Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #14

Célébration rituelle de notre jour qui était férié avant et qui ne l’est plus à cause de ce connard de Raffarin ! Vous connaissez le principe : on conspue cet empaffé, on râle, on trépigne, on pleure, mais on ne fait rien de concret parce qu’on est juste une feignasse derrière son écran.

Voilà, ça c’est fait.

Nous pouvons maintenant réfléchir à d’autres trucs.

« Raffarin au Tibet » : il va tous les bouffer.

Et si on coupait l’internet mondial un jour par semaine ?

Ça a l’air étrange qu’une personne comme moi propose ce genre de restriction. J’ai très souvent les fesses vissées sur ma chaise, devant mon écran, à faire des trucs plus ou moins intelligents.

Je suis fortement dépendant de l’informatique. Je pense que je pourrais péter un câble si je n’avais pas accès à un ordinateur pendant plusieurs semaines d’affilée. Mais dans une certaine mesure, un ordinateur sans internet pourrait me suffire.

Les activités que j’aime pratiquer avec mon ordinateur (sans y être forcément talentueux) sont :

  • jouer,
  • programmer,
  • lire,
  • écrire,
  • dessiner du pixel art,
  • créer des challenges de hacking.

Elles ne nécessitent pas un accès internet constant. Bien entendu, il faut télécharger les jeux, aller sur les pages des blogs, faire des recherches sur stack-overflow pour copier-coller à l’arrache le code de la première réponse, chercher l’inspiration, etc. Mais en m’organisant un minimum, je pense être capable de pré-charger tout ce dont j’ai besoin de l’internet, pour ensuite utiliser mon ordinateur de manière optimale durant la journée sans connexion. Je n’ai jamais essayé, mais il est évident qu’annoncer quelque chose sans l’avoir vérifié n’ébranle ni ma conscience ni mon obligation de cohérence envers vous, lecteurtrices.

Autre de mes activités : la recherche d’images (ici, de Mandy Majestic).

Les activités que je pratique avec mon ordinateur dans le cadre professionnel nécessitent un accès internet constant. Ce n’est pas mon problème. La boîte où je bosse n’aura qu’à gérer ça comme il faut.

D’après un sondage que j’ai entendu quelque part et dont j’ai oublié la source, un certain pourcentage de personnes aurait souhaité qu’internet n’existât pas.

Ploum, éminent blogologue, s’est lancé dans une expérience encore plus extrême : une seule connexion par jour pour synchroniser des informations prévues à l’avance, ainsi que des connexions exceptionnelles chronométrées qu’il doit également préparer à l’avance.

Je ne suis pas un grand fan des religions, mais il faut avouer que l’idée d’un jour de repos régulier et obligatoire viennent d’elles (le « jour du seigneur »). Le judaïsme va même jusqu’à se demander s’il est autorisé de faire fonctionner des appareils électriques pendant le shabbat. N’oublions pas qu’en des temps lointains, le Raffarin Pète-Burne Memorial Day se nommait « lundi de Pentecôte » et provenait de la religion catholique. Ce lundi anciennement férié trouve ses racines dans un texte biblique narrant l’histoire de poules en chocolat de Pâques qui gravissent une pente en faisant « côt côt ».

Oui mais comment on ferait sans internet ?

Tout simplement de la même manière qu’on faisait dans les temps lointains où internet n’existait pas.

Bien entendu, l’idéal serait que ce jour déconnecté soit un jour travaillé. Y’a qu’à dire que ce serait le mardi. Les entreprises vont hurler pour l’atteinte à leur « compétitivité ». Par définition, la compétitivité représente le contexte interne et externe qui fait qu’une entreprise réussira mieux qu’une autre. Le jour de déconnexion serait mondial (puisque l’internet est mondial), donc il désavantagerait toutes les entreprises de la même manière, et par définition, ne modifierait pas les compétitivités entre elles.

Ensuite, les entreprises vont hurler que ça ferait écrouler l’économie mondiale. Ce à quoi je répondrais la même chose que précédemment : l’économie mondiale existait déjà avant internet. C’est aux entreprises d’organiser le travail de leurs employés de façon à les rendre le plus productifs possible même durant le jour sans connexion. Ce serait d’ailleurs une bonne leçon de « résilience » (bullshit-word included).

Comment ça se passe actuellement lorsqu’un problème survient dans le réseau interne de votre entreprise et que des employés ne peuvent plus utiliser le matériel informatique à leur disposition ? Ne me dites pas que ça n’arrive jamais tellement votre réseau est ouffement bien conçu. Est-ce que les employés sont condamnés à glander pendant plusieurs heures ? Peut-être que oui. Est-ce que l’impact a été important au point d’égratigner la compétitivité ?

L’engagement, une notion importante, surtout au foot.

Cette journée déconnectée serait une occasion de travailler sur des sujets de fond, de se concentrer sur des projets de long terme, de faire avancer des tâches qui attendent depuis des semaines et qui ne progressent pas car vous êtes en train de répondre aux mini-urgences constamment générées par vos collègues qui vous sollicitent dans le but de régler leurs mini-urgences à eux, générées par d’autres collègues, etc. Peut-être même que cette journée améliorerait la compétitivité.

Tant qu’à faire, on pourrait aussi couper tous les systèmes de communication à distance : téléphone, téloche, radio… Seules les appels d’urgence seraient possibles. Ça ne devrait pas être très difficile techniquement, puisque les appels d’urgence bénéficient déjà d’un traitement spécial : vous n’avez pas besoin de déverrouiller un téléphone pour en effectuer un, et ils utilisent la première antenne disponible, même si elle n’est pas incluse dans votre abonnement.

Il reste le sujet des organismes d’importance vitale : distribution de l’eau et de l’électricité, hôpitaux, etc. Est-ce qu’ils fonctionneraient toujours durant la journée sans connexion ? Réponse : il le faudrait, même si cette journée n’existe pas.

Je peux concevoir que des vies humaines dépendent de l’énergie électrique. Car il y a des solutions de secours pour générer du courant même en cas de perte d’accès au réseau électrique : ce sont les groupes électrogènes. Ça pollue et ça a un rendement catastrophique, mais en dernier recours, ça marche.

Le réseau internet a été conçu pour rester fonctionnel même si une partie des connexions et des appareils qui le composent tombent en panne. Cependant, il n’y a pas de garantie locale. Si le câble de fibre optique arrivant chez vous pète, internet fonctionne toujours, mais plus pour vous. Il n’existe pas de « groupe internetogène » de secours. Ça veut dire que si votre vie dépend d’une connexion à internet, même sur une période courte, ça peut mal se terminer pour vous. Cette journée sans connexion serait une occasion d’organiser les activités humaines de façon à ce que moins de vie soient dépendantes d’un système qui n’a ni solution de secours ni garantie.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Vive le bonheur !

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #13

Aujourd’hui c’est la traditionnelle célébration du Raffarin Pète-Gonade Memorial Day. Si vous ne savez pas ce que c’est, lisez mes articles précédents de cette même catégorie. Comme dit dans des articles précédents de pas-cette-catégorie, je suis à l’arrache sur un peu tout.

Cette alarrachitude risque de se propager de manière alarmante dans l’ensemble de « l’emploi du temps de mon temps libre ». Ça ne veut rien dire puisque par définition le temps libre est libre et ne devrait donc pas être destiné à un emploi quelconque, mais on n’est plus à ça près. Je propose donc de torcher très vite cet article par la technique de l’écriture spontanée : une scriptorrhée (diarrhée écrite) frénétique, néphrétique, éperdue et désespérée.

Scriptorrhée

Cette année à nouveau, le RPGMD ne nous a pas été offert par Chef Tabarnak. Les quelques fois où on me le gratifia généreusement auront donc été une joyeuse exception dans ma vie professionelle de le Travail. Qu’est-ce que je croyais en même temps ? Ha ha ha.

Ce blog est toujours vivant, mais je sens dans mon cerveau une auto-censure. Certaines conneries que j’écrivais avant sur mes collègues et sur mes tentations de commettre le péché de glandouille, je n’ose plus trop les écrire maintenant. La frontière avec le Monde du Tra-tra est devenue poreuse. J’ai parlé de Squarity à de nombreux collègues, et je parle abondament de Squarity ici. Des liens peuvent être fait. Squarity… C’est mon « projet infini », j’en suis maintenant persuadé. Je détaillerais ce concept de « projet infini » une autre fois. Si mes collègues découvrent tout ce bordel, ma réponse officielle sera que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr », qui travaille dans une entreprise fictive, et à qui il arrive de nombreuses aventures. Je suis en train de dire, en tant que personnage fictif nommé « Réchèr », que j’ai inventé un personnage fictif nommé « Réchèr ». Réchèr-ception ! Je vous promets de faire tout mon possible pour conserver la qualité d’écriture chaotique de ce blog, malgré cet auto-muselage que je sens progressivement creeper dans mon cerveau.

La semaine dernière, j’ai dit à cesdits collègues que Raffarin était un connard. Collègue WouWoush a répondu : « enfin voyons, mais non, il nous a bouffé un jour férié mais c’est pas forcément pour ça que c’est un connard, ça mériterait d’être étudié ». Bizarre… Collègue WouWoush s’appelle ainsi car il a une coiffure qui lui permet de faire « WouWoush » avec ses cheveux, ce qui serait significatif d’un mec qui se la pète. Attention, lecteurtrice ! Je précise bien que ce n’est pas mon avis personnel ! Je vous explique. J’étais dans la rue en compagnie de quelqu’un d’autre, que nous appellerons sobrement « PouêttPouêtt ». Un peu plus loin sur l’autre trottoir se trouvait Collègue WouWoush. Or, voilà-t-il pas que PouêttPouêtt me souffle discrètement : « regarde ce tocard avec sa coiffure pourrie wouwoushisable, il se la pète vraiment ». Ce à quoi j’ai répondu : « Mais enfin PouêttPouêtt, cessez cette impertinence ! Cette personne est un collègue de le Travail ». J’ai salué Collègue WouWoush de la main et nous avons continué de cheminer. Tout ça pour dire que c’est pas moi qui trouve que Collègue WouWoush se la pète avec sa coiffure. Moi je trouve qu’il se la pète, mais pour tout un tas d’autres raisons qui ne sont pas liées à sa coiffure. Et je peux même pas les raconter ici car ça l’identifierait trop précisément. Saleté d’auto-muselage. Stupide personnage fictif que je me suis inventé et qui est trop pétochard pour déblatérer ce qu’il souhaiterait déblatérer sur ses collègues fictifs.

Pas de NorthSec cette année, trop à l’arrache. Désolé.

Comme vous l’avez vu récemment, j’ai fini le Ludum Dare et j’ai eu mon classement. Et j’ai aussi fini la création du challenge pour la THCON. Il est actuellement en cours de validation dans l’équipe organisatrice, et j’espère qu’il plaira. J’y ai mis du cœur et je me suis senti un peu bizarre durant sa réalisation. Comme promis, il y aura un post-codem du Ludum Dare, et peut-être en même temps un mini post-créationem-du-challenge de la THCON. J’ai envie de vous raconter pourquoi je me suis senti bizarre. Je vous tiendrai au courant, mais pour l’instant, il faut que ça reste secret. Je sais pas si je pourrais participer à la THCON, j’aimerais bien. J’ai demandé comment ça pourrait se passer. Peut-être que je pourrais me joindre en tant que « candidat libre et non classé ».

Je ne raconte plus trop d’aventures de mes événements-soirées corporates du Monde de le Travail. Parce qu’il n’y en a plus beaucoup. Ça va peut-être revenir. J’essayerais aussi de vous faire un medley d’anciens mini-événements que je n’ai pas pris le temps de raconter. Des lambeaux de souvenirs qui restent encore accrochés à ma mémoire.

Je suis en télétravail complet, comme plein d’autres gens. Depuis le premier confinement. Avec un tout petit retour sur site entre deux confinements. Est-ce que ça me convient ? J’aime bien le télétravail pour une raison assez stupide : mon PC perso est super lent et tout pourri. À chaque fois que j’achète un PC, c’est la merde. J’ai essayé plein de technique : acheter à des collègues, à des monteurs spécialisés, à un supermarché qui vend du standard, … Ça finit toujours mal. Le biniou devient super-lent et super-pourri. J’ai pas l’impression de faire des trucs ésotériques ni d’installer des logiciels diaboliques. Et donc, avec cette histoire de télétravail, j’ai mon PC du boulot à la maison. C’est pas moi qui l’ai acheté, ni qui l’ai choisi. Et c’est tant mieux, car du coup il n’est pas maudit et fonctionne très bien. Rien que pour ça le télétravail est un avantage pour moi. Les choses que je faisais avant avec mon PC perso pourri, je les fais maintenant avec mon PC du boulot. Il reste fonctionnel, rapide et peu bruyant. Ça fait plus d’un an que c’est comme ça. C’est bien la preuve que les pourrissages de mes PC ne proviennent pas de ma façon de m’en servir, mais de la malédiction sus-mentionnée.

Be cuuuursed !

Il y a également des absences d’avantages à ce télétravail : je ne fais pas d’économie de transport, car le transport ne me coûtait rien (vélo et bus gratoche). Et il y a malheureusement des désavantages. Mes dépenses ont augmentés : en chauffage, en papiers toilettes et en mouchoirs. Avant je piquais les serviettes en papier des essuis-mains dans les chiottes du boulot et je m’en servais comme mouchoir. Je lis moins de livres, puisque le seul moment où je lisais était dans le bus. J’ai acheté « Rise of the videogame Zinesters » de Anna Anthropy et je l’ai à peine commencé. Foutu virus.

Bien évidemment, les contacts humains me manquent. Pour moi, ce manque s’exprime d’une manière étrange. Je remets en scène dans ma tête les moments où j’ai eu l’occasion de faire le kakou et le roi du pétrole devant mes collègues. Certains de ces moments sont réels et ont vraiment eu lieu, d’autres sont totalement fictifs. Je suis un personnage fictif qui s’est imaginé des moments fictifs avec ses collègues et qui les revit fictivement pour tenir le coup. Ficti-ception.

Le monde entier s’accorde à dire que globalement « il n’y a plus de pognon nul part ». Les États n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à maintenir les services publics. Les gens n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à acheter les biens de base. Les petites entreprises n’ont plus d’argent et ne parviennent plus à embaucher. Les fournisseurs arnaquent leurs clients en leur vendant des trucs pourris. Les clients pressurisent leurs fournisseurs en retardant les paiement car les produits livrés ne conviennent pas. Les grosses entreprises sont organisées en petits départements distincts, dont chacun est considéré comme une petite entrepris qui n’a pas plus d’argent qu’une vraie petite entreprise. Où est passé tout le pognon ? Les footballeurs ? Dubaï ? Les GAFAM ? Les stars de la télé-réalité ? Las Vegas ? Les cartels de la drogue ?

Voilà une personne qui ne se la pète pas à wouwousher ses cheveux

Ce sera tout. Je vomis l’antenne. (Ça veut dire « je rends l’antenne »).

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #11 : Hais-toi toi-même

Et voici comme chaque année notre petite commémoration, pour se souvenir de ce lundi de Pentecôte qui était férié à une époque, et qui nous a été mangé par Raffarin. (Qu’est-ce qu’il devient au fait ce cornard ? Oh on s’en fout).

Raff non contractuel

C’est l’occasion pour moi de faire un petit point sur mes conditions de travail, un changement non négligeable a eu lieu.

J’ai intégré une équipe de développeurs ayant un projet de ouf’patate. Un truc qui va au moins révolutionner le monde de la réalité, si ce n’est pas l’univers entier. C’est ultra-secret, même Mark Zuckerberg est pas au courant. Je ne peux pas vous en parler ici, j’utiliserais donc le nom de code secret « POILS_PUBIENS » pour le désigner.

POILS_PUBIENS est un projet super génial, mais j’avoue regretter un peu mon environnement de travail précédent, où j’étais le seul développeur. J’avais plein de boulot, mais j’étais le roi du pétrole. Dès que je créais un petit truc, le monde était génialement impressionné. À quelques exceptions près (voir mes deux articles sur l’outil Pochtronarr), j’avais suffisamment de liberté dans mes choix techniques. Si vous avez la possibilité de bosser en tant que développeur dans un milieu de non-développeurs, sautez sur l’occasion, c’est une place rare et en or.

Péquenologiquement parlant, je découvre actuellement le framework Symfony et le CMS Drupal. C’est plutôt bien ficelé, je pense que les personnes qui ont créé ces outils se sont franchement bien débrouillées. Il y a juste un point embarrassant : pourquoi ils ont écrit ça en PHP ? Craquage complet, là.

Dans cette nouvelle équipe, nous sommes en forfait à l’année. Dixit Colléguette Choucroute : « c’est plus adapté, car vous êtes en mode projet dans un environnement agile ». J’ai toujours pas compris ce qu’elle a voulu dire, possiblement elle non plus, on n’est plus à ça près.

Nous devons réaliser 1607 plombes de trawaille par an, n’importe quand, à n’importe quel rythme (en respectant quand même les contraintes légales tels que les heures de repos consécutives, etc). Ce calcul provient d’une moyenne à l’année, et tient compte des week-ends, jours fériés, jours de congés, etc.

Je me suis évidemment posé la question de ce 1607, semblant sortir de nul part. Il ne vous aura pas échappé que c’est un magnifique nombre premier. Pour une valeur censée provenir d’un lissage, où on s’attend à ce que des trucs soit multipliés par d’autres trucs, ça semble assez étrange.

Le calcul est décrit ici (https:// www. legisocial.fr/contrat-de-travail/duree-de-travail/savez-comment-determinee-duree-legale-annuelle.html).

La « vraie » valeur devrait être 1600, qui est un magnifique nombre pas-premier. Devinez d’où vient le +7 ? La chiottasserie d’enculerie de bite borgne de Raffarinade précédemment putain de mentionnée !

Il y aurait d’autres choses à dire sur le calcul en lui-même, bourré d’approximations allant toujours dans le sens de l’arnaquage du salarié, ce sera pour une autre fois.

Two wrongs don’t make a right, 10 000 « abouts » don’t make an « exact ».

Le forfait à l’année est une bonne idée dans son principe. Mais ça n’enlève pas le risque que si on ne vous laisse pas déclarer les heures que vous avez réellement faites, c’est sodomie-gravier gratuite. Ce risque est présent quel que soit l’organisation de votre travail. À vous de trouver des chefs qui sachent rester respectueux et corrects. En ce qui me concerne, pour l’instant, c’est ok. D’ailleurs ils nous ont redonné ces fameuses 7 heures de fériés.

Du coup, il nous a fallu un outil pour comptabiliser le temps de tra-tra effectué. Le truc que je déteste. Le truc qui force les employés à s’engager sur des délais de réalisation qu’ils sont contraints d’estimer à l’arrache en 5 minutes. Le truc qui fait qu’un chef vous demandera de « ne pas passer plus de 2 heures sur telle tâche », pour profiter des approximations et empêcher qu’elle soit tracée.

Devinez quoi ? C’est moi qui suis chargé de mettre en place cet outil. C’est moi qui ai créé le modèle des fichiers excel à remplir, c’est moi qui ai écrit le petit script python pour les parser, c’est moi qui ai envoyé un mail de rappel à l’ordre à mes propres collègues, pour dire de ne pas bidouiller leur fichier sinon ça pourrissait mon script, c’est moi qui ai refait un mail de rappel à l’ordre pour leur dire d’essayer d’associer un livrable à chaque tâche. Je hais Excel, mais on n’a pas le temps de coder une vraie appli. On n’a pas le temps de mesurer notre temps.

Tout ce que j’ai subi de la hiérarchie des entreprises précédentes, je l’ai imposé à mes collègues de l’équipe de dev dans laquelle j’ai été intégré. Je suis un vilain, je me hais, j’ai honte, je vais aller me cacher et vivre comme un ermite dans la forêt.

Peut-être que j’y rencontrerais Colors of Autumn.

Colors_of_autumnn, c’est son pseudo (avec deux N).

Tchô.

Raffarin Pète-Gonade Memorial Day #10 : Macron, petit patapon

Cette année, nous fêtons les 10 ans du RPGMD ! Cette journée magique mettant à l’honneur ce tocard vérolé de Raffarin qui nous a bouffé un jour férié.

C’est l’occasion de faire quelque chose de spécial, non ?

Eh bien oui. Pour nos joyeux dirigeants, c’est l’occasion de montrer qu’on peut faire encore pire que ce qu’on a déjà fait. Ce tocard vérolé de Macron a émis l’idée de nous bouffer un deuxième jour férié, pour « financer la dépendance ».

Donc voilà. Ça me fait chier. Mais ne baissons pas les bras, on a perdu une bataille, ce serait bien de ne pas en perdre une deuxième.

Je vais me contenter de répéter des arguments que j’ai déjà formulé :

  • Je préfère avoir moins d’argent que moins de temps libre. À quoi ça me sert de gagner des milliers et des milliers d’euros si je ne peux pas les dépenser parce que je passe ma vie dedans le monde de le Travail ? Vous voulez sauvez la planète et l’humanité ? Baissez les salaires pour que les gens consomment et polluent moins, et augmenter le temps libre pour que les gens puissent glandouiller en toute tranquillité. Quand on glandouille, on consomme moins que quand on bosse.
  • Vous voulez augmenter les recettes de l’État ? Soit. Mais c’est pas plus simple de monter les impôts ? (À vous de déterminer lesquels, c’est votre boulot). Cette idée à la con de jour férié supprimé fait appel à un intermédiaire : les entreprises. J’ai rien contre la notion générique « d’entreprise », mais il ne faut pas être débile pour savoir que plus on met d’intermédiaires, quels qu’ils soient, moins on récupère d’argent au final. Donc il vaudrait mieux monter directement les impôts, plutôt que de monter le temps de travail pour que les entreprises gagnent plus d’argent pour pouvoir se permettre de les taxer plus. Les gens vont râler, mais ils râleront autant à une montée d’impôt qu’à une montée de temps de travail. Autant rentabiliser la râlerie au maximum en supprimant les intermédiaires.

Boarf, c’est pas si grave. Quand tout le pays sera en grève, un jour férié de moins, ça ne se remarquera pas.

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Pour l’image de femme ronde, j’ai cherché une « first lady », afin d’être ironiquement dans le thème de cet article : Macron -> Le vrai président c’est sa femme -> First lady -> Femme -> Femme ronde.

Mais j’ai rien trouvé. À croire que depuis le début de l’Histoire de l’humanité, toutes les femmes de chefs d’État et toutes les femmes cheffes d’État de tous les États ne sont pas rondes. Zut. Je me suis alors orienté vers des « Queens » rondes. Il y a bien la reine Victoria, mais ses habits ne la mettent pas en valeur. J’ai fini par dénicher une reine du bal. On va faire avec. Brigitte aussi fait avec ce qu’elle a, donc bon…

 

 

Raffarin Pète-Gonades Memorial Day #8

Vous connaissez le principe. Tous les ans, nous honorons la mémoire de notre temps libre perdu, notre ex-jour férié dévoré par cet ogre esclavagiste de Raffarin.

À noter que la nouvelle crémerie dans laquelle je travaille nous a gentiment offert ce fameux jour. Je suis actuellement en congés gratuites. Mais par solidarité envers les salariés du reste du monde, je couvre tout de même l’événement.

Au passage, ça continue de bien se passer dans ma nouvelle crémerie (c’en est presque inquiétant). Pour l’instant, profitons !!

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Cette année, l’hommage sera un peu court, d’abord parce que j’ai plus grand chose à dire à ce sujet que je n’ai déjà dit dans les RPGMD précédents, ensuite parce que je m’octroie un instant de battement au milieu de mes écritures-fleuves.

Rassurez-vous, la courtitude de cet article ne vous privera pas de l’habituelle femme ronde incorporée dedans. En l’occurrence, ce sera Winking Daisys !

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De l’interrogation sur la nécessité des rituels

Mine de rien, ça fait donc 8 ans que je célèbre ce RPGMD. Le fait que je sois seul au monde à le faire n’a pas d’importance. Par contre, le fait que je me force à le faire chaque année, même si je n’ai plus rien à en dire, n’est pas anodin. Ça veut dire que c’est devenu pour moi un rituel n’ayant plus besoin de justification.

Un jour que je discutais avec Sam et Max sur le chat de leur blog. (Bon d’accord, soyons exact, la seule fois où j’ai discuté avec Sam et Max sur le chat de leur blog), ils m’ont dit que c’était du symbolisme. C’est assez vrai, et le problème du symbolisme, c’est que ça apporte une charge émotionnelle, qui n’aide pas à raisonner correctement.

Peut-être que je fais que de la merde avec mes RPGMD, et que c’est pas ça qui nous aidera à regagner notre jour férié (même si le problème est plus vaste et que c’est toute notre vie qu’il faudrait « regagner », par le biais du Revenu de Base Inconditionnel).

Cependant, nous sommes des humains. Scott Adams (le mec qui dessine Dilbert) a dit : « rien ne définit plus l’humain que sa capacité à effectuer des actions totalement stupides pour des résultats complètement improbables, c’est ce principe qui anime les rendez-vous galants, la religion et la loterie ».

Donc on a besoin de rituels et de symboles. Ça fait chier parce que ces choses ont une forte capacité à dériver et à devenir super débile, mais c’est comme ça.

On en arrive à des situations un peu idiotes. Par exemple, le fait de se rassembler régulièrement en famille pour discuter, prendre des nouvelles de chacun ou simplement apprécier d’être ensemble, c’est une action valorisante qui crée du lien social et permet de se construire correctement en tant qu’humain. On devrait donc être capable d’organiser ce genre de rencontre en se basant uniquement sur du rationnel. Pourtant, on se sent obligé d’y ajouter du random folklore, et ça aboutit à la fête de Noël.

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On ne parvient pas à se débarrasser de toutes ces superstitions. Le moins qu’on puisse faire, pour diminuer le risque de débilitisation de ces éléments nécessaires à notre humanité, ce serait de se rendre compte qu’on effectue rien de plus qu’un rituel lorsqu’on en effectue un. Ça tombe bien, c’est ce que je viens de faire avec le RPGMD.

Ce sera tout pour aujourd’hui, à bientôt pour le dernier article à propos de mon changeage de crémerie.

Raffarin Pète-Gonades Memorial Day #7

Coucou !!

Comme dit dans mon article précédent, je suis en plein dans une quête annexe du monde réel, ce blog est donc toujours en jachère. Cette article a été écrit dans l’unique but de ne pas déroger à la tradition multi-séculaire du « Raffarin Pète-Gonades Memorial Day ».

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce monument de l’identité nationale française qu’est le « Raff’ PGMD », se référer à la série d’article associée.

Pour ceux qui connaissent déjà ce monument de l’identité nationale française, sachez que j’ai officiellement décidé de le renommer. En effet, il s’appelait auparavant le « Raffarin Pète-Burnes Memorial Day », mais dans la mesure où cet événement annuel incommode et harcèle aussi bien les hommes que les femmes, il m’a semblé judicieux d’utiliser la dénomination asexuée « gonades ».

Or donc, voici quelques petites mignardises sans prétention, des pensées sur la façon dont les gens perçoivent le temps temporel.

« J’ai pas que ça à faire ! »

Votre vie est précieuse, mais l’intégralité de votre temps de vie n’est pas uniformément précieux. Il y a des tas de moments où vous pourriez faire des choses intéressantes, mais au lieu de ça vous ne faites strictement rien ou bien des choses inutiles : regarder une émission débile à la télé, attendre un train, relire un livre déjà lu, … Il y a aussi ces moments où vous faites des choses inintéressantes parce que vous y êtes obligé, mais si vous vous organisiez mieux vous n’auriez pas eu à les faire : retrouver son chemin en voiture, nettoyer une tâche de sauce, chercher un objet, aller courir parce que vous avez trop mangé, …

Ne vous reprochez pas de faire des choses inintéressantes ou d’être mal organisé. Ça arrive à tout le monde. En revanche, évitez d’utiliser la phrase « J’ai pas que ça à faire ». Personne ne sait optimiser sa vie à 100%. Donc si ! parfois vous n’avez que « ça » à faire, quel que soit le « ça » en question.

« Ça t’occupera ! »

Vous ne devriez plus utiliser cette phrase non plus. Vous sous-entendez que la personne à qui vous parlez est trop stupide et trop vide de sens pour être capable de trouver par elle-même comment employer son propre temps de vie. C’est une insulte terrible. Rappelons que la vie n’est rien de plus qu’une quantité limitée de temps. Si vous dites que le temps inutilisé d’une personne ne vaut rien parce qu’elle ne sait pas s’en servir, vous dites que la partie libre de vie de cette personne ne vaut rien.

Dites « Fais ceci parce qu’il faut le faire », « parce que je ne veux pas le faire moi-même », « parce que c’est un ordre », ou n’importe quoi d’autre. Mais pas « Fais ceci, ça t’occupera ».

« Sinon je tourne en rond. »

Un jour, dans un joyeux moment d’intimité corporate, mon chef m’a dit : « Avec ma femme, on ne peut se voir que les week-ends. C’est pour ça que je reste tard au travail : autant ne pas tourner en rond chez moi ».

C’est la même insulte que « ça t’occupera », mais il se la fait à lui-même. Il est en train de dire qu’il est trop con et trop vide de sens pour trouver par lui-même une activité qui pourrait lui plaire, le détendre ou l’intéresser. Il a besoin de quelqu’un (sa femme) pour pouvoir effectuer l’une de ces activités.

Restez tard au travail si il vous passionne, si vous l’aimez, si vous voulez être augmenté, si vous voulez vous faire bien voir par vos collègues, ou n’importe quoi d’autre. Ce sont des choix qu’on peut comprendre, (sans forcément être d’accord avec). Mais ne restez pas au travail « parce que sinon vous allez tourner en rond chez vous ». C’est une auto-insulte.

Tic-tac !

Et puisque le sujet c’est le temps, voici une fille à la silhouette d’horloge, comme on aime.

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Ce sera tout pour aujourd’hui. À dans un mois ou deux !

Raffarin pète-burne Memorial Day #6

La tradition sur ce blog est de perpétrer une célébration du lundi de Pentecôte, en tant que jour-qui-était-ferié-et-qui-l-est-toujours-mais-qu-on-se-fait-malgré-tout-enculer-d-un-jour-de-congés. Les célébrations des années précédentes sont rangées dans la catégorie idoine.

Pour ceux qui auraient été privés de leur histoire, je rappelle que cet assassinat du temps libre des Français nous a été offert par Jean-Pierre Raffarin. C’est ce mec là :

J'emberlificote le fil de mon microoooooo !!

Chui un rebel, j’emberlificote le fil de mon microoooooo !!

J’ai déjà déblatéré sur ce monsieur. Il mériterait qu’on lui déblatère dessus à l’infini, mais ce n’est pas ce que j’ai envie de faire aujourd’hui.

Rappelez-vous, l’année dernière, je vous avais présenté l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) pour le Revenu de Base Inconditionnel. J’en avais également parlé dans le blog de Sam & Max (http:// sametmax.com/comment-le-revenu-de-base-inconditionnel-pourrait-maximiser-le-bonheur/).

C’est maintenant l’occasion de faire un point sur le résultat de cette ICE. Comme on pouvait s’y attendre, elle n’aboutira pas, puisque seulement 285 042 signatures ont été récoltées dans toute l’Europe, sur les un million requis. Zut alors (http:// revenudebase.info/2014/01/15/fin-initiative-europeenne-mouvement/).

Lance Armstrong, après s’être vautré sur la Lune avec son vélo dopé à l’assistance électrique, nous avait gratifié de sa fameuse citation : « c’est un faux-pas pour moi, mais faut pas se formaliser pour l’humanité ». Je propose un détournement de cette phrase, pour vous annoncer : « c’est un échec pour l’ICE, mais pas pour l’idée du Revenu de Base en elle-même ».

Le fait d’avoir eu une action concrète à mener (obtenir le plus de signatures possible) a encouragé de nombreuses personnes, dont moi, à faire circuler l’idée. Celle-ci avance dans l’esprit des gens, et se répand dans le monde en sautant joyeusement de cerveau en cerveau. Sans me vanter, je peux revendiquer la paternité directe ou indirecte d’au moins 4 signatures parmi les 285 042.

La barre de progress des signatures a freezé.

La barre de progress de l’ICE a freezé.

Je suis persuadé que le Revenu de Base est un mode d’organisation sociale qui optimiserait le bonheur et la productivité des humains. J’entends par là : productivité au sens large, aussi bien concernant les choses utiles (échanges, éducation, écologie, …) que les futiles (casquettes à grosse tête). À noter que je reconnait sans aucune réticence que les casquettes à grosse tête ont également leur place dans ce monde.

Ce dont je suis moins persuadé, c’est si l’idée du Revenu de Base est suffisamment simple et limpide pour que la plupart des gens finissent par accepter que ce serait bénéfique. Le meilleur moyen de s’en assurer est d’en parler autour de soi, aux gens qu’on connait / qu’on connait pas. Ce que j’ai tenté de faire.

Je m’en vais donc vous présenter ici mes expériences personnelles de « faiseur de ciruler les idées ». Autant vous prévenir, les résultats ont variés et il est grandement possible de se débrouiller mieux que moi. Mais on fait avec ce qu’on a. Or sur ce blog, on a moi et pas grand monde d’autre.

Comment amener le sujet du Revenu de Base ?

Si vous êtes assez bon en blablatage, vous devriez être capable de le faire émerger au détour d’une conversation classique. Vous avez certainement remarqué que les gens se lamentent souvent, levant de grands yeux mouillés de basset sur la misère de l’univers, tout en ânonnant « qu’il n’y a plus de travail », « qu’il n’y a plus d’argent nul part », « que c’est la crise », et autre lieux-communs à l’emporte-pièce. C’est l’occasion pour vous de proposer une solution à ces problèmes, et d’embringuer sur le Revenu de Base.

N’étant pas un grand expert en relations sociales, je ne parviens pas à saisir toutes les occasions qui se présentent. Mais j’ai une autre technique. Celle-ci n’est pas utilisable par tout le monde, vous devez être muni d’un conjoint ou d’une conjointe (avec ou sans nichons).

 Moi c'est avec.

Moi c’est avec.

Première étape : parlez du Revenu de Base à votre conjoint(e). Décrivez-lui en détail les raisons pour lesquelles vous pensez que ça fonctionnerait. Si vous n’êtes pas assez convaincant, ce n’est pas grave du tout. L’important est qu’il/elle réalise à quelle point cette idée est importante pour vous. Surtout n’hésitez pas à être bien lourd, et à ramener régulièrement le sujet sur le tapis.

Seconde étape : allez à un machin social quelconque, accompagné de votre conjoint(e). Déroulez des conversations comme normalement. Si le machin social est agrémenté de drogues douces (alcool, marijuana, …), n’hésitez pas à en consommer, ça ne peut qu’aider. À un moment, quelqu’un va inévitablement sortir l’un des lieux-communs emporte-piecé sus-mentionné. Là, votre conjoint(e) devrait dire : « argh, il va encore nous bassiner avec le Revenu de Base, fuyez ! »

Si personne ne fuit, vous avez le champ libre et vous pouvez prendre la parole.

Comment présenter des arguments convaincants ?

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Comme très peu de gens connaissent le Revenu de Base, vous êtes de toutes façons obligé de le décrire en quelques phrases. Là, personnellement, je ne me prends pas la tête. Je ressors le même blabla à chaque fois. Ça ressemble à quelque chose de ce genre :

Le Revenu de Base consiste à donner la même somme d’argent, tous les mois, à toutes les personnes d’un pays ou d’une région. Il continue d’être perçu même lorsqu’on commence à travailler, quel que soit le salaire et le contrat de travail. La somme donnée est calculée au plus juste, mais permet de vivre « dignement », c’est à dire : pouvoir s’acheter de quoi bouffer, de quoi se loger et éventuellement quelques biens culturels de base.

Ensuite, il vous reste encore un peu de temps de parole pour adapter les arguments à votre auditoire. Là, pas de recette miracle, mais j’ai quelques exemples qui ont à peu près fonctionné.

Si vous parlez à des retraités pas trop vieux :

Le Revenu de Base n’est pas une incitation à la paresse. La plupart des gens ne se mettent pas à glander même si on leur en donne la possibilité matérielle. Par exemple, toi, ami retraité, l’État te paye, et pourtant, tu continues de t’occuper de ton jardin / de garder tes petits-enfants / de bricoler / de faire des gâteaux / de coudre des bonnets / de prendre des cours d’informatique.

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Si vous parlez à des personnes divorcées :

Le Revenu de Base est versé à une personne, et pas à un foyer. Il est mis sur un compte en banque au choix, que l’on peut changer à tout moment. Parfois, certains couples ne se sentent plus bien ensemble. Dans notre système actuel, si l’une des personnes veut partir, elle ne le peut pas toujours, à cause de la maison, du revenu assuré par le travail de l’autre, etc. Avec le Revenu de Base, on peut « s’enfuir du couple » tout en gardant un minimum vital.

Si vous parlez à de jeunes parents salariés :

Élever un enfant, c’est pas juste une aventure formidable. C’est aussi du putain de travail. Le Revenu de Base des enfants peut être directement alloué aux parents, ce qui est une forme de reconnaissance du travail d’éducation. Le montant du Revenu de Base est moins élevé pour les enfants de moins de 18 ans, mais la reconnaissance est là malgré tout.

Si vous parlez à des gens qui pensent que si on n’est pas forcés à travailler, la plupart ne vont plus rien glander et « toute l’économie sera par terre » :

L’économie est déjà plus ou moins par terre. De plus, les gens ne sont déjà pas forcés de travailler, avec le RSA, l’allocation chômage et tout un tas d’autres aides conditionnelles. Y’a juste que ce serait plus simple de donner la même chose à tout le monde plutôt que d’enquêter sur la vie de chacun afin de déterminer qui mérite les aides que l’État daigne octroyer.

Si vous parlez à un lapin :

Skouik skouik ! Cronch Cronch. Zig-zig la lapine ! Zig-zig la lapine ! Zig-zig-zig-zig-zig !

Mon auditoire est-il souvent conquis ?

Honnêtement, non.

C'est pas du gâteau. Est-ce du nichon ?

C’est pas du gâteau. Est-ce du nichon ?

Les gens me laissent présenter mon idée et m’écoutent. Mais très souvent, ils ont des contre-arguments auxquels je ne sais pas répondre. Ou si je sais y répondre, c’est trop tard, ou pas de la bonne manière. Je fini par m’embrouiller dans mes explications et mes contre-contre-argumentations, et très souvent je me fais rembarrer. Mais ce n’est pas si grave.

Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’avoir un avis sur quelque chose, puis quelqu’un arrive, vous explique pourquoi votre avis est mauvais, et alors vous avez répondu « Mince, c’est vrai, je me suis trompé. Tu as raison » ? Ça ne vous est jamais arrivé ? C’est normal. Personne ne fait ça. Personne n’avoue immédiatement qu’il avait tort, quel que soit le sujet. Le professeur Ploum, éminent blogologue, en parle dans cet article (http:// ploum.net/le-cout-de-la-conviction/).

Et donc, la plupart de vos tentatives de faire accepter l’idée du Revenu de Base sont vouées à au moins un premier échec. Il semblerait que ce soit valable pour beaucoup d’idées : politiques, économiques ou autres. Mais c’est un détail auquel vous ne devriez pas vous attacher. Votre but n’est pas de faire accepter une idée, mais de la répandre. Vous n’avez aucun contrôle sur ce qui peut arriver ensuite.

Comme auraient dit Maxime le Forestier et Nicolas le Jardinier, si tous deux avaient réellement existé : « je suis la graine que je place dans votre cerveau, mais je ne suis qu’une graine. »

Dans quelques semaines, une autre personne viendra parler du Revenu de Base à ces mêmes personnes avec qui vous étiez. Et celles-ci se diront : « Ah oui, un type bourré et sa copine avec des nichons m’ont raconté la même chose durant un machin social quelconque ». La petite graine sera arrosée. Il faudra l’arroser encore et encore, mais ça vaudra le coup, car elle deviendra un arbre gigantesque qui fera pousser d’autres graines.

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Concrètement, que serait-il possible de faire de plus ?

En parler autour de soi, c’est toujours ça de pris. Mais j’aimerais bien faire plus. J’ai quelques idées. Certaines productives, d’autres non. Certaines réalistes, d’autres non. Les voici en vrac :

  • Continuer de faire des articles dans mon blog. C’est fun, mais pas très rentable, vu tout ce que j’ai déjà écrit. La plupart des gens qui connaissent mon blog connaissent déjà le Revenu de Base. Le sujet mériterait d’être approfondi dans beaucoup de directions, mais d’autres font cela beaucoup mieux que moi. J’en profite pour vous rereconseiller la lecture assidue de ce site (http:// revenudebase.info/).
  • Écrire des articles pour d’autres endroits de l’internet. C’est fun et rentable, car je touche des personnes qui n’en ont peut-être jamais entendu parler. Mais il me semble avoir épuisé ce filon. J’ai blablaté dans feu le magazine 42, et chez Sam & Max. Il n’y a pas d’autres sites dans lesquels j’aurais un tant soit peu de pignon sur rue, pour me permettre d’y dumper une grande diatribe.
  • Lire le livre « La théorie relative de la monnaie », essayer de le comprendre, et le vulgariser. Pas forcément très rentable, mais possiblement fun. Je me suis promis de le faire un jour où j’aurais le temps. Mais pour avoir du temps, il faudrait que le Revenu de Base soit mis en place. Mince alors.
  • Aller dans une place fréquentée, monter sur une boîte à savon et haranguer la foule. Ce serait sûrement rentable, puisque je toucherais beaucoup de gens rencontrés aléatoirement. Mais je ne sais pas exactement comment m’y prendre pour des actions de ce genre. Je n’ai pas envie de distribuer des tracts car personne ne les lit, et c’est juste du gaspillage.

Y’a-t-il ici des harangueurs de foule qui auraient des conseils à me donner ?

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Raffarin Pète-Burne Memorial Day #5

Le lundi de Pentecôte, c’est le jour du « Raffarin Pète-Burne Memorial Day ». Il s’agit de mon petit devoir de mémoire personnel, afin que jamais ne soit oublié la méchante et venimeuse pique que nous a lancé Raffarin, lorsqu’il nous a volé notre jour férié.

Ceux des années précédentes sont consultables ici : https://recher.wordpress.com/category/raffarin-pete-gonades-memorial-day/

Peuple lecteurs de ce blog, le Raff’ Pète-Burne de cette année est l’occasion pour moi de vous inviter à prendre une …

Initiative

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Yohop ! On vient signer l’initiative.

Cette initiative a pour sujet le Revenu de Base Inconditionnel (RBI). Jusqu’à présent, j’utilisais la dénomination « Allocation Universelle » pour le désigner, mais celle-ci n’est plus très à la mode. Je vais donc suivre le mouvement avec nonchalance, et employer le terme le plus en vogue actuellement.

Si vous débarquez fraîchement, je vous conseille un petit coup de Wikipedia, ou mieux : le site revenudebase.info. La page d’accueil contient des vidéos expliquantes : une version longue de 1h30, une courte de 0h45, et une à emporter de 3 minutes.

Explication du Revenu de Base Inconditionnel en un paragraphe

Cela consiste à donner la même somme d’argent, tous les mois, à toutes les personnes d’un pays ou d’une région. Ce Revenu continue d’être perçu même lorsqu’on commence à travailler, quel que soit le salaire et le contrat de travail. La somme donnée est calculée de façon à ce qu’elle permette de vivre « dignement », c’est à dire : bouffer, se loger et éventuellement acquérir certains biens culturels de base.

D’autre part, notre fringante Union Européenne possède un sympathique mécanisme intitulé l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE).

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Explication d’une Initiative Citoyenne Européenne, en un paragraphe, avec mes propres mots, donc simplifiée à outrance

Une ICE est créée par un petit groupe de gens, demandant que soit mis en place un « truc dans la loi » (Ça peut être un peu tout, mais pas complètement n’importe quoi). Les citoyens de l’Union Européenne qui sont d’accord avec le truc en question signent une pétition. Si au bout d’un an, un million de signature est récupéré, la Commission Européenne est obligée de venir écouter le groupe initiateur de l’ICE, de réfléchir au truc et de donner un avis. Cet avis peut être : « on ne fera rien, GTFO LOL », mais il doit être accompagné d’arguments détaillés.

Exemple d’ICE existantes :

  • Single Communication Tariff Act (SGTA), concernant les frais de téléphone lorsqu’on se déplace à l’étranger. Si j’ai bien tout suivi, elle est en cours.
  • Right to water, concernant l’accès à l’eau, initiée par la fédération syndicale européenne des services publics. Cette ICE a atteint le million de signatures. Mais je ne sais pas ce que ça a donné ensuite. Cherchez ça vous-même.

Au fait, ça fait quoi exactement, la Commission Européenne ?

Excellente question. Je n’en sais rien. Je vais me renseigner, et je vous invite à faire pareil. Ce sera peut-être le sujet d’un futur article. On verra ça plus tard.

Or donc, devinez quoi ? Il a récemment été démarré une …

ICE sur le Revenu de Base Inconditionnel

Voilà qui est fort à propos !

Son titre complet est : « Revenu de base inconditionnel – Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l’UE ». Elle a débutée il y a un mois et demi, et a déjà récolté 39 000 signatures en ligne, ainsi que des signatures papier.

Le groupe qui l’a créé est constitué de 7 personnes provenant de 7 pays différents, dont un français, ce qui est quand même la classe, et un grec prénommé Olympios, ce qui est encore plus quand même la classe.

Voici un lien vers des infos plus détaillées. Vous y trouverez les noms des initiateurs (en plus d’Olympios), le texte complet envoyé à la Commission Européenne, le fonctionnement des ICE en général, les quotas demandés par pays, etc.

Si vous avez déjà lu tout mon blog, et que vous êtes déjà convaincus de la bonnitude de l’idée du RBI, il ne vous reste plus qu’à signer la pétition. Ça se passe par ici : http://sign.basicincome2013.eu

Vous devrez prouver que vous êtes un humain, doté de la nationalité d’un pays de l’UE (rappelons que sur internet, personne ne sait que vous êtes une loutre). Par conséquent, vous devrez donner un peu plus d’infos que pour une inscription sur un site quelconque. Ça reste toutefois très raisonnable : nom, adresse, numéro de carte d’identité, rien de plus.

Vous ne donnez pas d’adresse mail, et vous n’avez pas de confirmation à renvoyer. Ce qui signifie que, si votre carte d’identité est à portée de main, ça se fait plus rapidement que pour une inscription sur un site quelconque. Vous devriez donc signer, là, tout de suite. Lorsque c’est fait, vous récupérerez un joli numéro d’identifiant, qui ne vous sert à rien, mais ça fait toujours un chouette souvenir.

Le compteur de signatures n’augmente pas instantanément. Il est remis à jour manuellement, à 8 heure du matin, par des chimpanzés immortels. On fera avec.

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« Pluie fine qui arrose tout le monde pareil » : expression actuellement à la mode pour imager le concept du RBI.

Si vous n’êtes pas encore convaincu, voici quelques contre-arguments à opposer aux arguments classiques des gens non-convaincus. Allons-y donc pour une …

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argumen

tation

pour le

Revenu

de Base

« Je ne veux pas d’un assistanat permanent »

Dans ce cas, vous êtes arrivé quelques milliers d’années trop tard. Vous êtes déjà un assisté, car vous profitez de tous ce que nos ancêtres ont créés.

Vous avez été assisté par vos professeurs, par celui qui a posé des tuyaux depuis le château d’eau jusqu’à votre maison, par tous les gens qui préfèrent prendre le vélo plutôt que la voiture et qui contribuent à la sauvegarde de l’environnement, par l’inventeur du pain, par l’inventeur du chauffage central, par l’inventeur du slip en coton, par le soleil, par la Terre, par les plantes, par votre arrière grand-mère sans qui votre grand-mère n’existerait pas sans qui votre mère n’existerait pas sans qui vous n’existeriez pas, par votre arrière grand-père sans qui votre grand-mère n’existerait pas, etc etc.

Par ailleurs, des tas de gens sont des assistés à cause/grâce à vous : vos enfants, votre patron, votre coiffeur, votre grand-mère à qui vous faites les courses, votre grand-père que vous promenez dans son fauteuil, etc etc.

Le mot exact n’est pas « assistanat », mais « interdépendance ». Tous les êtres humains sont dépendants entre eux, et à moins d’être un ermite dans une grotte et de chasser pour se nourrir, vous n’avez pas le choix. Vous êtes obligé de reconnaître cette interdépendance, donc cet assistanat permanent.

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« Des nains sur des épaules de géant » : expression actuellement à la mode pour désigner le fait que nous utilisons la somme de connaissance et de travail accumulée par les générations précédentes.

« Plus personne ne va travailler ! »

Le Revenu de Base Inconditionnel est calculé au plus juste, pour vivre « dignement », pas pour vivre « aisément ». Peut être que vous avez envie de voyager, d’acheter des habits, des bijoux et une belle voiture. C’est bien votre droit. Mais pour tous ces plaisirs, il faut davantage d’argent, donc travailler.

D’autre part, on peut contribuer à améliorer la société sans travailler, en effectuant des activités non rémunérées mais utiles quand même : bénévolat, création artistique, garde d’enfants, … Ces activités seraient encore plus foisonnantes avec l’existence d’un RBI. On n’a pas l’impression qu’elles sont importantes, parce qu’elles sont comptabilisées nulle part. Mais je pense qu’elles le sont, et aident les gens à vivre « bien ».

Passer en revue tous vos proches, et cherchez ceux qui ne font absolument rien de constructif à part aller au travail pour survivre et consommer passivement. Vous n’en trouverez pas tant que ça. Et n’allez pas croire qu’il y en a plus « en vrai », mais que vous ne les connaissez pas car vous et votre cercle d’amis sont des gens « instruits ». Vous n’êtes pas mieux qu’un autre, d’accord ?

Mais rassurez vous, c’est une bonne nouvelle. Puisque tous les humains sont interdépendants, vous ne voudriez pas être dépendant d’un ramassis d’imbéciles, n’est-ce pas ?

J’ai quelques amis super-beaufs, quelques collègues particulièrement cons et connes, et quelques camarades d’études grandement amorphes. Mêmes ces gens là font un petit quelque chose sans contrepartie financière, et qui améliore la société. Évidemment, ça reste dans le domaine de la beaufitude, mais c’est suffisant pour justifier leur existence d’humain. Il y en a un qui entraîne des gosses au club de foot de son quartier, une qui a organisé une fête-goûter pour l’anniversaire de son enfant, un qui bricole des trucs pour sa maison…

Même le tuning a un intérêt. C’est une forme d’expression artistique, c’est la réappropriation d’un objet manufacturé et impersonnel.

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Eh oui, ça crée du lien social. Le simple fait que cette photo tourne sur internet crée du lien social.

« Oui mais les vrais connards vont vivre aux crochets de la société »

Si vous êtes un vrai connard, vous n’avez pas attendu le RBI pour connardiser et vivre à ces fameux « crochets ». Vous êtes probablement déjà dans le trafic de drogue, la fraude fiscale, le chômage professionnel ou pire, la politique. Le RBI ne transformera pas les connards en gens biens. C’est dommage mais c’est comme ça. Ce qui mérite d’être souligné, c’est que le RBI ne transformera pas les gens biens en connards.

Il est rageant de se dire que les connards vont recevoir un revenu au même titre que tout le monde, alors qu’ils ne le méritent manifestement pas. Le problème c’est que ce serait coûteux, liberticide et incertain de tenter de repérer les connards pour leur enlever le Revenu de Base. C’est plus simple de le donner à tout le monde. La somme de mal que pourront faire les connards doté du RBI est inférieure à la somme de bien que pourront faire les gens biens dotés du RBI.

Rappelons que l’éducation (qui resterait obligatoire) contribue à éviter la prolifération de connards. De plus, les activités non rémunérées mentionnées plus haut, qui devraient foisonner après l’instauration du RBI, comprennent des activités d’éducation. Il existe des gens qui apprennent gratuitement des choses à d’autres gens, pour le simple plaisir de transmettre un savoir, de se faire des amis, ou plus pragmatiquement de se faire gonfler l’ego.

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Crochets de la société, permettant d’accrocher un monsieur connard, et une madame connarde.

« Ça va faire monter les prix (en particulier les loyers) et ça va rien changer »

Oui c’est vrai. Du coup, ça va encourager les gens à devenir propriétaire, car ils ne voudront plus payer de loyers exorbitants. Du coup ça va augmenter les prix de l’immobilier. Du coup ça va encourager les gens à construire des maisons. Du coup ça va faire baisser les prix. C’est la loi de l’offre et de la demande et pis c’est tout.

Et c’est pareil pour l’augmentation des prix de la bouffe. En fait c’est une bonne chose que le prix des produits de première nécessité augmente. Ça encouragera justement les gens à en produire. Et ça calmera peut-être les agriculteurs qui n’arrêtent pas de se plaindre qu’ils sont mal payés.

Truc dont je suis pas sûr, mais ça me semble crédible : de manière générale, cette fameuse loi de l’offre et de la demande est plus optimisée si tous les acteurs économique ont un minimum de moyen pour agir dessus. Il leur faut donc un minimum d’argent.

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Une maison en or. Le but n’est pas que tout le monde puisse se permettre une telle fantaisie, mais je trouvais l’image rigolote.

« C’est une distribution injuste, la vie est plus chère dans les grandes villes qu’à la campagne »

En France, y’aurait pas un tas de gens qui pleurent à cause de « l’exode rural », comme quoi les petits villages se meurent, c’est triste, et bouhouhou ? Est-ce que ça n’apporterait pas une solution à ce problème ?

Une partie de la population des grandes villes partirait à la campagne pour y vivre plus aisément, et se mettraient à redévelopper les campagnes. L’offre et la demande, tout ça.

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C’est pas une maison en or, mais 4 clous 3 planches et ce sera sexy.

« L’immigration va encore augmenter ! »

Elle a moins de chances d’augmenter si le RBI est instauré dans toute l’Europe, et pas seulement en France.

Et sinon, je vous renvoie vers cette article, qui démonte l’argument de l’immigration, et d’autres tout aussi fallacieux : http://www.tetedequenelle.fr/2011/04/mauvaises-raisons-revenu-de-vie/

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« C’est une utopie, ça marchera jamais »

Oui. Mais depuis le début, on n’essaye que des trucs qui ne marchent jamais. Le communisme a été un échec. Le capitalisme est en train d’en être un. Ne serait-il pas temps de passer à l’échec suivant ?

Ça fait 20 ans qu’on me fait chier, moi personnellement, (mais vraiment : MOI, PERSONNELLEMENT), avec « la crise ». Déjà quand j’étais au collège on m’en bourrait le crâne, on me serinait que ce serait difficile de trouver un boulot, et que les patrons pouvaient utiliser comme motif de renvoi le simple fait de mâcher du chewing-gum. Allez vous faire foutre !

20 ans de crise, c’est plus une crise. C’est une nouvelle situation, qu’on ne comprend pas forcément, et à laquelle il faut s’adapter.

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Tiré d’un jeu vidéo intitulé « Utopia ». C’est kitsch.

« C’est une idée de merde »

Vous avez peut-être raison. Si c’est le cas, vous devriez quand même signer. L’ICE n’oblige pas la Commission Européenne à instaurer un Revenu de Base. Elle l’oblige à réfléchir à l’instauration d’un Revenu de Base. À priori, les commissaires européens sont des gens plus instruits que vous et moi concernant l’économie.

Si un nombre suffisant de signatures est récupéré, et qu’ensuite, les commissaires européens annoncent officiellement que c’est une idée de merde, alors je m’engage à ne plus jamais vous faire chier avec ce sujet, et à ne plus en parler dans ce blog. Je continuerais de raconter n’importe quoi comme d’habitude, mais ce sera à propos d’autres choses.

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Au moins, ça fera un rapport pas trop long à lire.

À vos

claviers !

Dans mon Raffarin Pète Burne #3, je crache vilainement sur l’Europe. J’y dis qu’à l’époque où je lisais des Astrapi et des Okapi, l’Europe était une « aventure humaine », et que maintenant ce n’est plus qu’une bureaucratie pachydermique qui ne sert à rien d’autre qu’à justifier des lois déchirant le tissu social.

Voici l’occasion de me faire rabattre mes déblatérations, de ressusciter cette aventure humaine, et de se la réapproprier.

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Européens de tous les pays, unissez-vous !

“Raffarin pète-burne” Memorial Day #4

Vive

la France !!

La gauche a gagné les récentes élections et c’est la fête, mais ce n’est pas de ça dont je vais vous écrire ici.

Le sujet de cet article, c’est ma petite commémoration personnelle de la perte de notre jour férié de la Pentecôte, qui nous a été honteusement volé par J’Empierre Raffarin. On a volé le temps des français, et surtout, on m’a volé mon temps à moi. Or, personne ne semble avoir réagi à cette acte barbare et hostile.

J’Empierre Raffarin lui-même est resté insensible à son propre acte. Il n’en éprouve aucune honte. Il est content, il se promène dans des rues de riches. À chacun de ses pas, son esclave personnel lui nettoie les chaussures : celui-ci les avale, les décape avec l’acide de son estomac, et les régurgite pil poil là où Raffachien pose le pied. Cet esclave fait tout cela gratuitement, puisque c’est un jour « férié mais non chômé ».

Travaille, mouton ! TRAVAILLE OU JE T’ÉTRANGLE !!!

Oh, et je n’ai pas l’impression que les personnes âgées se sentent mieux depuis l’instauration de cette « journée de solidarité », bien que les bénéfices leurs soient supposément destinés. Peut-être que si j’avais plus de temps libre, j’irais voir un membre de ma belle-famille qui est un vieux, pour lui apporter aide matérielle et réconfort. Peut-être pas.

Personne n’est en train de conspuer J’Empierre Raffarin pour le mal qu’il nous a fait, et qui se répète chaque année. Raffacrétin a depuis longtemps été jeté hors du gouvernement, à grand coup de pied mal léché au cul. Mais le peuple ne lui en veut pas. Le peuple travaille gratuitement et il est heureux.

C’est la raison pour laquelle cet article existe. Il ne s’agit rien de plus qu’une petite commémoration cafardeuse de ce que l’on m’a fait. Une petite crotte sur le web, qui n’intéresse que moi.

Voici les liens vers mes précédents Raffarin Pète-Burne Memoriaux Days :

  • Le second, où j’imagine un dialogue amusant entre moi et un Haut Responsable aux Affectations des Boulots de Glande, et où j’introduis l’idée de l’Allocation Universelle.
  • Le troisième, où je me réapproprie pour mon compte personnel la notion de « Devoir de mémoire ».

Pour cette 4ème édition, je vais faire revenir Madame Corinne Maier, mais pas tout de suite, ce sera la surprise finale.

Corinne Maier, et la vie.

De quoi allons-nous donc parler alors ?

Des bitcoins.

Je ne présente plus cette crypto-monnaie. Des tas de sites le font déjà, y compris mon précédent article. Nous allons plutôt nous intéresser à ce qu’en pense Rick Falkvinge, le premier mec du premier Parti Pirate, en [Suède | Norvège | Islande | Je ne sais plus quel pays froid avec du saumon et des ours blancs]

Pour diverses raisons idéologiques et pragmatiques, Monsieur Falkvinge a mis toutes ses économies dans les bitcoins. On s’en fout un peu, c’est pas nos économies à nous. Je m’en fout beaucoup, c’est pas mes économies à moi.

Notre cher ami Falky cimente ensemble les notions de crypto-monnaie et d’Allocation Universelle dans cet article de son blog personnel (http:// falkvinge.net/2011/05/19/the-information-policy-case-for-flat-tax-and-basic-income/).

Je vous propose ici une résumance à la serpe de son propos, sous forme d’une liste d’événements, car les gens aiment les listes.

Mastermind ? Falkvinge ?

  • Le bitcoin (ou une autre crypto-monnaie) va s’imposer de lui-même, non pas parce que les gens vont devenir des crypto-rebelles, mais parce que c’est bien plus pratique et bien moins coûteux que le système monétaire actuel proposé par les banques.
  • Comme c’est un crypto-truc, personne (y compris l’État) ne peut inspecter vos comptes. Si vous vous amusez à utiliser plusieurs adresses de paiement, on ne peut pas savoir combien vous gagnez par mois, on ne peut pas savoir combien vous possédez.
  • L’État ne peut plus prélever les impôts tel qu’il le fait actuellement, puisque vous pouvez très facilement ne pas déclarer vos revenus, et ne faire « que du black ».
  • Cependant, il sera toujours possible de taxer la consommation, sous forme de TVA. C’est facile à calculer et à percevoir, car les entreprises ne fraudent pas dessus. (J’ai pas exactement compris pourquoi, mais c’est ce que dit Falkouille). Il y aura donc une TVA avec un taux « carrément stratosphérique », mais aucun autre impôt.

Les anglais ne sont pas passés à l’euro, mais leur monnaie va disparaître comme toutes les autres. Lol !

  • Sauf que la TVA est vilaine, car elle pénalise énormément les pauvres, tandis que les riches la ressentent moins. Les riches, il leur restera toujours un gros tas de pognon, même après qu’ils se soient payés leur brouettée de caviar quotidienne, et même si le prix de ce caviar aura doublé à cause de la TVA.
  • Il faut donc aider les pauvres. Mais on ne peut pas les identifier de manière sûre et impartiale, pour les mêmes raisons que citées précédemment (impossible d’inspecter les comptes et les revenus).
  • Première possibilité : On décide de ne pas aider les pauvres. L’état ne donne aucune allocation, à personne. Les pauvres n’auront qu’à se débrouiller. Cependant, toute considération de morale mise à part, cette solution est dangereuse, car les pauvres finiront par s’énerver et foutre le bordel.
  • Seconde possibilité : on donne la même somme d’argent à tout le monde. Les pauvres deviennent un peu moins pauvres, juste ce qu’il faut pour acheter les produits vitaux. Les riches auront aussi cet argent, mais indirectement, ils « le rendront » via la TVA sur le caviar. (Et ils rendront même bien plus que ce qu’ils ont reçu).
  • Et hop ! C’est l’Allocation Universelle. Profit !

  • Tout cela va arriver dans une dizaine d’années à peine.

Je trouverais ça super que cet enchaînement de prophéties se réalise. Malheureusement, j’ai peur qu’il y ait beaucoup de raccourcis et d’approximations, qui rendent incertaines certaines de ces étapes. Si l’avenir révèle que je me trompe, je m’engage à m’excuser publiquement sur ce blog, et à me flageller pour avoir fait une phrase contenant consécutivement les mots « incertaines » et « certaines ».

Où veux-je en venir ?

Nul part. De toutes façons, j’ai envie de changer de sujet.

L’article de Rick Falkvinge contient un lien vers un autre de ces articles. (http:// falkvinge.net/2011/03/18/should-pirate-parties-include-the-swarm-economy/)

Il y explique des tas de choses : la décorrélation entre le caractère utile d’un travail et le revenu qu’on peut en tirer, comment que la swarm economy c’est cool, les trucs qui ne sont « ni de gauche ni de droite », etc.

Économie d’essaim : bon. Essaim de requin : mauvais.

Et surtout, il nous dit qu’il existe une proportion assez constante de personnes glandant au travail, et que ces personnes parviennent toujours à leur fins, quelles que soient les motivations et les barrières mises en travers de leur chemin. Ces « glandeurs professionnels » doivent être tenus éloignés du Monde du Travail, car ils lui font plus de mal que de bien. Rickou cite finalement le livre de Corinne Maier comme exemple de ce glandisme.

C’était juste ça que je voulais vous dire. Lorsqu’un étranger veut donner un exemple, le plus parfait, le plus épuré, le plus atomique, de propagande pour la Glande au Travail, il cite un livre français.

D’où :
« Vive la France »

Là, je met des images de femmes rondes françaises, pour l’esbroufe sociale.

La bouclé-bouclé : Corinne Maier, l’idole de mes jeunes et vieilles années, a été mentionnée, je peux la boucler.

Oh, et accessoirement, je vais peut-être me lancer dans la traduction de divers articles de ce Rick Fallait-pas-l-invitay. J’en ai envie, même si je suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’il dit.

Je lui ai dit que j’étais interessé, faut juste que j’ai une réponse aux diverses sollicitations que j’ai envoyées par mail et par commentaire de blog.

J’aurais bien traduit les livres de Corinne Maier, mais ils sont déjà écrits en français.

« Raffarin pète-burne » Memorial Day #3

Le devoir de

mémoire !!

Eh, monsieur disque dur, t'as fait tes devoirs ?

M’sieur disque dur, t’as fait tes devoirs ?

Le 30 juin 2004, Raffarin décide de transformer le lundi de pentecôte en un jour « férié, mais non chômé, donc travaillé ». On sait pas précisément ce que ça veut dire, mais le but principal étant « se faire enculer ». Merci !

Je me permet d’honorer ici ce jour perdu, ce petit bout de temps libre que j’avais et que je n’ai plus. Oh ce n’est pas une perte gigantesque. Du temps libre, j’en ai encore. Seulement voilà, si j’oublie qu’on m’a spolié, ça risque de recommencer. Il est donc indispensable pour moi d’effectuer ce petit hommage un peu triste.

D’aucuns me diront que l’expression « devoir de mémoire » est normalement réservé à des événements plus grave, avec au moins un mort (si y’en a des millions, c’est mieux). Je répondrais à ces aucuns qu’ils n’ont pas le monopole de cette expression. J’ai, moi aussi, le droit de l’utiliser pour des choses qui me sont importantes. Je suis capable d’honorer plusieurs « devoirs » les uns après les autres, y compris les plus officiellement reconnus.

De plus, mon devoir comporte malgré tout un fragment de mort. En effet, je considère que cet enfoiré de Raffarin m’a tué à un taux de 1 / 365,25. Encore merci, monsieur le un 365,25ème de connard !

Vous allez bosser gratuit. Lol !

Vous allez bosser gratuit. Lol !

Un peu d’histoire …

EN 2004, la canicule fait des milliers de morts parmi « nos aînés ». Raffarin, qui n’en a strictement rien à branler des vieux, décide de faire semblant de voler à leur rescousse, en forçant les salariés à travailler gratuitement une journée par an. Le bénéfice ainsi dégagé par les entreprises est récupéré par l’État, sous forme d’une espèce de taxe prélevée par l’URSSAF, ou quelque chose comme ça.

Quelques années plus tard, on se rend compte que, malgré cette canicule, « nos aînées » sont encore décidément bien nombreux, et nous coûtent encore bien cher. Le successeur de Raffarin décide alors de foutre en l’air tout le système des retraites. Mais ceci est une autre histoire.

On voit donc ici l’habileté de notre grouvernement. Face à deux problèmes qui se seraient annulés par eux-mêmes, il décide de les résoudre séparément l’un de l’autre, à chaque fois en volant le temps ou l’argent du peuple.

En effet : le problème de la canicule, en tuant les vieux, aurait résolu tout seul le problème des retraites. Mais non, le gouvernement a décidé de faire chier tout le monde, parce que ça les fait bien rigoler.

Il semblerait donc qu’il soit moralement acceptable de tuer un 365,25ème de tous les salariés de France, mais qu’il ne soit pas acceptable de laisser mourir en entier quelques milliers de vieux. Bof, je suis pas convaincu.

Oui je sais, c’est pas gentil. Oh comme c’est inhumain de dire que les vieux doivent mourir ! Je ne suis qu’un petit connard de jeune arriviste qui ne pense qu’à son petit confort.

Seulement voilà :

J’ai une vie de merde. Je n’ai pas d’avenir. J’ai un travail de merde qui n’a aucun sens, qui pollue la planète pour rien, que je déteste, qui est mal payé, mal reconnu par « mes supérieurs », pas stable, et pour lequel je dois faire 2 heures de transport par jour. Ce temps de transport risque d’empirer du fait de la non-stabilité. Ce temps de travail risque de s’allonger à cause de cette histoire de retraites. À partir de là je dis ce que je veux et je vous emmerde.

Autre fait amusant : pour toutes les personnes (jeunes ou vielles) qui sont mortes dans mon entourage, je n’ai jamais réussi à être triste ni vraiment affecté. J’allais à l’enterrement, je faisait la tête de circonstance (d’enterrement), mais dans mes pensées personnelles, je laissais vagabonder mon cerveau où bon lui semblait. En général, je me retrouvais à calculer ma moyenne de mathématique, ou à élaborer des règles de jeux de rôles ou de jeux vidéos.

Il faut bien préciser que j’applique également à moi-même cette distance par rapport à la mort. Au train où vont les choses, il est possible que je crève la gueule ouverte, entre deux poubelles, avec des morceaux de vomi de dégoût séchés dans le coin des yeux, tout cela bien avant d’avoir atteint un hypothétique âge de la retraite. Je n’en aurais rien à foutre que ça m’arrive. Voilà.

Sur ce, place à la fantaisie et au rire, et revenons à notre devoir de mémoire.

Pourquoi un jour férié ?

Si le but c’est juste de récupérer de l’argent pour le donner aux vieux et/ou se le mettre dans sa popoche de popoliticien, pourquoi ne pas avoir tout simplement augmenté un impôt existant quelconque ? Ça aurait fait râler les gens, mais certainement moins que de se faire enculer un jour férié.

Que non ! Trop simple ! Pas assez alambiqué ! Ici, on ajoute un intermédiaire, ce qui permet au gouvernement d’arroser allègrement les vilaines grandes n’entreprises de le monde de le Travail. En effet, le bénéfice de faire travailler les salariées une journée gratuite est plus important que l’impôt supplémentaire reversé à l’État (http:// fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_de_solidarit%C3%A9_envers_les_personnes_%C3%A2g%C3%A9es#Cons.C3.A9quences).

Rigolo n’est-ce pas ? Oui mais comment justifier un tel stratagème ?

L’Europe bien sûr ! Il semblerait que les autres pays européens aient moins de jours feriés. Donc y’a qu’à s’aligner sur eux, et ta daaaaa ! C’est vendu !

Je me souviens de l’époque où je lisais les revues Astrapi et Phosphore. L’Europe était alors une « formidable aventure humaine », « un rapprochement des peuples sans précédents », « la garantie de la paix et de la prospérité ».

À un certain moment, je ne sais pas exactement lequel, l’espoir et la magie de l’Europe s’est effrité. Elle est maintenant devenue la justification politique de tous les trucs qui emmerdent les gens : le pourrissage de l’agriculture, le pourrissage des services publics, et bien d’autres choses encore. Ce n’est pas grave, y’a lui qui va certainement nous sauver de tout ça :

"I am in ur country, ... borf. Nothin' more."

« I am in ur country, … borf. Nothin’ more. »

Et la Pentecôte dans tout cela ?

Mon devoir de mémoire ne saurait être accompli jusqu’au bout si je ne racontais pas l’histoire originelle de cette célébration. Allons-y donc.

Jésus arriva déguisé en femme devant ses disciples. Il leur dit : « Clovis, roi des francs, demande aux chrétiens un impôt en poule, afin de financer la dévaluation de la monnaie unique qu’il vient de créer. Des poules, nous allons lui en donner, mais pas comme il l’entend. Apôtre Jean-Edern, toi dont le bras est le plus fort, verse-moi ce tonneau d’eau de pluie sur le visage ». Jean-Edern ne comprit pas, mais avec Jésus, il ne s’étonnait plus de rien. Il s’exécuta.

Jésus changea l’eau en vin au fur et à mesure qu’elle lui tombait dessus, et devint ainsi ivre. Il se mit alors à caqueter et à sauter à qui mieux mieux, tout en braillant : « Voyez, disciples. Je suis une vraie poule maintenant ! Bonne pour me trémousser le derrière dans les soirées branchées ! Livrez-moi à Clovis, comme si vous payiez l’impôt. »

Jesus bourré déguisé en poule. (il brille)

Jesus bourré, en poule. (il brille)

Lorsque Clovis vit la belle poularde bien montée qui s’offrait à lui, il s’écria « che panteu, che panteu ». Ce qui signifiait, dans son alsacien natal : « Je bande ! Je bande ! » De son côté, Jésus continuait de faire « cot cot cot !!! ». Ensuite, il accepta de se faire sodomiser par Clovis pour sauver toutes les poules de la Terre, et c’est ainsi que fut instauré le jour de la « Panteu-cot-cot ». Au fil des siècles, et sous l’action des moines copistes qui écrivaient en langage SMS, l’orthographe se modifia pour finalement devenir « Pentecôte ».

Clovis sodom' Jesus. (épée = allégorie de la bite)

Clovis sodom’ Jesus. (épée = allégorie de la bite)

C’est également à la suite de cette événement que Henri 4, qui était un mec bien, décida qu’au lieu de faire des impôts en poule, on pourrait faire des poules en pots. Et c’est de cette idée simple, mais très forte que naquit l’allocation universelle (http:// appelpourlerevenudevie.org/).

Voilà

Bon, il était un peu noir-politique cet article. Le prochain sera plus dans le thème geekeries, ce qui m’évitera de partir à la dérive. Je vous parlerais du vide dans les langages de programmation. (Mais entre temps y’aura l’article récapitulatif de 42, comme d’hab’).

Ah j’allais oublier : Gloria Sutters, la nouvelle égérie de mon blog :

gloria sutters glo-eff8983c537f1

Pour les anciens « Raffarin pète-burne » Memoriaux days, allez ici #1 et ici #2.

Edit 2011-07-03 : cet article avait été momentanément placé sous curatelle, dans la corbeille de mon blog. Il n’est réapparu dans le monde réel qu’aujourd’hui. La raison de cette neutralisation préventive vous sera donnée plus tard, peut-être.