Magazine 42 numéro 31.5 * 2

− Bonjour mon ami.

− Bonjour, c’est une joie de vous voir.

− Vous connaissez l’histoire du con qui dit non ?

− Non.

− …

− …

− …

− Je suis désolé. Profondément désolé.

− Il ne faut pas vous en vouloir. Vous avez fait tout ce que vous avez pu.

− À cause de moi, plus personne au monde n’est en mesure de se souvenir de cette histoire. C’est une partie de notre culture orale qui disparaît. J’ai envie de pleurer.

− Ne soyez pas triste. Il y a tant d’autres récits à conserver dans notre mémoire, et encore plus d’autres à inventer, à redécouvrir…

− Merci de me réconforter. J’avais besoin d’une épaule sur laquelle m’appuyer. Mon ami. Mon ami.

− Je suis là. Ah, l’amitié ! En voilà une belle histoire à raconter ! Et elle ne s’oublie jamais !

− Comme vous avez raison.

− …

− …

− …

− Mais ! Suis-je bête ! Rien n’est perdu ! Je l’avais écrite cette histoire du con qui dit non, et je l’avais mise en lieu sûr !

− Formidable ! Quelle intelligente initiative ! Vous êtes notre sauveur. Où se trouve le texte ?

− Dans votre cul.

− …

− Cela m’avait semblé être le meilleur endroit pour l’entreposer. Je suis sûr de pouvoir le retrouver, puisque nous sommes des amis inséparables.

− …

− Vous m’en voulez parce que j’ai mis quelque chose dans votre cul ?

− Non, absolument pas. Je n’ai aucune raison de vous en vouloir. Malheureusement, je suis au regret de vous dire que j’ai subi une colostomie ce matin. On m’a placé un anus artificiel.

− Alors, vous voulez dire que … que …

− Oui, mon ami. Je n’ai plus de cul. Et tout ce qui était à l’intérieur a été irrémédiablement perdu.

− Non. NOOOOOOOOON !

− J’aurais tant voulu pouvoir apporter ma contribution à la conservation de notre patrimoine culturel. (Sanglot…)

− Nous n’avons plus que les yeux pour pleurer.

− C’est à dire que… Je me suis également fait ablater les yeux il y a quelques jours. Et, puisqu’on aborde le sujet, puis-je également me permettre de vous demander d’éviter les expressions telles que « ça me fait une belle jambe », « les bras m’en tombent », « ça se voit comme le nez au milieu du visage », « je lis sur vos lèvres », « bah mon colon » et « il pense avec son sexe » ? Elles me mettent mal à l’aise.

− Vous vous êtes fait enlever toutes ces parties du corps ? Ça fait froid dans le dos.

− …

− Excusez-moi. Je ne l’ai pas fait exprès. Je ferais attention, c’est promis. Mais alors, que vous reste-t-il ?

− Mes poils, la mélancolie, et le magazine 42.

Fin.

D’ailleurs, justement…

à propos du magazine 42. (http:// 42lemag.fr/)

Vous avez certainement constaté que je suis un peu à la bourre dans mes articles récapitulatifs. C’est pas de ma faute, c’est à cause qu’on n’a pas encore mis en place l’Allocation Universelle et du coup j’ai pas assez de temps pour moi.

Comme vous l’aurez compris par le titre initial, je vais annoncer ici mes contributions aux numéros 31 et 32. Go !

Numéro 31 :

le tuning

Couverture du numéro 31 du magazine 42

Page 31 : le jeu moisi de la dichotomie

Ça n’a pas grand chose à voir avec le tuning, mais l’idée est intéressante malgré tout. Et je suis assez content d’avoir imaginé ce fameux « chauffe-huître avec percuteur intégré ».

Au fait, si jamais vous jouez au Bigdil, je ne vous conseille pas du tout cette technique de recherche pour le prix. Théoriquement, c’est celle qui vous permettrait de gagner en le moins de coup possible, sauf qu’elle nécessite des calculs trop difficiles pour une petite tête d’humain Bigdileur, vous n’arriveriez pas à les computer dans le temps imparti.

Personnellement, je ferais un découpage en base 10 : 10000 – 5000 – 2500. Ensuite je découperais le 2500 en 3 : 1000 – 1000 – 500. Puis, pareil, avec un zéro de moins : 1000 – 500 – 250, ou plus directement : 500 – 250 si je suis précédemment tombé dans la tranche de taille 500. En 4 coups maximum, je trouve un chiffre. Et après, faut avancer bêtement. Pas optimisé, mais bien plus simple pour un cerveau humain.

Je me demande comment je réagirais si je passais au Bigdil. D’un côté, la possibilité de manger mass’ de pognon, et de l’autre, celle de faire plein conneries tout en étant admiré par des milliers de gens.

Je pourrais me mettre à poil sur le plateau, hurler des chansons paillardes dans l’oreille de Lagaf’ et faire un slam dans la foule. Je me ferais jeter dehors, mais j’aurais la classe éternelle, avec des vidéos de moi sur Youtube. C’est un choix cornélien entre l’argent et la célébrité. Je me sens cornélifié, là.

Et sinon, vous constaterez que j’ai fait une contribution à la page 31 du numéro 31. Tout le monde s’en fout ? OK.

Page 56 : le tuning de la langue française

Ça faisait longtemps que je voulais faire une article sur ce sujet. J’ai tenté de répondre à diverses interrogations qui me turlupinent depuis quelques temps :

  • Il existe des gens qui utilisent des anglicismes, des « buzzwords », et des « éléments de langage » à foison. On pourrait arguer que ces gens ont un comportement moutonnier, car ils se copient leur vocabulaire entre eux. Par ailleurs, d’autres gens se sont placés à un niveau d’analyse supérieur, ils ont détectés ces abus de langage et ce moutonning, et ont décidé de le fustiger. N’y aurait-il pas moyen de se placer à un niveau encore plus supérieur, et se rendre compte que la fustigation de ces comportements moutonniers est elle-même un comportement moutonnier ? Comment réagir à tout cela ? doit-on fustiger l’ensemble ?
  • La raison principale donnée par les fustigateurs de buzzword est que ça dénature la langue française. Mais il existe des artistes qui transforment les mots, jouent avec et en inventent de nouveaux. (Raymond Devos, Bobby Lapointe, les slammeurs, …) Eux aussi dénaturent la langue française, pourtant, tout le monde trouve ça super. D’où vient ce schisme ?

Tiens, je viens de me rendre compte que cet article de blog utilise le mot slam dans ses deux sens différents : se jeter dans une foule de gens pour faire le con, et raconter des textes et poèmes bizarres à une foule de gens pour faire le con. Youpi, moi aussi je joue avec la langue française.

La langue française, donc. Fabriqué en France, bien entendu.

Page 67 : le kamasutra-puzzle

Oh comme c’est rigolo, oh comme c’est mignon ! Prétendre qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour concevoir le puzzle et décider des imbrications serait un vilain mensonge. Par contre, la réalisation des petits dessins, ça oui. Mais je suppose que vous ne me croyez pas.

C’est toujours comme ça. Quand on regarde un truc fait par quelqu’un d’autre, on se dit : « Boarpf, c’est tout simple, ça se claque en une demi-heure entre 2 bouteilles de whisky ». Eh bien non. On a cette impression parce qu’on ne voit que le résultat final, et pas toutes les petites versions intermédiaires ni les essais. Voilà.

L’idée sous-jacente de ce jeu débile, c’est que n’importe qui, et même n’importe quoi, possède une sexualité et est en droit de s’en servir. Même les vieux, même les handicapés, même les plantes, même les beholders, même les cônes de travaux. Cette idée me semble importante, bien que je la présente avec un humour douteux.

D’ailleurs, cettedite idée a été exprimée dans le kama-sutra, bien avant que je ne le fasse.

Oh et puis tiens, rien à voir, mais un peu de nostalgie personnelle. Voici un beholder.

Page 68 : extension du domaine du tuning

Article fioriturien pour coller au thème. Je suis parti d’une définition générique du mot « tuning », afin de l’appliquer à d’autres choses que les voitures, j’ai trouvé des exemples, et j’ai balancé. Au passage, j’en profite pour introduire le concept du BHL de platine. Plus une activité en est dotée, plus elle est officiellement reconnue comme risible, et plus on peut se foutre de la gueule des gens qui la pratiquent, sans risquer de représailles.

J’ais déjà eu l’honneur de définir diverses échelles de valeur dans ma vie. Par exemple : le Bogdanov de platine, qui gradationne les explications fumeuses et pseudo-scientifiques ne voulant rien dire et n’ayant d’autre utilité que de faire mousser leur auteur. Le BHL de platine me semble être la plus intéressante, sociologiquement parlant. Nous verrons si j’ai d’autres occasions de m’en servir.

Je parle un peu de Belfort dans cet article, mais pas sous son meilleur angle, désolé. Ça m’a quand même fait plaisir d’en parler, même si c’était pas sous le meilleur angle-désolé. C’est un morceau de mon histoire personnelle. Ainsi, je lutte, à mon niveau, contre cette catégorie spécifique de lavage de cerveau qui se nomme la privation d’histoire.

Vous remarquerez la subtile allusion à Houellebecq dans le titre de l’article. C’est d’autant plus amusant que Bérnaranrilévi et « Où-est-le-bec » on écrit un livre ensemble.

Page 77 : le sexe en voiture

Le titre est un jeu de mot pourri, car la dénomination correcte serait : le sexe fait par des voitures.

Mon traditionnel roman-photo. Classe, distinction et crédibilité. Je reprends subrepticement l’idée de la sexualité pour tous, présentée dans le kama-puzzle, mais ici, j’insiste sur le cas particulier des véhicules. Car ils ont, eux aussi, le droit de baysay ensemble.

Je ne suis pas sûr que mes espèces de montages photos soient toujours clairs. La première fois que vous les avez regardés, est-ce que vous aviez bien compris que le camion éjaculait du liquide lave-glaces sur le pare-brise de la voiture ? C’est important que cette action soit explicite, pour la narration et pour le réalisme de l’œuvre.

En tout cas, j’espère que ça vous a plu. Pour clô(re/turer) ce premier récapitulatif et rester un minimum dans le thème, je vous mets la milf Milena Velba, qui ne reconnaît plus personne en Harley Davidson (pouôôm pouôôm).

Milena Velba

Numéro 32 :

le

surnaturel,

le supra-

pas-normal,

etc.

Couverture du numéro 32 du magazine 42

Page 25 : l’ascenseur de la lose

Hahaha. Depuis quelques années, j’ai remarqué que je trouvais ça rigolo de me moquer des gens qui sont morts. J’ignore pourquoi.

Il faut quand même avouer que la mort a un petit quelque chose de marrant et rassurant : même les personnes les plus riches et les plus célèbres finissent par mourir, tel le clochard du coin retrouvé frigorifié dans sa tente Quechua, un bataillon de fourmis s’attelant à le grignoter, profitant que l’intérieur est encore un peu tiède (elles sont passées par l’anus).

J’ai aussi profité de cette occasion pour offrir aux lecteurs une image des gros faux nichons de Lolo Ferrari. C’est toujours ça de gagné pour eux.

Page 43 : le Ouija

On s’est un peu cafouillé les crayons entre rédacteurs, du coup, plusieurs d’entre nous avons commis un détournement débile de cette méthode de divination. Le problème, c’est qu’on ne se synchronise pas, alors on découvre à la dernière minute ce que font les autres et c’est trop tard pour changer.

N’empêche, ce jeu moisi vaut son pesant de rouflaquettes. Vous saviez que j’avais dessiné le tracé au boulot ? Non ? Eh bien je.

L’énoncé du jeu soulève un problème important. Si l’esprit-est-tu-là ne parle pas la même langue que les boulets qui tentent de communiquer avec lui, ou pire, si il n’a pas le même alphabet, comment il fait pour épeler les mots sur la planche ?

Oh et à part ça, il y a une faute dans la solution. C’est écrit « GABONNE TOI » alors que ça devrais être « ABONNE TOI ». C’est rigolo « GABONNE ». Genre, on vient du Gabon, voyez.

Une dernière chose : le nom « Ouija » vient de la concaténation du mot « oui » en 2 langues différentes (français et allemand/néérlandais). Donc si on traduit littérallement, ça ne donne rien de plus que Oui-oui. Au pays des jouets.

Page 55 : l’informatique ésotérique

Je m’attaque à un sujet épineux : les gens qui n’y connaissent rien en informatique. Je me permet une petite dose de mauvaise foi, car je fais comme s’il existait encore beaucoup de ces néophytes complets, à qui on pourrait vraiment faire croire n’importe quoi. C’est devenu de plus en plus faux avec le temps, en particulier dans le monde fabuleux du Travail. Globalement, les gens ont maintenant dépassé les stades primitifs, tels que « je colle ma souris sur l’écran pour faire bouger le curseur ».

Je ne le dis pas explicitement, mais c’est un article un peu nostalgique. À une époque, que je n’ai qu’à peine vécue à travers des boulots d’été, l’informatique était comme une espèce de sorcellerie maîtrisée uniquement par des gens bizarres. L’informaticien avait un petit pouvoir : celui de faire croire à ses chefs que son travail était long, compliqué et fastidieux. Il pouvait donc se débrouiller pour glander au travail en toute impunité, et se faire dans son coin ses petits trips de programmation personnels.

Aujourd’hui, tout cela est fini et je ne suis pas sûr que la situation se soit améliorée. Car, même si les gens se sont rendus compte que le travail informatique n’est pas si long, fastidieux et compliqué que ça, ils n’ont pour autant toujours pas pris conscience que c’était un vrai Métier.

Ça rejoint ce qui est dit dans ce texte, même s’il date un peu. (http:// www. commentcamarche.net/contents/histoires/vecu.php3)

C’est un peu comme les saltimbanques. Eux non plus, ne sont pas reconnus comme exerçant un vrai Métier. Bientôt, nous aurons le même statut. Nous aurons des cachets d’intermittents de l’informatique, cherchant des petits boulots ici et là, quémandant des prestations contre une modeste obole. Lorsque ce jour viendra, je deviendrais saltimbanque.

mes-ballades.com saltimbanque

Page 58 : roman-photo

Woups, le titre n’est pas écrit dans le magazine, il y a juste indiqué « Roman-photo ». Je me souvenais avoir choisi « la dette éternelle ». Oh c’est pas grave.

Bon, c’est du grand n’importe quoi, mais il faut bien. Il y a quand même une toute petite critique pseudo-socio-économique de la notion de « dette ».

Le lecteur averti aura reconnu Macauley Culkin, Pascal Sevran, ainsi que les bourgeois-bohémeux du Cercle des pouett-pouett disparus. Pascal Sevran qui, d’une part, est mort (haha lol), mais qui a surtout dit : « la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique ».

Le mot « noir » sera la transition pour que je puisse vous mettre la photo d’une femme ronde habillée en noir. Voilà :

À bientôt mes petits amis. Et si, chez vous, vous avez sauvegardé l’histoire du con qui dit non, ça m’intéresse. J’aimerais vraiment la retrouver.

Qu’hareng t’eux deux

En ce début de mois qui date d’il y a 15 jours, le dernier numéro du magazine 42 est paru. Et le thème, c’était l’argent.

magazine 42 couverture du numéro 21

On a eu un peu de mal à le sortir. Disons que 42 est un magazine mensuel, aux erreurs d’arrondis près. Si j’étais à la SNCF, j’annoncerais, d’une voix douce et suave : « Excusez nous pour ce retard, nous vous remercions de votre compréhension ».

Ce qui nous amène au sujet de l’identité nationale française, parce que bon, la SNCF, quand même, voilà quoi.

Mais que vais-je pouvoir dire au sujet de ce sujet ?

Eh ben je sais pas.

J’ignore si c’est spécial à moi, ou généralisable à d’autres personnes, mais il y a des tas d’événements de l’actualité sur lesquels je n’ai rien à dire. Parmi ceux-ci : la fameuse identité nationale française, le conflit israélo-palestinien (des années que ça dure, j’y ai jamais rien compris), l’affaire ClearStream, lady Gaga, le thon rouge, la Russie dans son ensemble.

cat halloween costume

L’assassin du dernier thon rouge.

Voilà. Je viens devant vous à poil, et c’est vraiment ce que j’avais envie de faire. Depuis le temps qu’on nous dit qu’il faut écouter, regarder ou lire « les informations ». Eh ben moi je ne le fais pas, je regarde juste les Guignols, et je vous emmerde. De toutes façons, si vous voulez une vision pertinente de « ce qu’il se passe autour de vous », y’a les news du magazine 42.

Sur ce, voici mes morceaux personnels de l’identité nationale française:

  • La french touch du jeu vidéo : Another World, Flashback, Fury of the Furries…
  • Gaston Lagaffe.
  • Les bandes dessinées d’Andreas (il est franco-allemand, mais c’est pas grave).
  • Tous les châteaux français, sauf les châteaux de la Loire. Rien que pour emmerder les Loirains.
  • Didier Super.
  • Lolo Ferrari.
  • Et dans une moindre mesure : la Savate-Boxe-Française.
Lolo Ferrari

On dira qu’elle est pas morte.

Bon, et alors ?

Alors rien. On passe à l’habituelle liste de mes contributions dans le magazine 42.

Page 2 : l’idée de la BD de l’annonce d’un truc de ouf malade

La BD en elle-même, c’est pas moi qui l’ai faite, c’est Gumli. Mais c’est mon cerveau qu’a trouvé les personnages et les dialogues. Et comme disait Machin dans le Bourgeois Gentilhomme : « Pour peu que l’exécution réponde à l’idée, je suis sûr qu’elle sera toute trouvée ». Je pense qu’elle l’est.

Mais qu’est-ce donc que ce truc de ouf malade qui mérite une annonce en BD ? Oh c’est si peu vous savez, si peu. Hu hu hu…

Là je fais semblant de me limer les ongles, pour bien montrer que j’ai pas besoin de montrer que l’annonce que je vais annoncer est importante, car elle l’est tellement qu’elle se suffit à elle-même, et donc que je peux l’annoncer tout en faisant un truc pas important.

Vous devez inverser entièrement le sens de la phrase précédente car elle est ironique.

Vous ne devez pas appliquer ce que dit la phrase précédente, car j’ai fais semblant d’adopter un ton ironique, car pour moi l’annonce est importante, mais j’ai bien conscience qu’elle l’est pas forcément pour tout le monde, or, je n’assume pas encore totalement mon parti-pris.

Ah si, c’est bon, j’assume. Maintenant que je viens de tout expliquer.

Mais je n’assume pas totalement le fait que j’assume. Car sinon, je ne me serais pas senti obligé de tout expliquer sur un ton ironique.

Sinon ça va chez vous ? Parce que moi j’ai les ongles super bien limés maintenant.

nails

J’annonce !!!! …

… que, grâce à un monsieur du nom de Pof MagicFingers, le magazine 42 est consultable sur vos iPhone de technophiles. Il suffit pour cela de grappiller gratuitement l’application éponyme depuis l’App-Store prévu à cet effet. Comme j’y connais rien à ces bétailleries (j’ai un Mac, mais pas d’iTruc), je vous laisse vous dépatouiller par vous-même.

C’est par ici (http:// itunes.apple.com/fr/app/42-le-mag/id414506793?mt=8&ls=1).

Page 13 : La deuxième fausse pub, en bas.

Cette fois-ci c’est le contraire. L’idée de vendre du temps de lecture n’est pas de moi. Mais l’exécution l’est.

La double-chinoise, vous l’avez surement déjà croisée. Elle sillonne les « autoroutes de l’information » dans une vraie pub à la con. Du peu que je me souvienne, la réclame tente de suggérer à quel point vous êtes intelligent par rapport aux autres gens de votre région, et que donc, vous devriez achetez les produits vendus par la chi-chinoise. Ouais. Et plutôt deux fois qu’une. Et jamais deux sans quatre. […] 4 294 967 296, LOLILOL!!!

Quant au chat à 4 yeux, j’y suis pour rien. C’est lui qu’il faut taper (http:// caseyweldon.com/blog/?p=110).

Ça fait deux fois que je mentionne des chats (une fois par l’image, une fois par le texte). Ça devient dangereux. Me serais-je fais contaminer par l’internet, cet endroit impitoyable où règnent en maître ces gastéropodes poilus ? Vite, passons à d’autres animaux.

Page 14 : Le test de Lugaru

Des lapins et des loups. Voici les protagonistes proposé par ce bon jeu de baston totalement assumé, lui, et qui tâche. J’ai vraiment adoré l’univers décrit, et le système de combat ose quelques originalités par rapport aux classiques du genre.

C’est réalisé par Wolfire, un studio indépendant. Je traîne de temps en temps sur leur blog. Ces personnes m’ont apporté de l’envie de créer des jeux vidéo, encore plus que ce que j’en avais avant.

Comme plus ou moins subtilement évoqué ici ou là, je vous prépare une petite surprise pour bientôt. Ce sera pas du même niveau que Lugaru, bien entendu, parce que je suis tout seul et pas à plein temps. Mais ça pourra divertir. Et y’aura des bruitages de qualité. Spffbblleuuarrkhh !!

Page 74 : L’allocation universelle

J’en ai déjà parlé dans un autre article de ce blog, sans trop me risquer à approfondir le sujet, car j’ai toujours peur de passer pour un gros débile quand je parle de politique/économie/société. Cette fois-ci, je me jette à l’eau, et offre divers arguments, perspectives et états des lieux de cette idée.

Lisez-le s’il vous plaît. Pas parce que c’est moi qui l’ai écrit. Mais parce que l’idée dont il est question est suffisamment simple pour qu’on ne puisse pas la considérer avec sérieux. Je me plaît à penser qu’elle a des chances d’être mise en place, non pas par des gens influents et/ou bienveillants, mais par un bête et méchant rasoir d’Ockham.

rasoir miroir

Vous voyez ? J’ai rien à dire sur l’actualité, mais plein sur l’allocation universelle. C’est vraiment pas juste. Pourquoi ce truc là n’est pas « dans l’actualité » ? Qui est le plus à côté de ses pompes dans tout ça ? Qui est le monstre géant de 3 milliards de tonnes ici ? C’est pas moi ! C’est pas moi ! (citation tirée de Futurama).

Y’a un peu plus, je vous le met ?

J’avais fait une autre fausse pub super drôle à propos des frémissements agitant actuellement l’euro. (Un événement actualitaire pour lequel les rares choses que j’ai à dire sont exclusivement du n’importe quoi). La pub n’a pas été incluse pour cause de pas-de-place, ou de pas-si-drôle-que-ça, ou de conflit-de-cohérence-avec-le-fait-que-je-parle-d-euro-roubles-alors-que-dans-l-autre-fausse-pub-je-parle-de-vrai-euros. Bon bref, la voilà.

euro coffret

À part ça, hier, c’était la Saint-Valentin. L’amour tout doux, c’est chouette. En voici donc un exemplaire, cristallisé par la ravissante Dors Feline.

Dors Feline 3

Re la gloire, re la gloire !!!

Le numéro 9 de votre geekzine favori est paru au jour du jour d’aujourd’hui. (http:// 42lemag.fr/)

mag42 numéro 9

Et devinez kwa? Je suis à nouveau dedans!!! Cette fois-ci, je me suis inspiré des histoires de robots d’Isaac Asimov, j’ai coloré le tout avec mon style d’écriture le plus crade et j’ai gratifié le monde d’une splendide nouvelle.

Ça s’appelle « parle à mon cul, ma tête est malade », ça se télégobe ici, et c’est en page 74 (http:// 42lemag.fr/archive_n9.php). Énigmes, dialogues, jurons et nichons sont de mise.

Alors maintenant, on arrête de faire comme Samantha la cochonne qui lit des bouquins intelligents dans des demotivational posters

633783095699899620-bbw big girls need lovin' too

on arrête de faire comme Lolo Ferrari qui lit des Tintin

Cosmos05 Lolo Ferrari

on arrête de faire comme Dawn Perignon qui lit des espèces de classeurs,

bbdots_03 dawn perignon

et on lit le 42!!

Allez hop, vous devriez déjà plus être là. (Sauf si vous n’avez pas encore mangé la totalité de mon blog, dans ce cas, restez un peu, je suis votre ami).