J’avais un prof d’histoire-géo très cultivé : classe, panache, puits de science, tout ça. Il nous disait : « pour vos compositions, évitez le plan à tiroir ». Une petite élève à lunettes, doté d’un cul rebondi dans un pantalon moulant, avait alors demandé : « qu’est-ce que ça veut dire ? »
Et le prof s’était contenté de répondre : « Enfin voyons, l’expression montre bien ce que cela représente ». Et il avait fait le signe de tirer plusieurs tiroirs les uns après les autres. C’en est resté là.

La petite à lunettes a mis des pantalons moins moulants, mes notes d’histoire-géo n’ont jamais dépassé 9/20, le prof s’est amouraché d’une immigrée russe et est devenu dépendant aux sucreries.
Finalement, la seule chose qui s’en soit bien sorti dans cette histoire, c’est le mot « tiroir ».
Ce qui me permet de l’utiliser, dans une autre expression, un peu plus compréhensible cette fois-ci : « racler les fonds de tiroir ! »
Au alentours de mai 2006, j’ai participé à un concours de poésie sur le blog du pote d’un pote. Le titre plus ou moins imposé était « Le chien-loup ». Voici mon œuvre :
Entre
chien
et loup

De la lumière me blafarde le visage,
l’horloge dit 8 heure, le matin est sage.
Embrumé, je sors doucement de mon vomi,
c’était une bonne fête entre amis.
Maintenant, plus de nuit, pas encore de jour.
Mon boulet de pote entre, chiant et lourd,
ce foutu petit morveux baveux de Louis
a sacrément baisé à travers champs et lys
avec des tonnes de pouffiassalopes saoules,
qui avaient fort gros seins et palpitantes moules.
Pendant qu’aux chiottes, pour moi, quelle chienlit!
J’évacuais mes litchis farcis au chili.
J’ai vraiment vraiment pas de chance, je chie lent.
Et ma soirée est tombée dans un trou béant.
Mais un envoûtant parfum entre, lent et doux,
c’est Chimène, plus resplendissante que tout.
Un délicieux plat au chou elle a préparé.
Elle me dit, avec son joyeux air de fée :
« Pour se débarrasser des malaises gastriques,
les légumes sont un remède magnifiques!
Oh mon amour, j’aimerais qu’entre toi et moi,
ce chou, un symbole de lien éternel, soit.
Tu es beau et rassurant tel un chien-loup. Viens!
Je t’aime, accepte, s’il te plaît, ce chou-lien. »
Il m’est apparu, là, dans ses si jolis yeux,
qu’avec elle, pour toujours, je serais heureux.
8 heure, la période entre chien et loup,
instant ambigu où tout peut arriver, tout.
Encore maintenant, j’en reste assez fier. Il parle très subtilement de la dualité entre amour platonique et sexe sexuel. Et puis ce jeu de mot, tout aussi dual : chien-loup, chou-lien. Qui d’autre qu’un esthète tel que moi pouvait réussir ce genre de prouesse ?

Un chou géant, des femmes rondes : votre dose quotidienne d’amour et de 5-fruits-et-légumes.
Ici, vous trouverez les participations des autres participationneurs (http:// heriflant.over-blog.com/article-2753319.html).
Un peut de corporatisme, mais pas trop
M’étant volontairement exilé dans la cambrousse pour mon travail d’ouvrier-codeur, je rate la majorité des soirées d’entreprises, réunions-bilans-bowling-pinard, et autres orgies empiffratoires professionnelles.
J’ai bien conscience que je déçois le noyau dur de mon lectorat, ceux qui me suivent depuis le premier jour (coucou chérie !), mais je vais tenter de me rattraper.
Premièrement, avec une petite anecdote primesautière dont j’ai eu l’écho.
Anecdote : Lors de la dernière soirée-corporate, y’a eu un jeu-concours rigolo. Les petits ouvriers-ingénieurs s’étaient vus proposer de « racler leur fonds de tiroir » pour fournir une photo d’eux, gamin. Ces photos étaient projetées sur ecran-toile-a-plasma, et il fallait retrouver qui était qui.
(ici, ne pas insérer la photo d’une femme ronde à l’âge de 4 ans, car ça n’aurait aucun intérêt).
Ce jeu a du provoquer un tremblement de terre de fou-rire dans tout le comté !!

Bon, en fait, pas exactement. Seul les chefs ont donné des photos, pour montrer le bon exemple. Fail. Mais on les remerciera quand même d’avoir offert à leurs ouvriers cette soirée magique. Ainsi, ceux-ci ont pu rire ouvertement de leur « hiérarchie », sans risquer aucune représaille.
« Hahaha !! T’as vu la tête qu’il avait Braillou ? Haha, et cette coupe de cheveux !! Hahaha ! Oui c’était la mode à l’époque !! Ha ha. »
M’est avis que l’ambiance devait être un peu coincée, et pas très naturelle. Un peu comme le sourire de Haydee Rodriguez.

« Gniiiiiii !!!! Mais prends-la, ta putain de photo, ma lèvre inférieure va claquer comme un élastique ! »
Deuxièmement (y’avait un premièrement pas loin, faut suivre), avec la promesse d’un article-fleuve corporate. Ça se passera dans la forteresse de Lekkemi’Amorsh. Alors restez dépendant de mon blog, bande de moules.
Troisièmemefinalement, j’ai déniché une petite réflexion sur le monde du travail actuel, que je trouve assez intéressante. C’est ici, sur le framablog (http:// www. framablog.org/index.php/post/2010/08/25/motivation).
Ca n’apporte pas forcément de solution au problème posé, mais ça pose le problème. Maintenant je me sens moins seul, cette réflexion explique l’immense décalage que je ressens personnellement entre mon boulot de merde d’ouvrier-codeur, et mon envie bien réelle de créer du code beau, utile, factorisé et finement ciselé jusque dans les moindres petits recoins de chaque petite variable.

L’instruction à « 0x6969 » emploie l’adresse mémoire « 0x0000 ». La mémoire ne peut pas être ‘read’. You failed.
A ce sujet, j’ai quelque projets secrets de jeux vidéos, qui arriveront à terme un jour ou l’autre. Enfin je dis ça, mais vous connaissez ma capacité à estimer le temps qu’il me faut pour finir un truc.
Des formes

J’ai mis à jour mon article phare, celui sur les chansons pipi-caca. J’y ai ajouté, non pas d’autres chansons, mais des images de femmes rondes. Eh oui, j’ai profité de la popularité de cette article pour y accoler ma « vitrine érotique ».
Je vous laisse le redécouvrir, et (pas re)découvrir ma sélection personnelle de charme. C’est ici : https://recher.wordpress.com/2009/01/12/les-chansons-pipi-caca-de-notre-enfance/
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