Edit 2013-04-13 : J’ai choisi un autre hébergeur que google-mes-fesses pour les fichiers sons. Salutations à kiwi6. Les boutons « play » disséminés le long de l’article devraient beaucoup mieux fonctionner.
Edit 2012-05-18 : Ceci est mon article phare. J’ai remis à jour les liens qui sont dedans. En particulier ceux de la fin, qui vous amèneront vers toutes sortes de jolies femmes comme j’aime bien. Y’a de la pub dans les liens (mais pas dans les chansons), veuillez ne pas trop m’en vouloir. J’essaie de survivre dans ce monde bizarre où je me fais continuellement voler mon argent par des organismes publics et privés.
le dimanche matin
avec ma putain
sur ma mobyletteje lui mets la main
entre les deux seins
direction quéquettevous ne verrez plus
les poils de mon cul
j’en ai fait des brossesà 100F le kilo
c’est du bon boulot
pour nourrir les gosses
Ah que de souvenirs dans cette mignonne petite comptine. Je vais tenter ici un recensement, le plus exhaustif possible, de ces petits morceaux de cours de récré qui ont pimenté nos débuts dans la vie. Bien évidemment, les variantes sont multiples, car malaxées, transformées et réappropriées chaque fois qu’elles se transmettaient d’un sale gosse à l’autre. Les versions présentées dans cet article ne sont pas plus ni moins « exactes » que les autres.
De surcroît, l’air me semble aussi important que les paroles. C’est pourquoi je vous les ai interprétées. Lorsque vous voyez un truc comme ça:
Viens, viens, viens dans ma culotte
Su, su, sucer ma carotte
Cliquez sur le petit triangle pour écouter ma mélodieuse voix. Faites pas attention à la qualité du son, j’ai enregistré ça dans ma salle de bain alors que l’eau coulait et qu’une armée de hamsters partousait dans le bidet, en couinant à qui mieux-mieux. Faites pas attention non plus à ma voix, une fois j’ai joué à Singstar avec des potes, je suis arrivé dernier. (Mais j’avais presque peloté ma voisine. Trop cool)
l’araignée, l’araignée
qu’est tombée dans la purée
direction au trou de balle
expédition à l’hôpital
il est né le divin enfant
trois poils au cul
la bite en chou-fleur
Chansons de colonies de vacances
Vous savez ce que disent les adultes aigris au sujet des « enfants de maintenant »? Qu’ils ne sont plus foutus d’avoir de la mémoire. Lorsqu’ils voient un gamin se galérer à retenir sa leçon, ou la comptine idiote que la maîtresse a donné à apprendre « par coeur », ils hurlent au scandale et s’empressent de fustiger la télé/les nouvelles technologie/le délabrement de l’autorité/les chinois du FBI/ le gamin lui-même.
Pour que les « sales gosses de maintenant », (et ceux d’avant) aient pu conserver les deux chansons qui vont suivre, il a fallu un minimum de mémoire, vu la relative longueur des paroles.
Elles ont toutes deux pour thème les colonies de vacances, mais ça n’empêchait pas de se les transmettre dans d’autres situations. Je me souviens d’un pote, en CE1, qui me l’avait chantée en entier. Bien évidemment, c’était l’un des derniers de la classe.
un jour en colonie, la si la sol,
un jour en colonie, la si la sol fa mion sautait sur les lits…
la directrice arrive…
que faîtes-vous ici…
on saute sur les lits…
vous serez privés de dessert…
le dessert c’est pas bon…
vous serez privés de promenade…
la promenade on s’en fout…
vous serez privés de piscine…
la piscine ça enrhume…
vous serez renvoyés…
j’irai chez ma grand mère…
manger des pommes de terre…
des pommes de terre pourries…
Et voici une variante :
vous serez privés de promenade…
la promenade ça fatigue…
vous serez privés de télé…
la télé on s’en fout…
vous serez renvoyés…
c’est ce qu’on attendait…
bonjour papa maman…
que faites vous ici ? …
on a été renvoyés…
vous y retournerez…
Pour la suivante, je me souviens plus trop de la fin, et de toutes façons elle a des tonnes de variante. Débrouillez-vous avec ce que j’ai, et retrouvez le reste sur internet.
Refrain:
yè yè les copains
c’est demain qu’on fait la malle
yè yè les copains
c’est demain qu’on prend le trainÀ bas les monitrices,
espèce de vieilles saucisses
qui nous lavent les cuisses
avec du dentifriceÀ bas les moniteurs
espèce de vieux menteurs
qui disent à nos parents
qu’on est des emmerdeursÀ bas les infirmières
espèces de vieilles sorcières
qui nous enfoncent dans l’cul
des aiguilles toutes torduesÀ bas les cuisiniers
espèces de vieux sorciers
qui nous donnent à bouffer
de la vache enragéeÀ bas le directeur
(et je sais plus la suite)
Fun fact: Les gens du sud, à cause de leur accent rigolo, ont créé une version spéciale, dans laquelle les mots « vieux » et « vieilles »ont dû être virés, sinon ça faisait un pied en trop dans le vers. (Verre à pied)
L’actualité
Quand on est un sale gosse, on pige rien à l’actualité: ces gens qui blablatent dans les journaux, à la téloche, et les adultes en face qui s’en offusquent, en discutent, se disputent…
Afin d’en atténuer le côté obscur et inquiétant, cette actualité doit donc être digérée, et intégrée dans « le petit monde merveilleux des sales gosses ».
J’ignore pourquoi, mais à mon époque, Jacques Chirac était un personnage récurrent du caca-pipisme, alors qu’il n’était même pas encore président.
c’est tonton Chirac, à la guerre 14-18
qui chie dans son casque, pour boucher le canonLe canon éclate, Chirac est foutu
Mitterrand arrive, le prend par la peau du cul
le fout dans les chiottes, et chie par dessusEt n’en parlons plus.
La première ligne peut sembler étrange. Le surnom « tonton » étant donné habituellement à Mitterrand. Mais la culture sale gosse n’a pas pour vocation de conserver la (relative) cohérence de l’actualité. Le seul but est de la malaxer.
La chanson qui va suivre nous vient, une fois de plus, du sud, puisqu’il n’y a que dans cette partie de la France où on peut se permettre de faire rimer « dong » avec « con »
frère jacques
jacques chiracoù vas-tu?
trou du culje vais à la messe
me laver les fessesding ding dong
bougre de congoù vas tu?
trou du cul
Ah, je viens de m’en rappeler une à l’instant. Toujours à propos de Chirac. Je ne l’ai pas enregistré, mais l’air est bien connu:
C’est la danse des canards
Ferme ta gueule et va t’asseoir
C’est Chirac qui me l’a dit
poil au zizi
L’actualité, c’est aussi « les vilains immigrés arabes qui viennent immigrer en France ». La chanson qui suit est donc un peu limite niveau racisme, mais, comme dirait monsieur Garrison dans l’épisode 3 de la saison 1 de South Park « Que voulez-vous, les enfants sont le reflet de notre société »
Mohammed Couscous
Quand il pète ça fait de la mousseIl fait du tam-tam,
sur le cul de sa bonne femmeMohammed il est malade
on l’emmène à l’hopitalL’hopital il est fermé
Mohammed il va crever
Tout cela date un peu, il est évident qu’entre temps, les sales gosses de la nouvelle génération, ont inventé/repris/transformé de nouvelles chansons. Je vous propose le lien suivant, écrit par deux nanas ayant des prénoms composés avec « Marie » dedans.
Vous y trouverez des infos un peu plus récentes. On y parle notamment de Sarkozy, et Mohammed Couscous s’est vu remplacé par Ben Laden.
Edit 2012-05-18 : l’article a été supprimé, et je ne sais pas pourquoi. Heureusement, web.archive.org est là pour sauver le patrimoine immatériel de l’humanité de l’internet. Vous pouvez le retrouver ici : http://recher.pythonanywhere.com/urluth/?u=h3h
(http:// web. archive.org/web/20090220234252/ http:// www. planeterebelle.qc.ca/grande_oreille.php?pId=10)
Si ça se perd à nouveau, pas de panique, prévenez-moi. J’en ai une sauvegarde dans mon disque dur, je la mettrais quelque part d’accessible.
Je vous le conseille vraiment ce lien, il est intéressant, et contient des analyses un peu plus poussée que les conneries que j’écris ici.
Un instant magique de rébellion
Quand j’étais en CE2 et que c’était l’anniversaire d’un élève, la maîtresse nous demandait de lui chanter la chanson idoine.
Un jour, on a balancé ça
joyeux anniversaire,
casse-toi la gueule par terre
rendez-vous au cimetière
tu verras c’est super
On était plusieurs à connaître déjà les paroles. Mais personne n’avait pris à l’avance la décision de les chanter. C’était complètement spontané. Je suppose qu’il y en a un ou deux qui avaient amorcé le mouvement, en pensant que ça s’entendrait pas. Et ensuite tout le monde a enchaîné.
Je ne me souviens plus de la personne à qui on souhaitait l’anniversaire, mais il ne l’avait même pas mal pris (enfin je crois pas). Ce n’était pas spécialement quelqu’un de détesté, ni d’adoré dans la classe. En fait, on aurait pu chanter cette chanson à n’importe qui d’autre.
La maîtresse a été totalement prise au dépourvu. Elle n’a même pas essayé de nous arrêter, elle a attendu qu’on finisse pour nous gronder (mollement).
C’est surtout pour ça que c’était vraiment un moment magique. Je me suis rendu compte que, même si on était que des sales gosses, en s’y mettant tous ensemble, les grandes personnes ne pouvait rien contre nous. L’ennui, c’est que la seule cause à laquelle on peux rallier spontanément une trentaine de gamins, c’est les chansons pipi-caca. Ça nous donnait pas énormément de pouvoir, mais c’était déjà quelque chose.
De la créativité
Vous savez ce que disent les adultes aigris au sujet des « enfants de maintenant »? Qu’ils n’ont plus d’imagination. (La faute à la télé, les chinois du FBI, etc., caca-boudin)
La java du trou du cul du chat est assez connue. Mais les deux dernières lignes de cette variante ont été créées par un pote à moi.
c’est la java
du trou du cul du chat
la bite à papa
la bite à Jeannot
coincée dans le piano
ça fait de la musique
pour les p’tits moustiques
à bite élastique
En voici une autre. Elle est absolument UNIQUE! C’est un autre pote à moi qui l’a inventée. On était en sixième ou en cinquième, et évidemment, c’était l’un des derniers de la classe. (Oui, j’aimais bien m’acoquiner avec des voyous). Il ne l’a interprétée que deux ou trois fois, puis elle est tombée dans l’oubli. Mais heureusement je suis là, et j’ai de la mémoire.
ton père et ta mère nique dans les fougères
et ta soeur fait la putain
pendant que toi tu niques le chien
Bruno, si tu lis ce blog, je t’aime.
Vous pensez que y’a que les mecs pour chanter des trucs aussi idiots? Voici une comptine, que chantait Mélissa, une ravissante petite blonde. Je sais, vous vous en foutez de son prénom, mais pas moi. En plus, une fois, à l’école, on avait mangé une galette, c’était nous deux qu’on avait eu une fève, et on avait dû se faire la bise. Eh bien on y était parvenus, comme des grands.
derrière chez moi
y’a un p’tit bois
y’a des p’tit garçons,
des petites fillesLes p’tits garçons
ont un p’tit bâtonLes petites filles
ont un p’tit trouLe tien,
fait lever le mien
Le tien,
fait lever le mienle tien le mien le nôtre
s’emboîtent l’un dans l’autrele tien le mien le nôtre
s’emboîtent l’un dans l’autre
Bla-bla philosophique
Si un adulte entend un sale gosse chanter ces conneries, il ne peut s’empêcher de le stopper et de le réprimander. C’est une chose que je peux accepter. Il faut bien leur faire comprendre où se situe la limite. Imaginez qu’ils se mettent à chanter ça durant un enterrement, ou devant Geneviève de Fontenay.
Cependant, il subsiste une hypocrisie émanant de ses adultes aigris qui me fait beaucoup rire. D’un côté, ils refusent de voir et d’entendre les chansons pipi-caca, et d’un autre côté ils reprochent aux enfants de n’être que des moutons abreuvés de télé et incapables de la moindre initiative.
Tiens à propos de télé, vous vous rappelez la publicité des apéricubes? La reprise est facile, donc inévitable.
Un p’tit cul, un gros cul.
C’est l’heure des apériculs.
Ah c’est vraiment génial et spirituel à fond. J’adore.
L’autre truc rigolo, c’est quand les gens n’arrêtent pas d’idéaliser le fabuleux monde de l’enfance: ses petites fleurs, ses papillons, ses inventions magiques, son bonheur, son innocence. Ouais ouais ouais ouais. Pourquoi les gens refusent de reconnaître que le monde de l’enfance, c’est aussi du caca et du pipi?
Eh, vous savez quoi? C’est normal! On passe les premières années de son existence à se chier et se pisser dessus. Alors quand on commence à parler, ben on parle de ce qu’on connaît. (Un peu plus tard viendront le sexe et la violence).
Après, je suis d’accord qu’il faut évoluer et ne pas en rester à ce stade. Mais ce serait bien de reconnaître que ça existe. Les super-psychologues s’amusent à parler de stade anal. Ouais, ça doit être vrai. Mais faut pas oublier les chansons qui vont avec. Na.
Viens je t’emmène, sur le divan.
Viens je t’emmène faire un enfant.Braguette ouverte
Quéquette en avantÉcarte tes cuisses
il faut pas que ça glisse
C’est repris d’une chanson politiquement correcte: « Viens je t’emmène sur l’océan »
ABC
des carottes et des navets
mon grand-père est enterré
dans le trou des cabinets
quand la vache pétera
mon grand-père sortira1 2 3
prout
Internet révolutionne la façon dont circulent les connaissances et la culture. Les lois changent. Des gens, des entreprises et des gouvernements foisonnent de diverses visions du monde et d’idéologies. On parle de licence libre, de culture libre, de piratage, de droits d’auteur, de propriété intellectuelle. Tout cela semble être apparu avec le « réseau des réseaux » (formulation toute vieillotte qui date du web 0.5, j’avais envie de la placer).
Bien avant l’existence d’internet et des ordinateurs, les sales gosses, sans l’aide de personne, sans moyens techniques, sans aucune approbation, s’étaient déjà dotés d’un réseau permettant de créer, de transmettre, et de modifier de la culture.
Chose amusante: les sales gosses eux-mêmes n’ont pas conscience qu’ils appartiennent et contribuent à ce réseau.
Le seul inconvénient, c’est que ça ne sert que pour les chansons pipi-caca, pas pour les autres formes de culture. Tant pis, on fera avec.
<Question philosophique digressationnelle: pour rendre le plus efficace possible un réseau, quel qu’il soit, il faut que les éléments qui le composent ne se rendent pas compte qu’ils en font partie. Qu’en pensez-vous? Discutez. J’en veux 4 copies double pour demain>
<digression cra-cra: si vous êtes une jolie fille, j’éjaculerai sur votre copie en pensant à vos seins.>
il m’en reste encore un peu
J’fais pipi sur l’gazon
Pour embêter les coccinelles
J’fais pipi sur l’gazon
Pour embêter les papillons
Au clair de la lune
j’ai pété dans l’eau
Ça faisait des bulles
c’était rigoloMa grand-mère arrive
avec des ciseaux
Et me coupe les burnes
d’un grand coup de (ciseaux, mais la répétition est débile, donc ça doit pas être ça. Je me souviens plus)
D’après ce site : (http:// www. ecole-plus.com/droite/comptine.htm) la grand-mère arrive avec un couteau, et coupe les fesses en dix mille morceaux
Napoléon, est mort à Sainte-Hélène
Son fils Léon, lui a crevé le bidonOn l’a retrouvé, assis sur une baleine
En train de sucer, des arêtes de poisson
l’avion, l’avion, l’avion, ça fait lever les yeux
la femme, la femme, la femme, ça fait lever la queue
bite au cul disait la baronne
en voyant les couilles du baron
je préfère les voir dans mon cul
que d’les voir traîner dans la rue
l’araignée
pue des piedsdans la rue
pue du culMais c’est pour rigoleeeeeer
où t’habites, dans ma bite
quelle rue, dans mon cul
quelle adresse, dans mes fesses
Celle qui suit, on peut mettre les prénoms qu’on veut, et la faire durer indéfiniment. Personnellement, je voulais vous la chanter avec Geneviève de Fontenay, mais c’est trop long. Alors j’ai sobrement choisi Bernard et Ginette.
Ah quel désespoir
y’a <machin> qu’est tombé dans la merde
et pour le ravoir
il a fallu pomper jusqu’au soir
mais tout en pompant,
y’a <bidule> qu’est tombé dans la merde
etc…
En voici une un peu plus récente que les autres, car elle me vient d’un sale gosse de 15 ans.
scoubidou bidou
j’ai du poil à la zézette
scoubidou bidou
j’ai du poil partoutj’en ai devant comme un éléphant
j’en ai derrière comme une infirmièrescoubidou bidou
j’ai du poil à la zézette
scoubidou bidou
j’ai du poil partout
C’est sur l’air de « j’ai du bon tabac ». Je me souviens que notre prof de musique de merde du collège nous l’avait faite rechanter (alors qu’on en avait déjà bouffé des pelletées en primaire). Fatalement, un pote avait transformé ça en « j’ai du bon caca, dans ma capotière ». Mais il a pas pu continuer les paroles, parce que, d’un seul coup, il a dit « et avec une quéquette bien cuite ». C’était tellement drôle!! On est parti en fou rire!! Ça nous a fait tout le reste du cours. Ah c’était vraiment génial. Big up à toi, Tristan. (C’est également de lui que me vient Mohammed Couscous)
Celle-là je n’ai que les deux premières lignes:
Petrouchia, ne chie pas
Ton chat ne reviendra pas.
Ca vient de « Petrouchka, ne pleure pas ». Quand on a un prénom aussi débile, faut pas s’étonner qu’on devienne une chanson pipi-caca.
J’ai ça aussi:
haut les mains
peau de lapin
la maitresse en maillot de bain
Mais je l’ai pas interprétée. De toutes façons, elle se parle plus qu’elle ne se chante. Un peu comme le rap. (Yo broda, nike le système, passe-moi le noir.)
Puisque c’est la mode en ce moment, voici une chanson Ch’ti. Mais je connais pas l’air. Je suis tombé dessus par hasard. (http:// fr.lyrics-copy.com/chansons-enfantines/le-ptit-quinquin-lcanchon-dormoire.htm)
Et pour finir, apposer « tête de con » à la fin de « abreuve nos sillons » de la Marseillaise. Juste pour ajouter un petit côté enfantin à cette chanson bien sanglante.
Des gestes et des dialogues
La créativité des sales gosses ne s’arrête pas aux chansonnettes. Elle étend également ses tentacules noosphérique jusqu’aux devinettes, blagues et jeux crétins. Cette-fois ci, je vous fais grâce de ma voix, y’a plus rien à chanter. On parle, et c’est beau.
– Tu préfères être sur le balcon ou dans la poubelle?
– Sur le balcon.
– Dans la poubelle, t’es belle. Sur le balcon, t’es con!
– Eh ! Tu veux un caramel?
– Ouais.
– J’appuie sur le bouton, (s’appuyer sur le nez), je presse les deux citrons, (s’appuyer sur les tétons, ou appuyer ceux de la personne en face), je tourne la manivelle (se tourner le zizi), et voilà ton caramel (faire semblant de se sortir un truc du cul).
– On va faire un jeu. Je commence une phrase, et tu dois la finir en ajoutant « yeu » à la fin.
– D’accord.
– Papa sort du trava…
– …yeu
– Il ouvre le porta…
– …yeu
– Je lui saute au cou…
– …yeu
Pour la comptine suivante, il faut, à chaque syllabe, déplacer sa main droite au milieu de son bras gauche, puis sur l’épaule, puis sur la main, etc. :
« Ma grand-mère m’a dit de ne pas faire ce geste là. »
À la fin, on termine avec la main au milieu, et on peut faire un bras d’honneur. Trop de la balle.
G. P. T. Q. B. C. O. V. C.
« J’ai pété, cul baissé, aux WC »
« donne moi ta main » (prendre la main de la personne en face)
« et prends la mienne » (lui coller une baffe)
– Tu t’appelles comment
– Bernard
– Tu t’aimes ou tu t’adores?
– Je m’aime
– Tu préfère monter ou descendre les escaliers ?
– les descendre
– Tu préfères les soutiens-gorge ou les culottes ?
– Euh… les soutiens-gorge
– Donne-moi un prénom de fille
– Ginette
– Bernard aime descendre les soutiens-gorge de Ginette.
Voili voilà
J’espère que ça vous a plu. Si d’autres choses me reviennent à l’esprit, je referai un autre article. Mon prochain objectif pourrait être les blagues de Toto. Je compte devenir le Tolkien du pipi-caca. Y’a du boulot, mais je sais que j’en suis capable.
Si vous voulez récupérer les fichiers mp3 de mes superbes interprétations, c’est par ici: (http:// kiwi6.com/users/Recher)
Vous aussi, contribuez à cet immense projet
Venez apporter votre pierre à l’édifice de la culturalisation officielle du pipi-caca. Si vous connaissez d’autres chansons, comptines, devinettes, lâchez vos comms!!!!
Les conditions requises sont les suivantes:
– Vous avez appris la chanson durant votre enfance.
– Elle a pour sujet le pipi, le caca, le sexe, la violence, ou tout ça en même temps.
Attention: je ne recherche pas les chansons paillardes d’étudiants, de militaires ou de marins alcooliques. C’est pas que ça m’intéresse pas, mais il y a déjà plein de chanteurs, de sites internet, et de sales jeunes qui font vivre cette partie de notre culture. J’aurais sûrement des choses à leur apporter, mais c’est pas le sujet actuel.
Edit 2010-08-29 :
Pour ceux qui auraient atterri ici par hasard :
Cet article est le plus consulté de mon blog. Il tient le haut du pavé auprès des personnes effectuant des recherches telles que : « la danse des canard ferme ta gueule », « tonton chirac a la guerre 14-18 » ou « chanson pipi caca prout ». Oui oui, c’est de vous que je parle. Vous avez très bien fait d’atterrir ici, je vous en remercie, ainsi que la Providence, de m’avoir offert un créneau d’audience-internet aussi crucial.
Mais saviez-vous que ce blog comporte une énormassivité d’autres articles, renfermant du « contenu » fabuleux ? En particulier, des photos de plantureuses femmes, aux formes généreuses et arrondies. N’hésitez pas à parcourir le reste de mon œuvre, pour y découvrir des beautés féminines appartenant à ce type de physique. Et comme je cite toujours mes sources dans le premier commentaire, vous pourrez aller chercher d’autres images des dames qui vous plaisent le plus.
Rien que pour vous, gens de passage, j’ai ajouté ici quelques échantillons.
Bon fap-fap !
Pour commencer, l’image présente dans la version initiale de l’article.