Pourquoi je crée Squarity ?

Lors d’une enième conférence de coaching en création de startuffe, un quelconque corporate-bullshiste officiel a dit : «start with ‘why’, not with ‘what’ or ‘how’».

Ce n’est pas ce que j’ai fait avec Squarity. J’ai starté with « on-va-d-abord-s-assurer-de-la-faisabilité-technique-de-l-idée », car compiler du python en live dans un navigateur web, c’était pas gagné d’avance. Maintenant que je suis à peu près sûr que ça fonctionne, je peux continuer with « why ».

Vous trouverez dans mon repository de doc le texte officiel détaillant ce why et les spécificités de Squarity par rapport à d’autres moteurs de jeux.

Il y a d’autres raisons, plus intimes, provenant de l’adolescent immature que je suis. Je ne les ais pas mises dans le texte officiel, car ça pourrait dérouter des personnes qui ne connaissent ni moi, ni Squarity.

Mais si vous êtes sur ce blog et que vous ne vous êtes pas encore enfui, il est fort possible que vous me connaissiez déjà un minimum, donc que mes bêtises plus intimes ne vous choquent pas. Ce qui nous amène à :

« Pourquoi je crée Squarity ? » version adolescent immature

Les raisons sont à peu près classées de la moins bizarre à la plus bizarre.

Puzzlescript

Le déclic a été provoqué par PuzzleScript. En découvrant cet outil, je me suis dit que son potentiel était énorme, mais qu’il manquait tous les à-côtés : un espace d’échanges, une doc plus fournie avec des exemples commentés, un système de débug plus élaboré, des tests unitaires, des vraies images pour les sprites, etc.

J’étais parti pour forker/contribuer au projet et apporter progressivement ces à-côtés. Mais je me suis aussi souvenu de cet article de Sam et Max, expliquant que créer des « Domain Specific Language » est souvent une idée à la con, et qu’il vaut mieux créer une API sur un langage existant (au hasard le python). Ce que je suis en train de faire.

Un DSL pour tous les serpents (pas que les pythons)

Anna Anthropy et ZZT

Souvenir de mes années collèges.

Je joue à Jill of the Jungle. Un petit readme publicitaire y est inclus, mentionnant le jeu ZZT et son éditeur de niveaux. C’est du mode texte, ce qui est techniquement cheap, même pour l’époque. Je remise ce souvenir au fond de mon cerveau pour un éventuel rappel ultérieur. Je passe à d’autres choses, principalement : mater les seins de mes camarades de classe.

Il y a deux ans, alors que l’idée de Squarity commençait à germer dans mon esprit, je tombe sur la collection de livres « Boss Fight Books ». L’un d’eux, écrit par Anna Anthropy, a pour sujet ZZT. Je me fait offrir ce livre pour mon anniversaire, dans le but de parfaire ma culture concernant les jeux dotés d’un éditeur de niveaux.

Je découvre Anna, les histoires qu’elle a traversées, son engagement pour la diversité culturelle et la fanzinicité des jeux vidéos, la foisonnance de mondes ZZT que des adolescents déversaient sur les serveurs BBS. Je me sens bizarre en lisant l’histoire de Drako et son « Edible Vomit », je me vois dans le trou qui aurait pu être comblé « if only you had committed more », j’ai une petite larmichette à la dernière page où elle se remémore avoir échoué à récupérer 5 symboles de Venus violets.

J’aimerais avoir le soutien de Anna Anthropy pour Squarity. Je n’ose pas la contacter pour l’instant, car le projet n’en est qu’à ses débuts. Plus tard, peut-être.

J’ai récemment fini « Caves of ZZT » et je m’attaque à « Town ».

Nostalgie de ma renommée Turbo Pascalienne

Au lycée, je créais des petits jeux et des animations en Turbo Pascal. Je vous en ais parlé, et j’ai publié une partie de ces vieux trucs.

Je les mettais sur des disquettes et les distribuais à mes potes. Ils trouvaient ça génial. J’ai donné des cours à certains d’entre eux. J’étais une putain de re-sta. Auprès d’une catégorie très restreinte de lycéens, certes, mais une putain de re-sta quand même.

Il faut donner le plus de moyens possibles aux ados actuels d’expérimenter la démarche de créer des choses en informatique et de les partager. Ce ne sera pas sous forme de disquettes ni de programmes Pascal, mais si ça peut être sous forme de jeux dans Squarity, ça me rendrait très heureux.

Renommée, renommée… Qui es-tu, renommée ?

Augmenter ma capacité à finir mes projets

Comme vous le savez, j’ai un historique créatif assez fourni : jeux, dessins, textes, … Cependant, mon ratio « projets vraiment terminés / projets envisagés » est très peu glorieux. Je ne me fais plus d’illusion, je sais maintenant que j’ai du mal à m’investir dans un projet personnel sur du long terme. Mes plus hauts scores ont été le dessin animé Pru-Pra-Prok et le jeu Blarg, qui ont chacun duré une année (pour un résultat hautement discutable). Ma participation au Magazine 42 a duré plus longtemps, mais je considère ça comme un enchaînement de petits projets, et non pas un seul gros.

Face à mes difficultés à rester motivé sur du long terme, j’ai logiquement décidé de me lancer dans un gros projet de long terme, dont la finalité est de m’aider à créer des petits projets de court terme, à savoir, des jeux dans Squarity.

Comment ça, c’est pas logique ?

L’hôtel Ryugyong : un projet pas fini, mais lumineux.

L’amour, bordel ! L’amour !

Souvenir de mes années lycées.

Je suis amoureux d’une fille. Je passe plusieurs mois à penser à elle sans rien oser faire. Puis je lui écrit une lettre d’amour. Une envolée lyrique classique, mais franchement pas dégueue. Avec le mot « princesse » dedans.

Sauf que je n’ose pas venir lui en parler. Je ne lui montre aucun signe d’intéressement. À tel point qu’elle se demande si ce n’est pas une blague, si ce n’est pas un crétin random qui a écrit cette lettre pour se foutre de ma gueule et/ou de sa gueule à elle.

Il faut que j’en parle à mes potes (ceux mentionnés précédemment, qui me considèrent comme une re-sta), mais même ça, je n’ose pas le faire.

Alors je crée un jeu, sur le même principe qu’Atomix, en 3D iso et avec plusieurs étages. Je place une lettre du prénom de mon amoureuse sur chaque étage, puis je construis un niveau à partir de ça (du level design de dingo !). Je montre ce jeu à mes potes, qui découvrent la vérité.

Quelques jours plus tard, j’envoie l’un des potes révéler à cette fille que ce n’est pas une blague et que je suis vraiment amoureux d’elle. Encore quelques jours plus tard, dans un ultime boost de courage, je vais moi-même lui parler. Comme vous vous en doutez, elle me congédie poliment.

On n’est pas sorti ensemble. Puis j’ai perdu les fichiers du jeu. À moins que je ne les ais consciemment effacés. Je ne sais plus.

Un jeu vidéo n’est qu’une solution parmi d’autres pour révéler un amour, directement à la personne concernée, ou par pote interposé. La seule solution dont j’étais capable à l’époque. J’aimerais que Squarity soit un moyen pour plein de gens d’exprimer plein de choses.

Elle était magnifique comme ça.

Ma dépendance à la création de jeux

J’ai une dépendance légère au jeux vidéos, mais aussi une dépendance à la création. Je suppose que ça provient de mon indécrottable désir d’auto-flattage d’égo, et peut-être aussi d’une certaine envie de pouvoir suprême. La première fois que j’ai compris le concept de la programmation (alors que je ne savais pas programmer), j’ai réalisé que ça pouvait faire de moi un Dieu. Un Dieu d’un monde limité à un écran, mais un Dieu quand même.

Alors j’ai pris tous les outils de création de jeux qui me tombaient sous la main et j’ai fait tout et n’importe quoi avec. J’ai …

  • dessiné des décors de Saphir,
  • fait de l’Ascii Art sur un TO7-70,
  • modélisé un début de château avec 3D Construction Kit,
  • créé un cosmo-shoot et un casse-brique-Metroidvania avec Klik’n Play (les sauvegardes se corrompaient toutes seules, ce logiciel est une arnaque),
  • architecturé des niveaux de Doom (la compilation plantait avec le message « nodes will be inaccurate », DoomCad est une arnaque),
  • organisé des enchainements d’événements improbables dans Incredible Machine,
  • produit une suite complète de niveaux de Logical,
  • bidouillé des maps de Warcraft 2,
  • imaginé un gigantesque jeu dans le style Tiny Skweeks, avec des dizaines d’éléments,
  • level-designé un niveau de Jama-Jama (jeu qui a disparu de l’internet),
  • raconté un début d’aventure épique dans Drod,
  • conceptualisé un langage universel permettant de formaliser des règles de jeu de Match-3,
  • programmé des jeux en Pascal, en Delphi, en C++, en python, en PuzzleScript, en slip, en fer, en enfer,
  • j’en oublie.

Alors voilà. Squarity est l’aboutissement de tous ces trucs, en même temps que le démarrage d’un tas d’autres trucs. Venez, on va s’amuser !

Tout a commencé dans une piaule de cet acabit.

Encore un peu d’UTBM et de nostalgie

Mais cette fois-ci, séparément.

L’UTBM

 

Un petit post sympa sur Linkedin

Ce post montre les logos de toutes les promos, affichés dans de jolis cadres, accrochés au mur du campus de Sevenans.

On y trouvera bien sûr celui de la promo 01.

Ça me fait très plaisir de voir ça, car cela montre une reconnaissance officielle, de la part de l’UTBM, de la notion de « promo ».

Lorsque j’étais en deuxième année de Tronc Commun, l’administrateur « provisoire » de l’UTBM (dont je ne citerais pas le nom ici tellement il a peu d’intérêt) avait organisé une réunion avec les diverses associations étudiantes : AE, BDS, BDF, etc. C’était l’occasion d’expliquer le rôle de chacune, de rappeler les actions des années précédentes, et de demander un peu de sous. Notre bon administrateur avait ajouté : « je vois parfois des affiches et des mails mentionnant une certaine ‘promo 01’, j’aimerais en rencontrer les responsables, car je n’ai aucune idée de ce que c’est ».

Les responsables (le président et le trésorier de l’association) y étaient allés. Moi non, parce que j’avais cours d’espagnol en même temps. Je sais, c’est une excuse à la con, mais sur le coup, cette réunion ne m’avait pas spécialement semblé importante.

Le président et le trésorier résumèrent le but de la promo 01 : fédérer les élèves de l’UTBM qui sont arrivés en 2000/2001 et organiser des repas de promo et des ventes de T-shirts. Notre bon administrateur annonça : « Moui, bof. ça ne me plaît pas trop ce genre de choses ». Le président répondit : « On ne vous demande rien, aucune subvention, aucun appui. Si on est ici, c’est uniquement parce qu’on a été invités ». Ils en restèrent là. Et je n’ai pas regretté d’être allé en cours d’espagnol à la place.

J’aimais bien les cours d’espagnol, je m’amusais à ajouter des grosses fesses et des gros seins aux femmes dessinées sur les polycopiés de cours.

 

La vidéo « corporate 2019 » de l’UTBM

Allez la voir par ici. Je ne sais pas pourquoi elle est intitulée « corporate ». Il m’avait semblé qu’une école d’ingénieurs n’était pas spécialement censée être corporate, mais ce n’est pas grave.

À 2 minutes 23, on voit un mec en blouse bordeaux dans un concert en train de brailler. Cela montre une reconnaissance officielle par l’UTBM de l’existence de ces blouses. C’est très discret, le gars n’est visible qu’une seule seconde, dans une seule vidéo officielle parmi plein d’autres. Mais ça me fait très plaisir.

Excusez-moi de refaire mon vieux papi, mais je vais encore devoir vous sortir une phrase commençant par « à l’époque ».

À l’époque, un article était paru dans Détours, le journal interne officiel de l’UTBM. Il y était écrit, en substance : « C’est malheureux de constater qu’à chaque événement étudiant, on retrouve systématiquement des ex-enibiens faisant les zouzous-zouaves. Quand donc verrons-nous disparaître la blouse et le béret ? ».

Le journal était placardé sur un panneau, quelqu’un avait écrit dessus « MENTEUR !! ».

Je suis vraiment heureux de voir que la hache de guerre a été enterrée et que toutes ces histoires et ces rancœurs ont définitivement disparues. J’aurais aimé que ça se fasse plus rapidement, car je n’oublie pas qu’on en a tous un peu chié, lorsqu’on voulait faire émerger et faire vivre l’identité étudiante UTBMienne.

 

Même vidéo, mais plus rigolo

Je me souviens d’un certain prof, un type pas trop naze, par rapport à d’autres que j’ai eu et qui étaient super nazes. Il était un peu à côté de la plaque concernant les exigences qu’on peut demander à un ingénieur, tout en martelant qu’il s’y connaissait de ouf’ de guedin.

Une anecdote en particulier : il nous avait donné pour projet « implémenter le principe de la compression jpeg ». Lorsqu’on lui demandait des détails, il se contentait de spécifier : « faites comme vous voulez, avec le langage que vous voulez. Je veux une compression jpeg et un rapport expliquant comment vous l’avez codé ».

Je ne connaissais pas le python à l’époque, mais je n’avais déjà plus envie de me prendre la tronche avec du C++. Alors je l’ai réalisé en Matlab. L’interaction utilisateur était réduite à son strict minimum : deux constantes à définir au début du script, indiquant le nom du fichier d’entrée et le nom du fichier de sortie.

Arrive la soutenance. Il m’interroge : « ou est l’interface graphique ? la fenêtre de sélection d’un fichier ? L’automatisation pour faire plusieurs fichiers à la fois ? »

Je lui réponds : « vous n’avez jamais demandé ça. Mon programme fait du jpeg, rien de plus ».

Et là, bim ! Il me sort sa réponse toute faite : « Vous voulez avoir une démarche d’ingénieur ? Alors vous devez toujours chercher à faire plus que ce qu’on vous demande ! ».

Quelques années plus tard, je travaillais péniblement à Merluchon Corp (je vous renvoie vers mes premiers articles de blog à ce sujet). Dans cette boîte à viande d’ouvriers-codeurs, on m’a bien précisé dès le départ que si je finissais une tâche plus tôt que prévu, je ne devais pas en commencer une autre, car ce serait un travail pour lequel la boîte ne serait pas payée. Je devais immédiatement le signaler au chef, qui lui, serait en mesure de me trouver une autre tâche, lucrative.

On peut prendre des initiatives quand on est ingénieur, et proposer de nouvelles choses qui vont améliorer des trucs. Mais on ne commence pas tout seul une tâche dans son coin « pour faire plus ».

À Merluchon Corp, j’avais parfois pris l’initiative de coder des bouts de python pour automatiser des bidouilleries internes. Mais lorsque je finissais une tâche plus tôt que prévu, je ne disais rien et je gardais le temps supplémentaire pour moi-même, pour glander et coder des projets persos. C’est une démarche d’ingéglandeur.

Cela dit, on se fout un peu de cette anecdote cafardeuse et de l’à-côté-de-la-plaquisme de ce prof. Ce qui m’a vraiment choqué chez lui, c’est la taille de ses narines.

Il a un gros pif, ce qui est une condition nécessaire pour avoir des grosses narines. Mais j’ai déjà vu des gens avec un pif aussi gros et des narines bien plus raisonnables.

Les siennes sont vraiment énormes, et en plus, il a une extension à chacune d’elle. Voici un schéma :

Pendant les cours, je trouvais ça vraiment déstabilisant. J’ai été obligé d’en parler à mes potes pour catharsiser cette vision irréelle.

Retournez à la vidéo précédemment mentionnée, positionnez-vous à 3:16. Vous verrez en gros plan l’une de ses narines, avec l’extension. On a presque l’impression que la vidéo met volontairement en exergue cette géo-curiosité nasale.

Est-ce là l’UTBM qui a pris la décision de reconnaître officiellement l’existence des hypernarines extensionnées de ce prof ? Je pense que oui.

 

La nostalgie

Je racle les fonds de tiroir de mes anciennes outrecuidances créatives. C’est vraiment le fond du fond, car j’en suis à mes vieux programmes Turbo Pascal que je faisais au lycée et à l’UTBM.

Ce faisant, j’apprends l’existence de dosbox-js. Un émulateur DOS en javascript.

[Insérer ici une image de faisan, rapport à l’expression « ce faisant »]

Alors je me suis dit que ce serait amusant de mettre le tout dans un mini-site internet, vous permettant d’exécuter mes vieux trucs directement dans votre navigateur. Rien à installer, configurer ou compiler. Il vous faut juste un ordinateur consentant.

Je n’ai pas encore tout fini, ce qui est déjà fait est par ici : http://recher.pythonanywhere.com/prog_pascal/main_pascal.html

Certains programmes sont très très lents. Le pauvre petit émulateur fait de son mieux avec mon code Pascal pas toujours bien foutu.

Il y a peu de documentation, ça ne le mérite pas. En revanche, j’ai ajouté des petites notes et des petits souvenirs à chaque programme (cliquez sur le lien « code source » de chaque page). Désolé pour, une fois de plus, le ton nostalgique.

Si vous avez le courage, installez l’émulateur Dosbox et exécutez mes programmes dedans. La vitesse sera bien plus raisonnable.

J’ai aussi le github qui va avec : https://github.com/darkrecher/prog_pascal

C’est en cours de raclage, je rajoute des choses au fur et à mesure. Je vous dirais quand j’aurais vraiment tout fini.

Je pascalais pas sur Atari, mais c’est marrant de voir que c’était possible.

Package-souvenir de jeux en Pascal

Salut les aminches !!

Bon, j’ai laissé mon article-fleuve suffisamment longtemps en première de couverture de ce blog, il est temps maintenant de le recouvrir.

Haha, « recouvrir une [première de] couverture », c’est rigolo comme expression.

Non attendez… « première couverture de blog », ça ne veut rien dire à la base. J’ai tenté de construire une expression rigolote à partir d’une expression qui ne veut rien dire, c’est possible de faire ça ?

Grztt !

Et voilà, mon cerveau vient encore de faire une segmentation fault.

Bref. Recouvrons donc, avec mon

Package-

souvenir de

jeux en

Pascal

Dans le fond de tiroir de mon disque dur reposent les espèces de jeux et mini-animations bizarroïdes que je codais en Turbo Pascal, du temps du lycée et de l’UTBM.

Le Pascal est un langage de programmation dont la principale particularité est de… Ah ben non, il a pas spécialement de particularité. À part que c’est pas sensible à la casse. Du coup, on peut piétiner allégrement toutes les règles de nommage existantes ou inexistantes.

220px Turbo pascal 30_cover

J’avais l’intention de vous présenter ces petites bidouilleries une par une, mais en les redécouvrant, une foule de joyeux souvenirs geeks et créatifs me sont revenus. Je vais devoir passer un peu plus de temps à rédiger les bêtises que j’ai à vous raconter à ce sujet. Il y aura donc un autre article assez prochainement. Pas fleuve, mais presque.

Cependant, je ne vais pas vous laisser en reste, chers fidèles lecteurs rampants devant mes pieds et espérants avec avidité votre régulière dose de Réchèrerie. Je vous donne, là, tout de suite, l’ensemble de ces jeux et animations. Ça se chope en cliquant sur ce lien.

Pour fêter ça, je voulais mettre une image d’une femme ronde qui s’appellerait Pascale, mais je n’en ai pas trouvé. C’est pas grave, j’en connais une autre avec un prénom tout aussi classe, il s’agit de Renee Ross!

Renee Ross big tits 1

Le .zip à télécharger est l’image exact de l’arborescence du vieil ordinateur sur lequel j’avais tout programmé. (Un 486, oui mon bon !) Comprenez : tout est en vrac, plus ou moins rangés dans des répertoires, mais pas strictement.

C’est déjà compilé. Vous n’avez donc qu’à cliquer sur les .exe. Ceux que vous voulez, dans l’ordre que vous voulez, et vous verrez bien ce que ça donne.

Au départ, ces trucs fonctionnaient sous Dos. J’ai réussi à plus ou moins les refaire marchoter sur le virtualPC-Windows98 de mon Macintosh. Ça me semble donc suffisamment standard et robuste pour la machine que vous avez chez vous, quelle qu’elle soye.

La classe ! Même à cet époque, je codais standard et robuste. Vous êtes épaté, hein ?

turboman

Nan j’déconne, la standardité et la robustitude s’est faite plus ou moins toute seule, avec la compatibilité ascendante machin tout ça. C’est grâce à Bill Gates en fait. Car Bill Gates est gentil, n’est-ce pas ?

Si ça plante, essayez de les exécuter à partir d’une fenêtre de commande DOS, en vous plaçant dans le répertoire du .exe, au lieu de double-cliquer directement dessus. Ça peut aider. (Bizarre qu’il y ait ce comportement… C’est pas si tant robuste, en fait).

Les codes sources sont inclus dans le package. Pour chaque .exe, vous devriez trouver, dans le même répertoire, un fichier « .pas » correspondant. Si vous avez du courage, vous pourrez même essayer d’en recompiler des bouts.

Ça existe encore quelque part, des compilateurs Pascal ? C’est out of mode complet ce langage. 10 ans que j’en ai plus entendu parler. Même à l’UTBM, ils ont arrêté de l’enseigner.

Le tout est disponible, au choix, sous la Licence Art Libre (http:// www. artlibre.org) ou la licence CC-BY-SA (http:// creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/deed.fr).

Consultez le fichier inclus LICENCE_LISEZ_MOI_ICI.txt, pour le blabla qui va bien.

Testé sans virus connu, cela va de soi. Si vous ne me faites pas confiance, inspectez le code source et recompilez-le, ou bien retournez vous blottir au chaud dans les jupes de votre maman App-Store, avec la boîte en carton de Windows Vista Edition Familiale Premium LècheMesCouilles.

Bien entendu, à l’époque où j’élaborais ces petites œuvrettes, j’étais jeune, fringant, et naïf. Par conséquent, le code source n’est pas tout le temps bien structuré, joli, et classe, il n’est pas aussi psychologiquement non-dévastateur qu’il pourrait l’être, et il n’y a pratiquement pas de commentaires. Bienvenue dans la jungle !! Houmf-houmf ! houmf !! Graaouuu !! Baaarrriiiiii !!

Je vous laisse donc découvrir tout cela par vous-même, en attendant un prochain article qui vous guidera un peu plus. Si vous n’êtes pas encore convaincu et que vos petits doigts fébriles ne sont pas déjà en train d’exécuter un à un tous les programmes, tel le colibri joyeux voletant de fleur en fleur pour butiner la substantifique moelle encore vierge, voici quelques images alléchatoires.

Dans le package-souvenir de mes programmes Pascal, vous trouverez …

Des jeux passionnants et magnificateurs.

Des animations de toute beauté qui font pas du tout saigner des yeux.

zarb1

Des jeux passionnants et magnificateurs incluant des animations de toute beauté qui font pas du tout saigner des yeux.

Pong

Mais vous ne trouverez pas d’images de Renee Ross. Je rattrape immédiatement ce manque en vous en mettant une directement ici.

Renee Ross xlgirls

À bientôt !