Potter. Les Collègues et Colléguettes l’ont résolu, alors je leur ai donné la surprise promise : une boîte de chocolats de qualité classe et bourgeoise.

C’est pas ces clés là, mais vous voyez l’idée.

Pour postuler, j’avais caché dans mon CV un code secret en plusieurs parties. Je vous le montrerais à l’occasion. Comme ça en plus vous aurez mon CV, même si ça ne vous intéresse pas.

J’ai fait vœu de non-flatulence dans le burlingue open-space, que j’ai presque réussi à tenir les deux semaines ! Juste une fois, en screud’ (comme on dit maintenant), j’étais tout seul à côté de la cafetière qui faisait un bruit du diable, je me suis permis un petit écart. Personne n’a rien entendu grâce à la cafetière, et personne n’a rien senti car les distances de sécurité étaient respectées. Alors bon, hein, voilà.

J’ai aussi fait vœu de non-masturbation sur le lieu de Travail, que j’ai tenu ! Heureusement qu’il y avait des toilettes dans l’hôtel où je créchais, pour soulager le système.

Là maintenant, mon lieu de travail c’est aussi mon lieu d’habitation. J’ai arrêté les vœux, faut pas déconner.

Je vous laisse avec une image qui milite pour la lutte contre l’apartheid.

J’espère que le lien entre apartheid et cette image est suffisamment de mauvais goût pour vous.

Yo !

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #14

Célébration rituelle de notre jour qui était férié avant et qui ne l’est plus à cause de ce connard de Raffarin ! Vous connaissez le principe : on conspue cet empaffé, on râle, on trépigne, on pleure, mais on ne fait rien de concret parce qu’on est juste une feignasse derrière son écran.

Voilà, ça c’est fait.

Nous pouvons maintenant réfléchir à d’autres trucs.

« Raffarin au Tibet » : il va tous les bouffer.

Et si on coupait l’internet mondial un jour par semaine ?

Ça a l’air étrange qu’une personne comme moi propose ce genre de restriction. J’ai très souvent les fesses vissées sur ma chaise, devant mon écran, à faire des trucs plus ou moins intelligents.

Je suis fortement dépendant de l’informatique. Je pense que je pourrais péter un câble si je n’avais pas accès à un ordinateur pendant plusieurs semaines d’affilée. Mais dans une certaine mesure, un ordinateur sans internet pourrait me suffire.

Les activités que j’aime pratiquer avec mon ordinateur (sans y être forcément talentueux) sont :

  • jouer,
  • programmer,
  • lire,
  • écrire,
  • dessiner du pixel art,
  • créer des challenges de hacking.

Elles ne nécessitent pas un accès internet constant. Bien entendu, il faut télécharger les jeux, aller sur les pages des blogs, faire des recherches sur stack-overflow pour copier-coller à l’arrache le code de la première réponse, chercher l’inspiration, etc. Mais en m’organisant un minimum, je pense être capable de pré-charger tout ce dont j’ai besoin de l’internet, pour ensuite utiliser mon ordinateur de manière optimale durant la journée sans connexion. Je n’ai jamais essayé, mais il est évident qu’annoncer quelque chose sans l’avoir vérifié n’ébranle ni ma conscience ni mon obligation de cohérence envers vous, lecteurtrices.

Autre de mes activités : la recherche d’images (ici, de Mandy Majestic).

Les activités que je pratique avec mon ordinateur dans le cadre professionnel nécessitent un accès internet constant. Ce n’est pas mon problème. La boîte où je bosse n’aura qu’à gérer ça comme il faut.

D’après un sondage que j’ai entendu quelque part et dont j’ai oublié la source, un certain pourcentage de personnes aurait souhaité qu’internet n’existât pas.

Ploum, éminent blogologue, s’est lancé dans une expérience encore plus extrême : une seule connexion par jour pour synchroniser des informations prévues à l’avance, ainsi que des connexions exceptionnelles chronométrées qu’il doit également préparer à l’avance.

Je ne suis pas un grand fan des religions, mais il faut avouer que l’idée d’un jour de repos régulier et obligatoire viennent d’elles (le « jour du seigneur »). Le judaïsme va même jusqu’à se demander s’il est autorisé de faire fonctionner des appareils électriques pendant le shabbat. N’oublions pas qu’en des temps lointains, le Raffarin Pète-Burne Memorial Day se nommait « lundi de Pentecôte » et provenait de la religion catholique. Ce lundi anciennement férié trouve ses racines dans un texte biblique narrant l’histoire de poules en chocolat de Pâques qui gravissent une pente en faisant « côt côt ».

Oui mais comment on ferait sans internet ?

Tout simplement de la même manière qu’on faisait dans les temps lointains où internet n’existait pas.

Bien entendu, l’idéal serait que ce jour déconnecté soit un jour travaillé. Y’a qu’à dire que ce serait le mardi. Les entreprises vont hurler pour l’atteinte à leur « compétitivité ». Par définition, la compétitivité représente le contexte interne et externe qui fait qu’une entreprise réussira mieux qu’une autre. Le jour de déconnexion serait mondial (puisque l’internet est mondial), donc il désavantagerait toutes les entreprises de la même manière, et par définition, ne modifierait pas les compétitivités entre elles.

Ensuite, les entreprises vont hurler que ça ferait écrouler l’économie mondiale. Ce à quoi je répondrais la même chose que précédemment : l’économie mondiale existait déjà avant internet. C’est aux entreprises d’organiser le travail de leurs employés de façon à les rendre le plus productifs possible même durant le jour sans connexion. Ce serait d’ailleurs une bonne leçon de « résilience » (bullshit-word included).

Comment ça se passe actuellement lorsqu’un problème survient dans le réseau interne de votre entreprise et que des employés ne peuvent plus utiliser le matériel informatique à leur disposition ? Ne me dites pas que ça n’arrive jamais tellement votre réseau est ouffement bien conçu. Est-ce que les employés sont condamnés à glander pendant plusieurs heures ? Peut-être que oui. Est-ce que l’impact a été important au point d’égratigner la compétitivité ?

L’engagement, une notion importante, surtout au foot.

Cette journée déconnectée serait une occasion de travailler sur des sujets de fond, de se concentrer sur des projets de long terme, de faire avancer des tâches qui attendent depuis des semaines et qui ne progressent pas car vous êtes en train de répondre aux mini-urgences constamment générées par vos collègues qui vous sollicitent dans le but de régler leurs mini-urgences à eux, générées par d’autres collègues, etc. Peut-être même que cette journée améliorerait la compétitivité.

Tant qu’à faire, on pourrait aussi couper tous les systèmes de communication à distance : téléphone, téloche, radio… Seules les appels d’urgence seraient possibles. Ça ne devrait pas être très difficile techniquement, puisque les appels d’urgence bénéficient déjà d’un traitement spécial : vous n’avez pas besoin de déverrouiller un téléphone pour en effectuer un, et ils utilisent la première antenne disponible, même si elle n’est pas incluse dans votre abonnement.

Il reste le sujet des organismes d’importance vitale : distribution de l’eau et de l’électricité, hôpitaux, etc. Est-ce qu’ils fonctionneraient toujours durant la journée sans connexion ? Réponse : il le faudrait, même si cette journée n’existe pas.

Je peux concevoir que des vies humaines dépendent de l’énergie électrique. Car il y a des solutions de secours pour générer du courant même en cas de perte d’accès au réseau électrique : ce sont les groupes électrogènes. Ça pollue et ça a un rendement catastrophique, mais en dernier recours, ça marche.

Le réseau internet a été conçu pour rester fonctionnel même si une partie des connexions et des appareils qui le composent tombent en panne. Cependant, il n’y a pas de garantie locale. Si le câble de fibre optique arrivant chez vous pète, internet fonctionne toujours, mais plus pour vous. Il n’existe pas de « groupe internetogène » de secours. Ça veut dire que si votre vie dépend d’une connexion à internet, même sur une période courte, ça peut mal se terminer pour vous. Cette journée sans connexion serait une occasion d’organiser les activités humaines de façon à ce que moins de vie soient dépendantes d’un système qui n’a ni solution de secours ni garantie.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Vive le bonheur !

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #13

Aujourd’hui c’est la traditionnelle célébration du Raffarin Pète-Gonade Memorial Day. Si vous ne savez pas ce que c’est, lisez mes articles précédents de cette même catégorie. Comme dit dans des articles précédents de pas-cette-catégorie, je suis à l’arrache sur un peu tout.

Cette alarrachitude risque de se propager de manière alarmante dans l’ensemble de « l’emploi du temps de mon temps libre ». Ça ne veut rien dire puisque par définition le temps libre est libre et ne devrait donc pas être destiné à un emploi quelconque, mais on n’est plus à ça près. Je propose donc de torcher très vite cet article par la technique de l’écriture spontanée : une scriptorrhée (diarrhée écrite) frénétique, néphrétique, éperdue et désespérée.

Scriptorrhée

Cette année à nouveau, le RPGMD ne nous a pas été offert par Chef Tabarnak. Les quelques fois où on me le gratifia généreusement auront donc été une joyeuse exception dans ma vie professionelle de le Travail. Qu’est-ce que je croyais en même temps ? Ha ha ha.

Ce blog est toujours vivant, mais je sens dans mon cerveau une auto-censure. Certaines conneries que j’écrivais avant sur mes collègues et sur mes tentations de commettre le péché de glandouille, je n’ose plus trop les écrire maintenant. La frontière avec le Monde du Tra-tra est devenue poreuse. J’ai parlé de Squarity à de nombreux collègues, et je parle abondament de Squarity ici. Des liens peuvent être fait. Squarity… C’est mon « projet infini », j’en suis maintenant persuadé. Je détaillerais ce concept de « projet infini » une autre fois. Si mes collègues découvrent tout ce bordel, ma réponse officielle sera que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr », qui travaille dans une entreprise fictive, et à qui il arrive de nombreuses aventures. Je suis en train de dire, en tant que personnage fictif nommé « Réchèr », que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr ». Réchèr-ception ! Je vous promets de faire tout mon possible pour conserver la qualité d’écriture chaotique de ce blog, malgré cet auto-muselage que je sens progressivement creeper dans mon cerveau.

La semaine dernière, j’ai dit à cesdits collègues que Raffarin était un connard. Collègue WouWoush a répondu : « enfin voyons, mais non, il nous a bouffé un jour férié mais c’est pas forcément pour ça que c’est un connard, ça mériterait d’être étudié ». Bizarre… Collègue WouWoush s’appelle ainsi car il a une coiffure qui lui permet de faire « WouWoush » avec ses cheveux, ce qui serait significatif d’un mec qui se la pète. Attention, lecteurtrice ! Je précise bien que ce n’est pas mon avis personnel ! Je vous explique. J’étais dans la rue en compagnie de quelqu’un d’autre, que nous appellerons sobrement « PouêttPouêtt ». Un peu plus loin sur l’autre trottoir se trouvait Collègue WouWoush. Or, voilà-t-il pas que PouêttPouêtt me souffle discrètement : « regarde ce tocard avec sa coiffure pourrie wouwoushisable, il se la pète vraiment ». Ce à quoi j’ai répondu : « Mais enfin PouêttPouêtt, cessez cette impertinence ! Cette personne est un collègue de le Travail ». J’ai salué Collègue WouWoush de la main et nous avons continué de cheminer. Tout ça pour dire que c’est pas moi qui trouve que Collègue WouWoush se la pète avec sa coiffure. Moi je trouve qu’il se la pète, mais pour tout un tas d’autres raisons qui ne sont pas liées à sa coiffure. Et je peux même pas les raconter ici car ça l’identifierait trop précisément. Saleté d’auto-muselage. Stupide personnage fictif que je me suis inventé et qui est trop pétochard pour déblatérer ce qu’il souhaiterait déblatérer sur ses collègues fictifs.

Pas de NorthSec cette année, trop à l’arrache. Désolé.

Comme vous l’avez vu récemment, j’ai fini le Ludum Dare et j’ai eu mon classement. Et j’ai aussi fini la création du challenge pour la THCON. Il est actuellement en cours de validation dans l’équipe organisatrice, et j’espère qu’il plaira. J’y ai mis du cœur et je me suis senti un peu bizarre durant sa réalisation. Comme promis, il y aura un post-codem du Ludum Dare, et peut-être en même temps un mini post-créationem-du-challenge de la THCON. J’ai envie de vous raconter pourquoi je me suis senti bizarre. Je vous tiendrai au courant, mais pour l’instant, il faut que ça reste secret. Je sais pas si je pourrais participer à la THCON, j’aimerais bien. J’ai demandé comment ça pourrait se passer. Peut-être que je pourrais me joindre en tant que « candidat libre et non classé ».

Je ne raconte plus trop d’aventures de mes événements-soirées corporates du Monde de le Travail. Parce qu’il n’y en a plus beaucoup. Ça va peut-être revenir. J’essayerais aussi de vous faire un medley d’anciens mini-événements que je n’ai pas pris le temps de raconter. Des lambeaux de souvenirs qui restent encore accrochés à ma mémoire.

Je suis en télétravail complet, comme plein d’autres gens. Depuis le premier confinement. Avec un tout petit retour sur site entre deux confinements. Est-ce que ça me convient ? J’aime bien le télétravail pour une raison assez stupide : mon PC perso est super lent et tout pourri. À chaque fois que j’achète un PC, c’est la merde. J’ai essayé plein de technique : acheter à des collègues, à des monteurs spécialisés, à un supermarché qui vend du standard, … Ça finit toujours mal. Le biniou devient super-lent et super-pourri. J’ai pas l’impression de faire des trucs ésotériques ni d’installer des logiciels diaboliques. Et donc, avec cette histoire de télétravail, j’ai mon PC du boulot à la maison. C’est pas moi qui l’ai acheté, ni qui l’ai choisi. Et c’est tant mieux, car du coup il n’est pas maudit et fonctionne très bien. Rien que pour ça le télétravail est un avantage pour moi. Les choses que je faisais avant avec mon PC perso pourri, je les fais maintenant avec mon PC du boulot. Il reste fonctionnel, rapide et peu bruyant. Ça fait plus d’un an que c’est comme ça. C’est bien la preuve que les pourrissages de mes PC ne proviennent pas de ma façon de m’en servir, mais de la malédiction sus-mentionnée.

Be cuuuursed !

Il y a également des absences d’avantages à ce télétravail : je ne fais pas d’économie de transport, car le transport ne me coûtait rien (vélo et bus gratoche). Et il y a malheureusement des désavantages. Mes dépenses ont augmentés : en chauffage, en papiers toilettes et en mouchoirs. Avant je piquais les serviettes en papier des essuis-mains dans les chiottes du boulot et je m’en servais comme mouchoir. Je lis moins de livres, puisque le seul moment où je lisais était dans le bus. J’ai acheté « Rise of the videogame Zinesters » de Anna Anthropy et je l’ai à peine commencé. Foutu virus.

Bien évidemment, les contacts humains me manquent. Pour moi, ce manque s’exprime d’une manière étrange. Je remets en scène dans ma tête les moments où j’ai eu l’occasion de faire le kakou et le roi du pétrole devant mes collègues. Certains de ces moments sont réels et ont vraiment eu lieu, d’autres sont totalement fictifs. Je suis un personnage fictif qui s’est imaginé des moments fictifs avec ses collègues et qui les revit fictivement pour tenir le coup. Ficti-ception.

Le monde entier s’accorde à dire que globalement « il n’y a plus de pognon nul part ». Les États n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à maintenir les services publics. Les gens n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à acheter les biens de base. Les petites entreprises n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à embaucher. Les fournisseurs arnaquent leurs clients en leur vendant des trucs pourris. Les clients pressurisent leurs fournisseurs en retardant les paiement car les produits livrés ne conviennent pas. Les grosses entreprises sont organisées en petits départements distincts, dont chacun est considéré comme une petite entrepris qui n’a pas plus d’argent qu’une vraie petite entreprise. Où est passé tout le pognon ? Les footballeurs ? Dubaï ? Les GAFAM ? Les stars de la télé-réalité ? Las Vegas ? Les cartels de la drogue ?

Voilà une personne qui ne se la pète pas à wouwousher ses cheveux

Ce sera tout. Je vomis l’antenne. (Ça veut dire « je rends l’antenne »).

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #12 : « Mauvaise journée de travail »

Yèèèèèèèè.

Comme chaque année, ce blog commémore le RPGMD, en souvenir de ce lundi qui était férié avant et qui ne l’est plus. Merci encore à Raffarin.

Niveau Travail, je suis toujours sur le projet ultra-secret POILS_PUBIENS. Jusqu’ici, tout va bien. Je fais pas beaucoup de python, mais je vais essayer d’y survivre.

Chef Tabarnak nous a dit que cette année, ConcreteWorld.🌍 ne nous donnerait pas notre jour férié. Parce que « c’est un jour pour aider nos aînés et nos personnes handicapées, il doit donc être exergué, ressenti et vécu ».

Ça me semble quand même un peu hypocrite. Il aurait pu dire que y’a très besoin qu’on bosse sur le projet, et que y’a besoin de toutes les heures de tra-tra définies par le code du tra-tra.

Je l’ai déjà dit, je le redis : bosser un jour de plus gratos pour se permettre de taxer un peu plus les entreprises pour avoir de l’argent pour aider les vieux, c’est sacrément alambiqué comme idée. L’intermédiaire ajouté (les entreprises) diminue fortement la garantie de récupérer tout le pognon généré par le travail supplémentaire. C’était pas plus simple d’augmenter un impôt existant ? Ça aurait tout autant fait râler les gens, mais pour un rendement à mon avis meilleur.

Je préférerais qu’on me prenne mon argent plutôt que mon temps libre.

  • Mon argent me permet d’acheter des choses, de bouffer, de survivre. Il définit ma quantité de confort. Je POSSÈDE mon argent.
  • Mon temps libre me permet de réaliser les choses que je veux. Il définit mes actes, mon expérience, mes souvenirs et mes projets personnels pour l’avenir. Je SUIS mon temps libre.

L’être et l’avoir, toujours cette dualité.

Autre info : les mots à la mode du moment sont : « résilience », « agile » (vous le saviez déjà), et « frugal ». Du coup, on peut créer un mot doublement à la mode : « frugagile ».

Ugh ! Pied-Agile être frugasilient !

Tant qu’à être là et à m’exprimer sur la façon dont on exprime les choses, je vais vous parler d’une expression que je trouve débile.

La « mauvaise journée de travail »

« La journée a été mauvaise ». Cette expression se truffe dans des conversations à haute teneur en lieu-communs et dans des articles à la con. En voilà une brouettée :

On y trouvera des interrogations hyper-réflexionnatoires telles que « le défi est de savoir que faire à ce sujet. » , ainsi que des conseils drastiquement inédits comme « reposez-vous quand vous êtes malade » . Passée cette décharge de sagesse que nous venons de recevoir sur nos visages ébahis, intéressons-nous au sens intrinsèque de l’expression.

Elle donne l’impression que le caractère « bon / mauvais » d’une journée peut changer du jour au lendemain, littéralement. Ça me paraît totalement déconnecté de la réalité et de ce fameux « Monde du Travail » que tout le monde se targue de connaître.

Bande de mongolos, c’est pas la journée elle-même qui est bonne ou mauvaise, c’est les événements qu’il y a dedans ! Lorsque ces événements ont un impact limité à une seule journée, on s’en fout un peu. C’est quand l’impact s’étend à une plus grande période (une ou plusieurs semaines) qu’il devient significatif.

Est-ce qu’on se lève le matin en n’ayant absolument aucune conscience de la qualité de la journée à venir ? Bien sûr que non. On a en mémoire les événements des jours passés, qui font que l’on est dans une bonne ou mauvaise période. Une mauvaise journée n’est que le symptôme ponctuel d’une mauvaise période, qui est elle-même la conséquence d’événements « mauvais ».

Je me fiche de lutter contre les « mauvaises journées », ça ne réglera pas le problème et je devrais recommencer le lendemain. Ce qui m’intéresse c’est de lutter contre les « mauvais événements » qui feraient que je me retrouve dans une période de merde dont la durée pourrait courir jusqu’à plusieurs semaines.

J’ai pas de méthode miracle pour ça, mais voici quelques conseils :

*) Faites pas chier le peuple.

*) Impliquez-vous si ça vous intéresse, mais arrêtez « d’y croire à fond ». C’est pas une religion, c’est juste votre emploi.

*) Masturbez-vous (que vous soyez un homme ou une femme). Ça ne réglera pas les mauvais événements, mais ça vous mettra dans de meilleures dispositions pour affronter le problème surfacique des « mauvaises journées ».

*) Écrivez de la doc. Ne vous prenez pas la tête à la présenter bien comme il faut et à respecter la charte graphique blabla en vigueur. C’est de la doc que pour vous. Vous avez le droit d’y mettre des trucs débiles décrivant des choses super simples que tout le monde a déjà comprises sauf vous. Si quelqu’un râle parce qu’un truc quelconque n’est pas documenté, mettez en forme puis montrez-lui la partie de votre doc concernant ce truc.

Et maintenant, voici un cliché tenace du monde du Travail des années 1970 : la secrétaire. Notez le bureau cossu et les tableaux de la période Louis croix-V-bâton.

Au boulot les feignassoss !

Je parle pas pour moi. Vous vous doutez bien que j’ai pris un congé pour cette journée si spéciale.

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #10 : Macron, petit patapon

Cette année, nous fêtons les 10 ans du RPGMD ! Cette journée magique mettant à l’honneur ce tocard vérolé de Raffarin qui nous a bouffé un jour férié.

C’est l’occasion de faire quelque chose de spécial, non ?

Eh bien oui. Pour nos joyeux dirigeants, c’est l’occasion de montrer qu’on peut faire encore pire que ce qu’on a déjà fait. Ce tocard vérolé de Macron a émis l’idée de nous bouffer un deuxième jour férié, pour « financer la dépendance ».

Donc voilà. Ça me fait chier. Mais ne baissons pas les bras, on a perdu une bataille, ce serait bien de ne pas en perdre une deuxième.

Je vais me contenter de répéter des arguments que j’ai déjà formulé :

  • Je préfère avoir moins d’argent que moins de temps libre. À quoi ça me sert de gagner des milliers et des milliers d’euros si je ne peux pas les dépenser parce que je passe ma vie dedans le monde de le Travail ? Vous voulez sauvez la planète et l’humanité ? Baissez les salaires pour que les gens consomment et polluent moins, et augmenter le temps libre pour que les gens puissent glandouiller en toute tranquillité. Quand on glandouille, on consomme moins que quand on bosse.
  • Vous voulez augmenter les recettes de l’État ? Soit. Mais c’est pas plus simple de monter les impôts ? (À vous de déterminer lesquels, c’est votre boulot). Cette idée à la con de jour férié supprimé fait appel à un intermédiaire : les entreprises. J’ai rien contre la notion générique « d’entreprise », mais il ne faut pas être débile pour savoir que plus on met d’intermédiaires, quels qu’ils soient, moins on récupère d’argent au final. Donc il vaudrait mieux monter directement les impôts, plutôt que de monter le temps de travail pour que les entreprises gagnent plus d’argent pour pouvoir se permettre de les taxer plus. Les gens vont râler, mais ils râleront autant à une montée d’impôt qu’à une montée de temps de travail. Autant rentabiliser la râlerie au maximum en supprimant les intermédiaires.

Boarf, c’est pas si grave. Quand tout le pays sera en grève, un jour férié de moins, ça ne se remarquera pas.

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Pour l’image de femme ronde, j’ai cherché une « first lady », afin d’être ironiquement dans le thème de cet article : Macron -> Le vrai président c’est sa femme -> First lady -> Femme -> Femme ronde.

Mais j’ai rien trouvé. À croire que depuis le début de l’Histoire de l’humanité, toutes les femmes de chefs d’État et toutes les femmes cheffes d’État de tous les États ne sont pas rondes. Zut. Je me suis alors orienté vers des « Queens » rondes. Il y a bien la reine Victoria, mais ses habits ne la mettent pas en valeur. J’ai fini par dénicher une reine du bal. On va faire avec. Brigitte aussi fait avec ce qu’elle a, donc bon…