Aujourd’hui, une histoire à l’arôme artificiel de ha-ha-ha.
La blague en elle-même est hallucinatoirement non-rigologène. Ce qui est drôle, c’est la pathéticité du fantasme qu’elle traduit.
C’est l’histoire d’un geek en train de faire des trucs cools sur sa machine de geek.
Une fille superbe arrive, avec des nichons én ( o ) ( o ) rmes. D’un air candide et coquin, elle demande de sa voix suave: « Tu pourrais m’aider s’il te plaît? J’ai un problème avec mon ordinateur. » Le geek prend un air chevaleresque, et répond, d’une voix suffisamment neutre pour ne pas laisser transparaître la libido qui dégouline de son cerveau reptilien rouillé: « Oui bien sûr. Qu’est-ce qu’il y a? »
La fille dit: « Attends, je vais me mettre sur tes genoux pour t’expliquer, ce sera plus simple. » Elle pose alors délicatement ses fesses rebondies sur le geek, qui essaie de ne pas trop suer de dessous les bras et de calmer sa bite en pensant à des lignes de code. Elle se cambre légèrement pour poser ses mains sur le clavier. Ses seins pointent vers l’avant. Et là elle annonce:
« Et voilà. À chaque fois que je m’assois devant un ordinateur, y’a plus que la touche Échap et la touche « moins » du clavier numérique qui sont disponibles. Et je ne peux plus rien faire. »
Pour ceux qui n’auraient pas bien compris où est supposé être le hahaha! de la blague, voici la variante « piano ».
(Avec un synthé de chez pchut-pchut-pas-de-marque.)
Et pis c’est tout.